09/05/2011

ENSEIGNEMENT : SITUATION PREOCCUPANTE A ROMILLY

La situation dans les établissements scolaires devient très préoccupante à Romilly.

Au moins onze postes seront supprimés à la rentrée prochaine dont un psychologue au RASED.

LYCEE JOLIOT-CURIE : - 6 POSTES

- Six postes devraient disparaître au lycée Joliot-Curie dont 3 d'enseignants en place qui se retrouveront sans emploi. Les élèves sont généralement 35 par classes, certaines salles deviennent exigües, ce qui n'est pas sans conséquences sur les conditions de travail. S'y ajoutent un problème de remplacements : ainsi une enseignante absente pour cause de congé maternité n'est pas suppléée depuis plusieurs semaines. Il n'est pas difficile d'imaginer le risque pour des élèves qui vont passer le baccalauréat en juin. Aucune solution, de même, pour remplacer un professeur de sciences et vie de la terre parti à la retraite avant les vacances de Pâques.

LEP DENIS-DIDEROT : - 4 POSTES
- La situation au lycée d'enseignement professionnel n'est guère plus reluisante : moins quatre postes à la rentrée 2011 et la répartition de la dotation horaire globale présentée au conseil d'administration de l'établissement a été refusée. Pour septembre, la mutation d'un professeur de ferronnerie pose problème puisqu'aucun remplaçant n'a été proposé. Le chef d'établissement devra trouver une solution en faisant appel à Pôle-Emploi. Quelle formation auront les postulants ? Que se passera-t-il si le poste n'est pas pourvu ?

DANS LES COLLEGES
- Au collège Paul-Langevin, lors du conseil d'administration de février, la dotation horaire globale n'indiquait pas de suppressions de postes. Surprise quelques semaines plus tard, le rectorat décidait de supprimer le seul poste d'arts plastiques ! Il serait aussi question d'une suppression de poste au collège Le Noyer-Marchand.
- La situation se dégrade également au centre d'information et d'orientation ; les structures de Romilly et ne Sézanne ne feront plus qu'une. Les conseillers seront surchargés de travail et les élèves auront des difficultés pour obtenir un rendez-vous ou des informations. Et ce triste bilan risque d'empirer puisque la politique de l'Education Nationale prévoit la suppression de postes de professeurs pour les prochaines rentrées scolaires.

VIGILANCE DANS LE PRIMAIRE
- Romilly est plus touchée dans le secondaire que dans le primaire : si une suppression de poste est prévue à Gambetta, une ouverture à l'école de Lion est envisagée. Il ressort que l'éducation de nos enfants est gravement remise en cause. Un jeune aujourd'hui en maternelle devra faire face à de mauvaises conditions de scolarité dans les années futures.
- Nos deux lycées sont des atouts pour notre ville, au regard du classement exceptionnel de Joliot-Curie et des formations spécifiques de Diderot. Accueillant des élèves des communes environnantes, tout notre bassin de vie est concerné par leur bon fonctionnement. Mobilisons-nous !

21 commentaires:

Anonyme a dit…

Il faut risposter contre ces suppressions de postes. C'est urgent. Une riposte à hauteur des attaques de la droite réactionnaire, y compris au niveau local.

Anonyme a dit…

Sarkozy et son gouvernement casse l'école publique. Ce sont 16 000 postes d'enseignants qui s'ajouteront aux milliers des années précédentes qui seront supprimés en 2011

Anonyme a dit…

Avec une telle saignée, l'égalité des chances et la réussite pour tous devient un voeu pieu

Anonyme a dit…

Dans tous les établissements ou conseils d'administration, les élus de la majorité municipale de Vuilemin votent cette casse

Anonyme a dit…

A ROmilly, au lycée Curie, une grève des enseignants a été suivie par 70% d'entre eux et avec la FCPE, le mot d'ordre "lycée mort" a connu un réel succès puisque 60% des parents d'élèves s'y sont conformés.

