06/01/2011

STOPPER L'INJUSTICE : UNE EXIGENCE

Lors du dernier conseil municipal, j'ai fait remarquer au maire qu'il avait un "problème avec la classe ouvrière".

- Au regard du budget communal primitif pour 2011, je dois rectifier : c'est le monde du travail qui a qui a un problème avec le maire UMP. La casse de l'emploi au sein des services municipaux est d'une grande ampleur : les départs à la retraite ne seront pas remplacés, les contrats des personnels non titulaires ne seront pas renouvelés à leur terme. En matière d'emploi, le moins que l'on puisse dire, c'est que E. Vuillemin, qui prétendait, au moment des élections, avoir des centaines d'emplois "in the pocket" et dont nous n'avons pas vu la couleur, ne montre pas l'exemple. A l'image de son mentor, N. Sarkozy, il fait subir des injustices (augmentation des tarifs des cantines scolaires, paiement des études surveillées, &c.) où ce sont les plus défavorisés qui sont les premières victimes.

- Par ailleurs, on ne peut que s'inquiéter de la "réforme" de la taxe professionnelle : elle ne sera pas sans répercussions négatives sur la population. Le cadeau de 4 milliards d'euros fait aux entreprises pèse d'autant sur le budget des collectivités. L'UMP Gilles Carrez, rapporteur général du budget, indique que le coût de la suppression de cet impôt payé par les entreprises devrait plus que doubler pour atteindre les 9 milliards d'euros. Le MEDEF sort grand gagnant des décisions fiscales du gouvernement. Ce "cadeau" est d'un montant comparable et s'ajoute à celui des baisses cumulées d'impôt sur les sociétés adoptées entre 2000 et 2009.

- Comme le MEDEF l'a rappelé : pas question de toucher aux niches fiscales et sociales de ses adhérents, ainsi que la Cour des Comptes y invitait le gouvernement. Autrement dit : pour les économies, prière de puiser dans les porte-monnaie des ménages ! A l'issue de l'examen de la loi de finance, le bilan des entreprises est simple : aux 4 milliards d'euros de la réforme de la taxe professionnelle, s'ajoutent 5 autre milliards de bonus desquels, il est vrai, il convient de déduire "l'effort" patronal, de 150 petits millions d'euros, produit au titre de la nouvelle contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE), sensée remplacer la taxe professionnelle.

- Les salariés qui représentent la majorité de nos concitoyens paient donc lourdement les effets d'une crise dont ils nullement responsables. Et cette situation est aggravée au niveau des collectivités locales, comme à Romilly, par des réductions de personnel et des services à la population plus chers ou supprimés. Dans notre ville, comme dans l'ensemble de notre pays, l'injustice grandit.
Christophe Latrasse, conseiller municipal

24 commentaires:

Anonyme a dit…

Et au sein du personnel communal, beaucoup sont en train de faire leur valise ou s'apprêtent à le faire du fait du climat "pourri" qui règne

Gratelog

Anonyme a dit…

et bien la prochaine fois ils voterons comme il faut!

Le chiffre du jour a dit…

Moins 377, c'est le nombre d'habitants qu'il y a en moins à Romilly.
En effet, nous sommes 14 052 au lieu de 14 429.

Même dans ce domaine les objectifs de la municipalité se cassent la g.....

Anonyme a dit…

et le nettoyage chez le personnel communal continue...
Il paraîtrait que les vacataires verraient leur contrat s'arrêter en août. ( même après de nombreuses années)

Où va-t-on?

Réagissons

Anonyme a dit…

O.K on s'organise comment ?

LUPOURVOUS a dit…

A lire absolument, les commentaires 12, 13 et 14 de l'article précédent concernant Madame Barthélémy

Réalité a dit…

Je vais créer 150 emplois par an qui disait Eric le candidat. S'il n'a pas créer grand chose dans ce domaine, on voit ce qu'il détruit.

Anonyme a dit…

Je suis globalement d'accord avec cet article mais Monsieur LAtrasse parle de classe ouvrière. Cela n'est pas restrictif ? Les conditions de travail ont changé, le profil de l'ouvrier a évolué, le monde ouvrier a perdu l'essentiel de son identité.

