23/09/2010

LES SYNDICATS OUBLIES DU GUIDE DES ASSOCIATIONS

L'union locale CGT, par la plume de Christophe Latrasse, vient de s'adresser au maire de Romilly.

- Pour la seconde année consécutive - autrement dit depuis l'élection du nouveau maire -, dans le guide des associations publié sous l'autorité d'Eric Vuillemin, ne figurent pas les organisations syndicales, et d'une manière plus générale, aucune organisation ouvrière de notre ville. En 2009, déjà interpellé le premier édile avait prétendu qu'il s'agissait d'un oubli. Une omission qui perdure...

- Rappelons que les syndicats sont régis par un corpus législatif dont une grande partie reprend les dispositifs de la loi de 1901 sur les associations. Ils sont aussi impliqués de manière directe dans la vie économique et sociale locale. Leur objectif est la défense des intérêts des salariés et de l'emploi. Autant de bonnes raisons pour qu'ils soient mentionnés dans un tel guide. Il est d'ailleurs habituel, quelque soit la sensibilité politique des majorités en place, que les syndicats figurent dans les publications municipales. Le maire innoverait-il ?

- Cet oubli interpelle la CGT, d'autant plus qu'il intervient après une série de propos inadmissibles envers les salariés, les privés d'emploi et leurs organisations, dont on pouvait attendre une condamnation ferme de la part du maire de tous les romillons ; ce qui n'a pas été le cas. De manière "insistante", la CGT demande donc que le trou de mémoire soit bouché à l'occasion de la publication du prochain guide des associations. Notons en outre, qu'à ce jour, le maire semblerait avoir aussi oublié de répondre au courrier qui lui a été adressé. Wait and see*, comme disent nos amis d'outre-manche.
Dany Bouteiller

* Attendons et voyons

38 commentaires:

Anonyme a dit…

Rien de bien étonnant à cela, ils sont du côté du patronat. Les syndicats leur donnent le bourdon, il ssont prêts à tout pour les écraser

Anonyme a dit…

Il a raison Vuillemin, comme le chantait Ferrat "Y'a qu'à virer les mauvais syndicats, pour conserver celui qui plaît au Patronat"

Anonyme a dit…

Pourtant, les syndicats sont une force indispensable à Romilly. Nouvel exemple aujourd'hui avec la manifestation sur les retraites. 500 personnes environ pour marcher contre ce mauvais projet de loi.

Il faut continuer la lutte, nous sommes prêts à nous battre

Anonyme a dit…

Le sarkozysme se veut la pointe avancée de l'ultracapitalisme et veut démontrer au grand capital qu'il peut plier la France à ses intérêt. Le cynique prince de l'Elysée avait promis qu'il ne toucherait pas à la retraite à 60 ans. Le mensonge est un des éléments de la marque de fabrique de cette nouvelle idéologie. Elle mêle violence, autoritarisme, collusion avec milieux d'affaires, répression, expulsions, racisme et destruction des droits sociaux des citoyens

PATRICK

Anonyme a dit…

En 2006, avec 3 millions de gens dans la rue contre le fameux Contrat Première Embauche, Sarkozy, tout en étant membre du gouvernement, avait demandé publiquement à son prédécesseur de retirer la loi pourtant votée. Il faudrait qu'il fasse de même avec la réforme des retraites

BUCCOLO

Anonyme a dit…

Le peuple, uni par delà ses différences, peut encore gagner pour conserver le droit de la retraite à 60 ans.

C'est un service à rendre à la jeunesse, aux générations futures.

C'est une idée d'égalité en obligeant les revenus financiers à participer au financement de la protection des retraites

Anonyme a dit…

Pour satisfaire les marchés financiers et les agences de notation, le pouvoir avait besoin de réaliser un nouveau tour de vis financier. En décidant de réformer le régime des retraites, il veut faire passer sur le compte de la démographie une partie de la facture de la crise

Jean

Anonyme a dit…

En 2008, il était prévu un rendez-vous important sur les retraites, inscrit dans la loi de 2003. Le gouvernement déclarait alors "qu'il n'y avait pas besoin de nouvelles mesures puisqu'à l'horizon 2020 l'équilibre des régimes de retraites était assuré".

"La réforme Fillon suffit" disait avec conviction le ministre du travail de l'époque, escamotant d'un revers de main le débat prévu.

En 2009, alors que l'ampleur de la crise s'est concrétisée, changement de registre : Sarkozy annonce une nouvelle réforme urgente des retraites !

L'argumentation est sciemment décalée, on ne parle pas de crise : les Français vivent plus vieux, il est normal que l'on recule l'âge du départ à la retraite".

Comme si un changement démographique était intervenu en une année

Ce mensonge est lamentable

Christophe

Anonyme a dit…

La commission des finances à l'assemblée ne cherche même pas à noyer le poisson. Elle a donné des chiffres qui sont sans appel : 62% de la dette accumulée par le régime des retraites au cours de 2009 et 2010 sont dus à la crise et seulement 38% viennent des problèmes démographiques

J.C

Anonyme a dit…

Les évolutions démographiques sont en oeuvre depuis 30 ans et vont continuer jusqu'en 2030. Elles ne se sont pas accélérées au cours de ces dernières années.