Anonyme a dit…

Il faut donner à l'école publique tous les moyens pour former les citoyens de demain. Temps scolaires, pédagogie et formation des enseignants, moyens financiers.

Anonyme a dit…

Le secretaire d'Etat en charge de la fonction publique assène que 18000 profs dans le primaire ne sont pas directement en relation d'enseignement avec les enfants. Ce Georges Tron est un provocateur, c'est scandaleux

Anonyme a dit…

Mais alors, pourquoi les inspecteurs d'académie ferment-ils 1500 classes ? Pourquoi suppriment-ils des postes de remplaçants et d'enseignants en RASED ?

Rappelons que les RASED travaillent avec les enfants en difficulté.

Pourquoi la scolarisation des tout petits va-t-elle continuer de chuter à la rentrée prochaine ?

Anonyme a dit…

Enseignants, élus, parents d'élèves, nous devons être plus mobilisés que jamais. Nous savons tous ce que sont les conditions d'enseignement et nous voulons donner les mêmes chances de réussite aux élèves. Celles-c i sont mises à mal aujourd'hui.

Anonyme a dit…

Il faut expliquer au ministre que les RASED ne se focalisent pas de manière excessive sur les problèmes de comportement des élèves. Ils sont une aide spécialisée indispensable pour que tous les enfants trouvent leur place dans l'école, mobiliser leurs connaissances et puissent s'investir dans les apprentissages.

Anonyme a dit…

Quant aux doux relents passéistes sur les effectifs de 35 à 40 élèves, une époque où à peine 20% d'une classe d'âge obtenait le baccalauréat, on est en droit d'attendre un peu plus de hauteur de vue de la part d'un représentant de l'Etat

Anonyme a dit…

Fillon et l'enseignement catholique ont conclu un accord concernant le transfert de millions d'euros du budget de l'Education nationale en faveur du privé pour la rentrée 2011

Anonyme a dit…

Concrètement, les écoles confessionnelles pourront compter sur 200 postes d'enseignants supplémentaires. L'enseignement public qui connaît également une augmentation du nombre d'élèves devrait bénéficier d'une dotation de 800 postes si l'on appliquait à la lettre la répartition 80% pour le public et 20% pour le privé.

Anonyme a dit…

IL est scandaleux de savoir que les élèves du public sont laissés pour compte alors que par ailleurs, le public concentre toutes les zones d'éducation prioritaire.

Anonyme a dit…

C'est un arbitrage partisan et injuste de Fillon, ce qui est possible pour le privé devrait l'être pour l'école publique dès maintenant

Anonyme a dit…

Avec 8967 suppressions de postes pour 8300 élèves supplémentaires attendus en septembre prochain, la rentrée 2011 se préparer sous de mauvais auspices. Les mesures de suppressions de postes en maternelles et élémentaires sont dévoilées une à une dans les départements.

Anonyme a dit…

Grèves, manifs, rassemblements, occupations d'écoles...Tout cela se multiplie pour dénoncer l'application de la règle intangible du non remplacement d'un enseignant sur deux partant à la retraite.

Anonyme a dit…

Les élèves les plus fragiles sont encore laissés pour compte alors qu'ils devraient être la priorité de notre système éducatif. Ils n'ont pas à payer la facture de cette politique aveugle

Anonyme a dit…

Sur le plan national, il est facile de remarquer le double discours de parlementaires de droite qui se disent conscients des effets de la baisse des moyens dans l'Education nationale sans pour autant agir

Anonyme a dit…

Sans doute le message du dessus est-il relatif aux députés UMP Gilles Carrez et Olivier Dassault. Le premier a récemment déclaré qu'il n'est plus possible d'appliquer la révision générale des politiques publiques notamment dans l'éducation, tandis que le second assure qu'il n'est plus possible de faire mieux à l'école avec moins de moyens.

Anonyme a dit…

Dans l'immédiat, la FCPE veut obtenir du gouvernement et des parlementaires le vote d'un collectif budgétaire pour l'Education nationale, dès juin, afin que la rentrée de septembre puisse se faire dans les meilleures conditions.