L'heure n'est-elle pas à l'ouvrier qui n'aspire plus à être ouvrier ? Se référe-t-il toujours à une culture ouvrière ? Cette culture ne trouve plus d'échos auprès des publics populaires, aujourd'hui hétérogènes et qui n'ont pas de conscience de classe. Il ne s'agit pas de la disparition des milieux ouvriers mais de leur recomposition.

Gérard

Anonyme a dit…

Nous pourrions aujourd'hui parler de société segmentée, de publics en marge

Anonyme a dit…

Dans la situation de crise que nous connaissons, les personnes qui voisinent avec le seuil de pauvreté sont particulièrement affectées. ON trouve des enfants sans repères. On rencontre aussi des parents qui peinent à payer.

Anonyme a dit…

Romilly s'enlise dans l'injustice mais que peut-on attendre d'une municipalité sarkozyste ?

Anonyme a dit…

Etre Sarkozyste c'est vivre dans le luxe, passer ses vacances sur un yacht et parler de la pauvreté.

C'est promettre du pouvoir d'achat pendant que son mentor augmente son salaire de 172% ou les indemnités des élus romillons de 28% (comme cela s'est fait en 2008)

Anonyme a dit…

Être Sarkozyste, c'est d'être un père hongrois, être marié à une italienne et se lever contre le péril immigré.

Ou bien alors laisser Kadhafi installer sa tente dans les jardins de l'Elysée et détruire celle des sans-abris qui dorment dans la rue

Anonyme a dit…

Les publics des milieux populaires ne sont pas constitués que de personnes en très grande difficulté. On retrouve également des salariés modestes, par exemples des caissières ou des employés précaires. Cette population actuelle ne correspond-elle pas à la population ouvrière d'autrefois ?

Anonyme a dit…

Et elle a besoin de repères politiques éducatifs et émancipateurs

Anonyme a dit…

"...repères politiques éducatifs et émancipateurs" : en français de tous les jours, ça veut dire quoi ?

Les temps sont durs a dit…

L'heure est à la recession à Romilly, même le Maire n'apparaît que 13 fois dans le dernier bulletin municipal. Il n'a pas réussi à battre son record.

Romilly relève-toi a dit…

Il semble occupé à liquider son personnel comme cet animateur apprécié du public qui vient d'être viré de la commune après plus de 20 ans de service.

Anonyme a dit…

Ce qui est aberrant, c'est le manque de réaction de ce monsieur, des syndicats, du ^personnel, des élus, etc...

Anonyme a dit…

On attend une réaction effectivement, y compris de la classe politique romillonne

Anonyme a dit…

Être Sarkozyste, c'est d'être un père hongrois qui a du fuir son pays parce qu'il avait lui aussi collaboré avec l'occupant nazi. C'est peut être pour cela que notre maire a eu l'idée d'un centre culturel et d'un quartier Paul Belmondo ?? Mais après tout le centre culturel ne va sans doute pas se faire....

triche ginette a dit…

au sujet du licenciement de l'animateur de la ville, licencié aprés 20 ans de loyaux services, il est vrai que c'est scandaleux et on pourrait espérer un soutien de ses collègues, des syndicats etc Quant aux "élus", encore faut-il que l'intéréssé soit d'accord. De source sûre, je sais que jusqu'à présent il ne l'avait pas souhaité. Autre scandale, c'est de ne pas être titularisé au bout de 20 ans de sevice mais pour cela il faut avoir la nationalité française, et ça , c'est un choix individuel et de toute façon ça ne retire rien de l'injustice du non maintien à son emploi. Je suis d'accord à apporter mon soutien à toute action en sa faveur. Triché Ginette

Anonyme a dit…

Nous devrions être une centaine à la mairie samedi matin au conseil municipal avec chacun une pancarte "du travail pour Ahmed". Il y a moyen de faire reculer ce maire, la mobilisation des associations a payé, je ne vois pas pourquoi nous ne le ferions pas reculer une nouvelle fois. Le droit au travail est un droit pour tous.

Il faut refaire un conseil comme celui du 16 octobre tant que l'injustice règnera à ROmilly

Si j'avais su a dit…

C'est con à dire mais avec Triché comme Maire, Ahmed n'aurait pas ces problèmes aujourd'hui.