Anonyme a dit…

Certes, il faut répondre aux évolutions démographiques par diffrérentes mesures, financières, sociales et notamment par une politique de l'emploi autrement plus vigoureuse que celle qui a été jusqu'à présent mise en oeuvre par les gouvernements qu'ils fussent de droite ou de gauche.

La priorité est de rattraper ce retard de croissance. Dans l'immédiat, rien ne justifie que les salariés aient à payer l'addition

Anonyme a dit…

68% des Français considèrent que le gouvernement n'est "ni juste dans ses choix, ni ouvert au dialogue" concernant les retraites. 57% désapprouvent le recul d'âge de départ à la retraite, malgré de nouvelles propositions sur la pénibilité et les carrières longues.

La journée du 23 septembre était justifiée pour 70 % des personnes interrogées.

SOURCE : IFOP

Anonyme a dit…

La tentative de diversion sur le dos des questions de sécurité et d'immigration menée par le Président de la république n'a pas eu raison de la détermination des syndictas et de leurs adhérents durant l'été

Anonyme a dit…

Il en est de même pour sa volonté "d'adoucir" sa réforme qui n'a dupé personne.

Annoncés depuis le début de l'été, les amendements rédigés à l'Elysée ne remettent pas en cause la logique de la réforme

Anonyme a dit…

Pour nous qui sommes dans la rue, ces mesures ne modifient pas le caractère injuste et inacceptable de la réforme proposée

Anonyme a dit…

L'obstination de Sarkozy pourrait bien provoquer une crise sociale d'ampleur

Vincent

Anonyme a dit…

Plus l'intransigeance de ce gouvernement dominera, plus l'idée de grèves reconductibles gagnera les esprits.

Anonyme a dit…

Si les retraites sont la préoccupation au niveau national, à Romilly, il y a le souci des études payantes. Il faut signer la pétition qui circule orchestrée par la gauche et les parents d'élèves de la FCPE

Anonyme a dit…

Effectivement, lors de votre passage au village gourmand la semaine prochaine, n'oubliez pas de passer au stand de la FCPE pour signer la pétition si cela n'est pas déjà fait

JPD

Anonyme a dit…

"Putsch", "dérives droitière du parlement", "autoritarisme", c'est avec desmots forts, lourds de sens et d'histoire, que les députés de l'opposition ont qualifié la décision du Président de l'Assemblée Nationale de suspendre l'examen du texte de loi sur les retraites.

Décision prise contre le réglement même de l'Assemblée Nationale, qui autorise les députés à expliquer individuellement pendant 5 minutes les raisons de leur vote. Ainsi, 166 élus de gauche se sont trouvés privés d'expression sur le dossier politique le plus sensible du quinquennat Sarkozy

Anonyme a dit…

Incroyable article dans la presse auboise hier. Alors qu'il s'agit d'une pige sur la pétition contre les études surveillées, l'auteur consacre une bonnepartie de l'article à "la désunion de la gauche à Romilly"...

Et pour conclure que la pétition sera lancée dans les prochains jours...

Elle circule depuis jeudi et a déjà recueilli plus de 500 sigantures !

Un peu d'objectivité serait le bienvenu

Anonyme a dit…

Heureusement, ce même jour, le député Menuel a apporté un éclairage objectif sur la situation locale. Nous voilà sauvés !

Anonyme a dit…

L'UMP resserre les rangs derrière Vuillemin, ça sent la préparation des cantonales tout cela

Anonyme a dit…

Si Menuel est venu soutenir Vuillemin c'est bien qu'il est en difficulté, sinon, il n'aurait pas besoin de cela.

En soutennat la politique du gouvernement à l'agonie, au regard de la politique municipale, je ne sais pas si Vuillemin a beaucoup de soutien en ce moment

Romillus

Anonyme a dit…

On ne peut pas soutenir l'injustice, l'égoïsme et rester crédible

Anonyme a dit…

Retour du Coq Sportif qu'ils disent... Les 14 emplois créés font pâle figure par rapport aux plus de 500 emplois que le Coq a connu a Romilly

Anonyme a dit…

On ne peut pas nier que la symbolique est forte tout de même

Anonyme a dit…

Cela ne crée aucun emploi à Romilly car les employés embauchés viennent de l'Aube. Ils viennent des emplois supprimés dans le textile en région troyenne.

