18/01/2011

CHOMAGE : + 50% SOUS L'ERE VUILLEMIN !

Parmi les promesses électorales d' E. Vuillemin, la création de 150 emplois par an à Romilly.

- Il les avait "sous le coude". Aujourd'hui, les chiffres parlent d'eux-mêmes et Joë Triché, lors du conseil municipal du 15 janvier, a dénoncé le "fiasco" de la droite municipale sur cette question. Depuis que l'UMP et ses alliés dirigent notre ville, le chômage a progressé de 50%. Le conseiller général communiste a précisé qu'il ne se réjouissait néanmoins pas de cette situation "sachant bien ce que représente la perte d'un emploi au sein d'une famille". Et la municipalité UMP ne montre pas l'exemple dans ce domaine avec sa décision de ne pas remplacer les départs à la retraite au sein des services communaux et de ne pas renouveler les contrats des agents non-titulaires. Cela se traduira par une dégradation du service public municipal et fermera des opportunités d'emploi à ceux qui en recherchent.

- D'ailleurs, le maire se trouva dans l'incapacité de répondre à la conseillère municipale communiste, Rolande Barthélemy, qui lui demandait de préciser le nombre de contrats qui ne seront pas renouvelés. Incapacité ou dissimulation ? La transparence n'est pas encore à l'ordre du jour du côté de l'équipe municipale. Mais il y aura bien 500 000 euros de charges salariales en moins dans le budget 2011. Claude Maitrot a avancé le chiffre de 1 438 demandeurs d'emploi fin octobre, avec une hausse attendue pour les deux derniers mois de l'année, soulignant que les catégories 1,2 et 3 étaient les plus touchées.

- Face à ces chiffres catastrophiques, le maire n'a répondu qu'en évoquant "les bâtiments qui sortent de terre avec des emplois en conséquence". Surprenante méthode pour mesurer le chômage ! Si nous nous félicitons de toutes créations d'emploi, force est de constater qu'elles ne pèsent que trop peu pour inverser la tendance dans notre ville qui enregistre 500 chômeurs de plus par rapport à 2008. Et ce n'est pas "surfer sur le misérabilisme", comme le prétend le maire, que de s'inquiéter des victimes.

- M. Bonnefoi, malgré un lapsus mal-à-propos - "nous travaillons pour que l'emploi diminue à Romilly" - s'est montré plus pondéré, reconnaissant un accroissement lié aux licenciements chez Olympia mais aussi dans d'autres entreprises, et arguant d'un tissage "de réseaux au quotidien qui n'ont jamais été aussi forts". Attendons donc et voyons ! Un bémol toutefois, puisque selon lui, 40% des demandeurs d'emploi auront des difficultés à retrouver une activité salariée !

- Christophe Latrasse a dénoncé le cas d'Ahmed Jorfe, licencié par la ville après vingt ans de services, et le "caractère socialement et humainement insoutenable" de cette décision. Le maire n'a répondu que par une "non-reconduction du contrat, dans les clous juridiquement". Le secours d'Annie Rousseau-Herszkowicz ne fut pas de trop ; et de répondre qu'il s'agissait d'un cas particulier : "la personne en question n'a pas saisi l'occasion, c'est de sa responsabilité propre [...] vingt ans à la ville et il n'est pas français, c'est la loi qui est comme cela". Joë Triché a estimé qu'une autre évolution était sans doute possible. Quoiqu'il en soit, le poste d'Ahmed Jorfe est supprimé. N'était-ce pas là l'objectif final de la municipalité ?
Dany Bouteiller

7 commentaires:

Anonyme a dit…

Vuillemin applique à Romilly la même politique que son mentor Sarko au niveau national : même cause, même effet !

Anonyme a dit…

Vuillemin, responsable de la casse de l'emploi dans les services municipaux, sert la cause du chômage. Vois les chiffres grimper de la sorte n'a rien d'étonnant

Anonyme a dit…

+ 50% en moins de 3 ans, Eric, il aurait pu faire mieux mais il n'était pas en forme

Anonyme a dit…

Il n'arrive pas à lever le coude pour les 150 emplois annuels ?

Anonyme a dit…

Battons l'UMP aux cantonales de mars.
Ce sera un avant gout pour 2014.

Anonyme a dit…

C'est effectivement le mot d'ordre

Anonyme a dit…

D'après les chiffres de l'INSEE, c'est 1453 chômeurs que Romilly comptait fin septembre 2010. C'est encore pire que ce que Maitrot annonçait au conseil municipal