17/09/2012

CINEMA EDEN : ENFIN LA REOUVERTURE !

Après 6 mois de cessation d'activité, les portes de notre cinéma Éden seront de nouveau ouvertes à partir du 22 septembre.

-  Les Romillons et les habitants de notre bassin de vie ont été privés du fait de la suppression de la subvention à l'association qui le gérait. C'est un gâchis dont le maire et sa majorité municipale sont les seuls responsables. En étranglant financièrement la structure, ils ont agi par vengeance envers les opposants à l'hypothétique multiplexe qu'ils souhaitent voir s'installer. La population méritait-elle une punition de la sorte ? Les craintes sur l'avenir de l’Eden demeurent tant que le projet multiplexe n'est pas définitivement écarté. D'ailleurs, son implantation reste un projet flou, mal ficelé. Comment pourrait-il en être autrement ?

- Toutefois, la reprise de la gestion du cinéma Eden en régie municipale n'a qu'un unique objectif pour nos élus : sa fermeture définitive au moment de l'éventuelle ouverture du multiplexe en offrant au promoteur privé les 65 000 entrées réalisées dans notre établissement public. La mise en échec du projet reste cependant probable puisque ce qui a été possible ailleurs peut l'être à Romilly.

- En attendant, le conseil municipal du jeudi 13 septembre a fixé les tarifs du cinéma municipal pour sa réouverture. Le tarif plein sera de 7,20 euros et le tarif réduit de 5,70 euros. Les abonnements contractés avant le mois d'avril 2012 restent valables. Le montant des travaux engagés par la ville durant ces 6 derniers mois a été de 230 000 euros. Reste à savoir s'ils bénéficieront de subventions. Le numérique est opérationnelle, quand à la 3D, « cela se fera »... Wait and see !

LES AUTRES QUESTIONS DU CONSEIL MUNICIPAL :
- Transfert dans le domaine public communal de la voie privée dite rue des cités Bellemère.
- Cession de diverses parcelles communales au lieu dit « les Molinaires », de deux bâtiments au Secours populaire français.
- Acquisition par la ville de neuf parcelles, intégration de la partie restante privée de la rue de l'Union au domaine communal. Renforcement de l'éclairage public impasse du Docteur Roux.
- + 20% ! Revalorisation du taux de redevance communale d'eau potable de 0,5 euro à 06 euro.
- +11% encore ! Le taux de redevance communale d'assainissement passe de 1,75 euro à 1,95 dès le 1er octobre.
- Mise à niveau de la sécurité incendie à l'école Romain-Rolland.
- Programmation du fonctionnement du contrat urbain de cohésion sociale. L'espace situé en face de l'entrée du Lycée Joliot Curie se nommera « Place du Campus ».
- Le parc urbain situé à l'angle de la rue Dunant et du boulevard Robespierre se nommera « Esplanade Emilie du Châtelet ».
- Sollicitation de la région Champagne-Ardenne pour une aide au paiement de l'aménagement du parking Paul Vaillant-Couturier et au final de l'esplanade Émilie du Châtelet.
- Modification du cahier des charges pour l'obtention des « bourses aux permis de conduire » (suppression du critère de l'âge).
- Demande de subvention exceptionnelle pour la maison de justice et du droit, d'une subvention au titre de fonds interministériel de prévention de la délinquance pour la vidéo-surveillance (la gendarmerie utilisera le dispositif également en plus de la Police Municipale).
- Subventions exceptionnelles attribuées au RS10 Tennis (510 euros), à L'AFMR (18 000 euros), à Romilly-Handball (13 000 euros), à la MEFER (10 000 euros).
- Cession de terrain rue Jacquard au Transporteur Ruch à 6 euros le mètre/carré. 7 créations d'emploi sont promises.
- Fixation du coefficient multiplicateur pour 2013 de la taxe communale sur la consommation d'électricité.
- Les travaux de mise aux normes du foyer SNCF sont achevés.

13 commentaires:

Pierre Cadet a dit…

La ville a déjà déboursé 230 000 euros de travaux pour le cinéma sans savoir si elle allait obtenir des subventions. Pour les mêmes travaux, l'association Eden avait déjà eu les accords pour obtenir les subventions. L'Eden va-t-elle devenir un gouffre pour la ville, un gouffre qui aurait pu être évité si la gestion était resté associative ? Affaire à suivre

Anonyme a dit…

Il fallait rouvrir l'Eden au plus vite coûte que coûte. Politiquement, Vuillemin a une gamelle aux fesses avec cette histoire. Maintenant, reste à savoir comment il va payer les pots cassés ?

Anonyme a dit…

Pas de maire des communes de la Communauté de communes des portes de Romilly à la rencontre de Vuillemin et des "forces vives" vendredi dernier. Il y a de l'eau dans le gaz ?