On ne montre pas tellement de compassion avec les 500 personnes dont certains ont eu leur vie brisée à cause de la casse di Coq en 1985

Anonyme a dit…

Je fais partie des 500 personnes qui ont été licenciées en 1988 et 1989. Ce n'est pas la direction actuelle du Coq Sportif qui a procédé à ces fermetures d'usines et des bureaux. A l'époque Le Coq appartenait à 100% à Adidas et c'est la direction d' Adidas qui a procédé aux licenciements. Ensuite en 1993, Adidas a revendu la marque à un groupe financier (c'était avant l'ère Tapie chez adidas).
La marque a ensuite été revendue à Airesis en 2005, et c'est cette nouvelle direction qui a décidé que le Coq devait revenir à ses racines à Romilly.
Les dirigeants n'ont donc rien à voir avec les fermetures de 88/89.
Par contre, c'est tout à leur honneur de souhaiter revenir au berceau du Coq à Romilly.
Alors les donneurs de leçons qui ne connaissent pas l'histoire de cette marque, taisez-vous. Ou étiez vous en 1988 lors de la fermeture de l'usine. Tout le monde nous avait laissé tombé, y compris le Parti communiste qui détenait alors la Mairie de Romilly, et qui n'a pas levé le petit doigt pour nous défendre.

Anonyme a dit…

MON CHER ANONYME DE 21/32, JE N'AI PAS LE SOUVENIR QUE LA DROITE QUI DIRIGEAIT LE DEPARTEMENT ET LA REGION N'AIT FAIT GRAND CHOSE NON PLUS, NI MÊME LE DEPUTE ROMILLON DE L'EPOQUE

Anonyme a dit…

Quel tintamarre pour 15 emplois qui ne concernant pas un seul romillon !

Anonyme a dit…

J'espère, mon Cher anonyme de 21:32, que les bons sentiments des décideurs actuels du Coq Sportif ne s'arrêteront pas à la volonté de toucher la prime pour relocalisation.

Moi aussi je fus personnellement touché par les plus de 500 licenciements et j'ai pu voir la façon d'agir de leurs prédécesseurs.

Anonyme a dit…

"j'ai la mémoire qui flanche" à l'anonyme de 21:32
"tout le monde nous a laissé tombé, y compris le parti communiste..." Amnésie ou déformation volontaire de la réalité?
Je vois donc utile de rappeler quelques faits réels
J'ai moi aussi travaillé au Coq sportif,sur les 4 sites (rue gornet boivin, concorde, site rénové, et celui qui à brûlé)je connait un peu l'histoire et je me souviens avoir manifesté avec le maire, mes amis communistes et la cgt pour le maintien des emplois à ROMILLY
quant au conflit qui opposait des dirigeants du Coq à ceux d'Adidas, il me semble que tous deux avaient la même banque, la BNP, celle-ci a décidé de ne pas suivre les créances du Coq et de lui couper les vivres, ce qui a profité à Adidas(déjà ,le rôle néfaste des banques pour l'emploi!)

S'il est vrai que nous n'avons pas gagné cette bataille, il n'empêche que nous avions déjà sonner l'alarme des délocalisation à venir et ses graves conséquences pour les salariés et les romillons

Pareil pour "Dupré"( avant Sorotex) les dirigeants délocalisaient la production à Sfax en affirmant "1 emploi crée en Tunisie, c'est 1 emploi sauvegardé à Romilly"
Et quand des militants communistes ont bloqué un camion qui partait pour la Tunisie afin de sensibiliser des dangers pour l'emploi, ils étaient traités de terroristes Aujourd'hui le site est en friche...
Idem pour JACQUEMARD (Olympia)
Dés 1998, quand la direction a décidé de s'orienter vers la délocalisation, le parti communiste, la CGT et les salariés les plus conscients ont alerté la population. "Accepter l'engrenage des délocalisations, c'est à terme la mort d'olympia et des conséquences graves pour la vie locale"...
Aujourd'hui, le fleuron de la chaussette française a disparu, liquidé, l'emploi saccagé.
Non seulement les "politiques" de droite, comme le maire Michel Cartelet ont encouragé ces délocalisation à côut de subventions publiques et en disant que "c'était un combat d'arrière garde" mais il n'ont rien fait pour réindustrialiser Romilly

Aujourd'hui, il faudrait en finir avec cette idéologie
anti- communiste stérile et se rassembler pour s'opposer à toute cette casse générale et construire de nouvelles perspectives d'avenir notemment pour la jeune génération
Les besoins existent, les moyens aussi et les idées foisonnent. Le progrés doit servir au mieux vivre des être humains dans un environnement préservé
Triché ginette

Anonyme a dit…

Donc acte !

Anonyme a dit…

TOUS A LA MANIFESTATION CONTRE LES RETRAITES CE MATIN A 10 HEURES A LA GARE !

Anonyme a dit…

"les idées foisonnent" pour créer de l'emploi, dit Ginette. Merci de les préciser autrement que par "c'est possible" et merci de donner des exemples de lieux où ça a marché. L'URSS est morte des recettes communistes, la Chine communiste connaît un boom sans précédent en tournant le dos à son idéologie fondatrice... Romilly attend les solutions de Ginette!

Anonyme a dit…

Déjà 5 jours et Romilly attend toujours les solutions de Ginette!

Anonyme a dit…

Maintenant 2 semaines que Romilly attend les solutions de Ginette! Je sens qu'il va falloir les chercher ailleurs. Au revoir.