14/10/2010

RETRAITES : 800 DANS LA RUE !

La journée de mobilisation interprofessionnelle du 12 octobre a atteint des niveaux de participation inégalés depuis le début des luttes pour une autre réforme des retraites.

- Romilly a suivi cette logique d'amplification du mouvement avec 800 manifestants sur la RD 619 et l'avenue Diderot. Salariés du secteur public, du secteur privé, sans emploi, retraités ont témoigné une détermination renforcée. Les lycéens et collégiens ont fait une rentrée remarquée dans le mouvement, percevant les enjeux de la réforme et l'importance du combat solidaire entre les générations.

- Derrière les syndicats CGT, CFDT, CFTC, FSU, Solidaires et UNSA, c'est une lame de fond qui monte désormais dans tout le pays. Elle s'appuie sur un soutien majoritaire de la population. C’est une réponse cinglante au gouvernement et au MEDEF qui pensaient, en provoquant un vote précipité au Sénat, couper l'herbe sous le pied aux manifestants et tablaient sur la lassitude et la démobilisation. Il n'en est rien comme le prouvent les 3 millions et demi de manifestants dans le pays et l'irruption des jeunes, malgré les menaces du ministre de l'éducation, le haut-marnais Luc Chatel.

- Il n'y a désormais plus d'autres voies que l'ouverture de négociations sérieuses avec les syndicats sur l'avenir des retraites ; il est indispensable de renoncer à imposer le recul des âges de départ à la retraite. Dès 8 heures, les manifestants ont établi un barrage filtrant au rond-point de la Belle-Idée, avant de rejoindre le parvis de l'Hôtel de Ville puis le départ de la grande manifestation de 16 h 30 devant la bibliothèque.

- Le prochain rendez-vous est fixé samedi 16 octobre dès 8 heures devant la mairie. Hasard du calendrier, le conseil municipal se réunira ce même jour à 8 h 30 et y sera notamment abordé l'impopulaire et injuste projet du paiement des études surveillées dans les écoles primaires. Une volonté de la droite municipale qui provoque un vif mécontentement chez les parents d’élèves et dont la pétition, à l’initiative des élus de gauche du conseil municipal et de la FCPE, a été largement émargée. A noter que les cheminots romillons poursuivent depuis mardi la lutte avec près de 200 grévistes et des actions ponctuelles, telles qu'un barbecue citoyen - et filtrant ! -, le 14 octobre, sur la RD 619. Romilly reste bien une ville de résistance contre l'injustice et la droite !
Dany Bouteiller

- Crédit-photo : Libération-Champagne

22 commentaires:

Anonyme a dit…

Les mobilisations et le soutien de la population ont contraint le gouvernement à annoncer la veille de la manif du quelques mesures ciblées et limitées. Dans le même temps, il accélèrait le processus par un vote anticipé des articles 5 et 6 de la loi portant sur les mesures d'âges.

Cela a eu pour effet d'amplifier le mouvement, le piège n'a pas fonctionné, il y eut au contrainre un effet boomerang !

Anonyme a dit…

Ces annonces ne sont pas de nature à modifier le caractère injuste et inefficace de la loi sur les retraites dénoncé par une large majorité de salariés et toutes les organisations syndicales

Anonyme a dit…

le gouvernement diffuse des contrevérités concernant la pénibilité du travail, le financement de nos retraites, la justice de la réforme, l'amélioration du sort des femmes.
Aprs avoir refusé le dialogue avec les syndicats, être passé en force à l'Assemblée Nationale, il contraint et précipite le débat au sénat. Il éspère désamorcer le processus de mobilisation mais c'est un échec, celui-ci s'amplifie

Anonyme a dit…

Notre détermination à agir contre cette réforme injuste reste intacte

Anonyme a dit…

Les syndicats réaffirment leur ferme intention attachement à la retraite à 60 ans et à la possibilité de partir à 65 ans avec une retraite à taux plein.

Ils exigent la tenue d'un débat pour la prise en compte d'alternatives pour garantir l'avenir de notre système par répartition.

Une autre réforme juste et efficace est possible

Anonyme a dit…

Le 12 a apporté grèves et manifs de grandes ampleur grâce aux multiples appels unitaires dans le secteur professionnel dans les secteurs professionnels et les départements.

Les syndicats doivent mettre à profit les prochains jours pour encore faire grandir la mobilisation afin qu'elle soit déterminante.

Anonyme a dit…

Rendez-vous donc le 16 !