Anonyme a dit…

il y a la réponse avec l'interview du maire d'Ossey dans la presse aujourd'hui

Anonyme a dit…

Il va nous isoler, il n'y aura personne pour payer les infrastructures telle la piscine avec nous et comme nous n'avons pas les moyens en étant seul, il n'y aura plus rien !

Anonyme a dit…

LE tribunal de commerce vient de prononcer la liquidation de Sodimédical une HONTE

De tout coeur avec les salariés

la aussi il s'agit de délocalisation toujours la concurrence entre les salariés à plus grande échellle tout ça pour le profit de quelques uns

RESISTANCE!
Il faut aller vers la coopération et non pas vers la concurrence qui est un poison

Anonyme a dit…

Le tribunal de commerce de Troyes vient de demander la liquidation immédiate de Sodimedical ! Quelle honte. Cette décision est révoltante face au combat exceptionnel et d'une grande dignité des 52 femmes salariées de Sodimedical.


Le Procureur de la République, dans une audience privée sans la présence des salariées et en refusant à leur avocat Maitre Brun de plaider a pris fait et cause pour les patrons voyous de la société allemande et condamne les 52 emplois de Sodimedical.

Condamné à relocaliser l'activité dans l'Aube et à indemniser les salariées, par une décision de justice du tribunal de Reims le 11 juillet 2012, jamais le groupe Lohmann et Rauscher n'a été contraint par la justice d'appliquer ces décisions !

Le Président de la République, François Hollande avait déclaré à Chalons en Champagne le 31 août qu'il prenait "fait et cause" pour le combat exemplaire des Sodimédical. Un ultime recours va être déposé dans les prochaines heures devant le tribunal de Reims pour empêcher l'exécution de la liquidation.


Tels les milliers d'Aubois, les syndicalistes, les militants du Front de gauche, communistes, écologistes, socialistes, les élus de différentes sensibilités qui se sont engagés à leur coté, la République doit protéger ces femmes salariées et leurs emplois, premières victimes des appétits des marchés financiers. Il est encore temps d'empêcher l'intolérable liquidation des Sodimédical.

Anonyme a dit…

Pour la quatrième fois en dix-huit mois, le tribunal de commerce de Troyes a prononcé, mardi 18 septembre, la liquidation judiciaire de l'usine Sodimédical de Plancy-l'Abbaye dans l'Aube, filiale du groupe allemand Lohmann et Rauscher. Ses 52 salariés ne sont plus rémunérés depuis presque un an.

"C'est une décision expéditive, d'autant que ce tribunal avait lui-même décidé en janvier dernier d'attendre les avis de la Cour de cassation sur les demandes de liquidation avant de se prononcer", a déclaré à l'issue de l'audience Philippe Brun, l'avocat des salariés de Sodimédical. L'avocat a immédiatement annoncé son intention de saisir la chambre sociale de la cour d'appel de Reims pour demander la suspension de la décision du tribunal de

En octobre 2011, la cour d'appel de Reims avait déjà annulé une demande de liquidation judiciaire prononcée par le tribunal de commerce de Troyes, en estimant que le groupe Lohmann et Rauscher "avait asphyxié sa filiale Sodimédical en la soumettant à la concurrence interne des usines chinoise et tchèque".

Anonyme a dit…

Les salariés de Sodimédical, majoritairement des femmes, ne sont plus rémunérés depuis bientôt un an, malgré une décision de justice confirmée par la cour d'appel de Reims le 11 juillet, selon laquelle la maison-mère allemande de l'usine française est condamnée à payer les salaires dus et à venir, sous astreinte.

"Alors qu'il n'existe pas de cause économique, qu'il y a des décisions de justice exécutoires sur la relocalisation de l'activité et le paiement des salaires dus par la multinationale allemande, on va demander aux AGS [assurances de garantie des salaires], c'est-à-dire aux contribuables français, de régler la note. C'est un déni de l'Etat de droit", a estimé Me Brun.

A son initiative, les "Sodi" bénéficient depuis début septembre d'aides financières de parrains, dont des élus du Front de gauche, qui leur versent l'équivalent d'un salaire en attendant l'application des décisions de justice. "Depuis le début Lohmann et Rauscher veut se débarrasser de nous sans rien payer et on leur donne satisfaction, c'est écœurant mais on est déterminés à se battre encore", a réagit Angélique Debruyne, porte-parole du comité d'entreprise.

Anonyme a dit…

Quand on pense que la droite romillonne n'a pas voulu voter 1500 euros pour ces pauvres gens de Sodimédical, j'ai honte pour ma ville

Anonyme a dit…

Les SODIS c'est ce soir dans ENVOYE SPECIAL à 20h.45.
Ne zapper pas, les regarder, c'est de l'audience et les soutenir dans leur lutte;

Anonyme a dit…

Sacré populo pour la réouverture de l'Eden ce soir

Anonyme a dit…

un populo venu réaffimer son attachement l'Eden,les membres de l'association de défense du cinéma ont pu le constater.