Anonyme a dit…

Les manifestants sont montés à la mairie pour rencontrer un élu. Personne ! Peut-être un qui se cachait mais il manquait sans doute de culture ! Alors, l'employé communale chargée de la communication les a reçue...

Anonyme a dit…

Et dans les 5 minutes, l'arrivée de 5 CRS, de quoi avait-on peur ?

Anonyme a dit…

En parlant de CRS, il y en a pas mal en ville ce soir. Attention aux dangereux manifestants...

Anonyme a dit…

On avait eu l'occasion d'avoir honte d'être Français au cours de l'été. A voir les manifestations sui se succèdent, j'en suis fier

Anonyme a dit…

Les jeunes savent qu'avec cette contre-réforme, ils auront accès au travail plus tard, parce qu'on y maintiendra jusqu'à l'usure les parents. Ce projet de loi porte un nom : DECIVILISATION !

Patrick

Anonyme a dit…

Manifestement,le monde du travail sait que ce gouvernement est au service des riches. Il ne le supporte plus. Il sait qu'on lui ment en permanence. Nos concitoyens savent qu'eux et leurs enfants peuvent tomber dans la trappe de la pauvreté. Il y a déjà plus de 8 millions de pauvres. Nous sommes tous concernés. Mieux, l'abrogation de la retraite à 60 ans, c'est vivre moins longtemps.

Anonyme a dit…

2 visions s'opposent, l'une porte l'intérêt général. Elle considère que la protection sociale, les services publics, la sécurité et l'amélioration des conditions de travail, une nouvelle rénumération du travail, l'école, la culture sont le ciment du mieux vivre, mais sont les leviers pour l'avenir et pour sortir de la crise.

L'autre, celle du pouvoir de Sarkozy, mandataire exclusif des intérêts d'un petit noyau de gros actionnaires à l'appétît vorace. Tel est le coeur de l'affrontement. Une lutte de classes aux dimensions nouvelles, de plus de plus aigüe

Anonyme a dit…

Jamais l'interjection "la bourse ou la vie" n'a été si actuelle dans le bras de fer qui se déroule au sujet des retraites

Anonyme a dit…

Le gouvernement qui obéit aux ordres de la finance est prêt à lui concéder un système de retraite par capitalisation. Les requins, maquillés en "fonds de pension" salivent à l'idée de pouvoir spéculer avec l'argent des pensions qu'ils rêvent de placer dans les paradis fiscaux sans assurance de retour. La crise vient pourtant de confirmer que là où existe la retraite par capitalisation, c'est la ruine garantie pourles retraités

Anonyme a dit…

Le prétexte de la contre-réforme est l'allongement de la vie. A bien y réfléchir, l'abrogation du droit à la retraite à 60 ans, combinée aux attaques à la médecine du travail, au rénchérissement du coût de la santé et de l'accès aux médicaments toujours moins bien remboursés, à la précarisation du travail, conduira à réduire la vie.

Anonyme a dit…

Une vraie réforme progressiste du système devrait reposer sur un nouveau triptyque : l'emploi, l'augmentation des salaires, une nouvelle répartition des richesses pour une sécurisation des retraites par répartition. Le pouvoir refuse d'en débattre et très peu de place y a été donnée à la télévision ou à la radio

Anonyme a dit…

Une augmentation des salaires lutterait contre la crise en relançant une croissance durable et celle des ressources de la sécurité sociale

Le développement du travail, des emplois et dela formation répondrait aux besoins de réindustrialiser, de moderniser des services et secteurs publics, d'investir dans le recherche, l'éducation, la formation et la santé.

Cela ferait reculer la pauvreté et améliorerait les caisses de retraite

100 000 emplois, c'est 1,5 milliard d'euros.

Un nouveau partage des richesses implique la suppression des éxonérations de charges patronales s'élevant à 33 milliards et apporterait 10milliards aux caisses de retraite.

SI les revenus financiers du capital cotisait au même niveau que les salaires, cela rapporterait 20 milliards

Anonyme a dit…

Une autre réforme des retraites est donc possible avec un autre financement vertueux, efficace, utile à la société, permettant de véritables progrès !

Anonyme a dit…

Belle gifle au gouvernement ! Alors qu'il croyait à une "décélération incontestable" des mobilisations, le 12 octobre a tout simplement été la plus grande journée de manifestation de l'histoire sociale en France

Anonyme a dit…

Depuis le début du mois de septembre, ce sont déjà 4 journées d'action et de manifestation qui ont réuni autour de 3 millions de personnes.
Avec plus de 65% de la popualtion derrière les manifestants, rarement une mobilisation a suscité un tel niveau de soutien et de participation