24/09/2012

LES JEUNES, OUBLIES DE LA SANTE PUBLIQUE


Les jeunes ont des besoins spécifiques, ils doivent être accueillis, informés, soignés sur les questions de la sexualité, de la contraception, du mal-être...

- La politique de santé à leur égard va mal puisqu'aujourd'hui, la recherche du profit supplante le soin aux patients. En 3 ans, l’État a diminué les financements des espaces santé jeunes de moitié (moins de 5 millions en 2012 contre 9,7 millions en 2008). Ils sont tous concernés. La médecine libérale ne leur est pas adaptée et il y aurait plus d'un million de jeunes en situation de mal-être, souvent en rupture de lien social et familial, abandonnés.

- Du côté de la médecine scolaire, la situation n'est guère plus reluisante. Une pénurie qui touche aussi la pédopsychiatrie. Il y a des jeunes qui passent à côté de soins, la précarité déstabilise et entraîne des difficultés qui se répercutent sur le mental. Les étudiants ne sont pas épargnés, seuls 32% ont bénéficié d'une visite médicale dans le cadre de la médecine préventive. Et puisqu'on crée une génération qui ne recourt pas à la prévention, nous risquons à moyen terme une crise sanitaire.

- Le problème d'autonomie financière accroît les obstacles : un jeune trouve son premier emploi en moyenne à 27 ans. Beaucoup se retrouvent dans des structures tels les Restos du cœur ou dans les dispositifs pour pauvres. Une consultation médicale annuelle gratuite à partir de 16 ans avait été annoncée dans le cadre du « plan santé jeunes » 2008-2010, mais elle n'a toujours pas vu le jour. A part « l'élite » toujours bien traitée, on manque de considération pour les jeunes.

17 commentaires:

Anonyme a dit…

+ de la moitié des étudiants vivent avec moins de 400 euros par mois. 1 sur 5 estime que sa santé s'est dégradée depuis l'année dernière. 34% ont renoncé à des soins au cours des 12 derniers mois et 19% n'ont pas de complémentaire santé, un chiffre 3 fois plus élevé que dans la population générale

Anonyme a dit…

Comment faire pour se soigner lorsqu'on a du mal à se nourrir et qu'une consultation à 23 euros chez un généraliste n'est remboursée que 5,90 euros ? C'est le cas quand on n'a ni médecin traitant ni mutuelle.

Anonyme a dit…

Non seulement les étudiants subissent de plein fouet les reculs de l'assurance maladie mais en ayant du mal à accéder aux droits, ils risquent de perdre confiance dans notre protection sociale. Les jeunes devront payer pour leurs aînés des sommes considérables sans peut-être avoir droit eux-mêmes aux garanties dont bénéficiaient leurs parents. Il faut redonner du sens au pacte solidaire propre à notre système et lui permettre d'intégrer des situations nouvelles, notamment la précarisation des jeunes

Anonyme a dit…

43% des filles de 15 à 24 ans ont subi une interruption volontaire de grossesse en 2010. Chez les mineures, les IVG ont augmenté de 22% ces 10 dernières années

Anonyme a dit…

38% des étudiants ont éprouvé un sentiment constant de tristesse et de déprime au cours des 12 derniers mois.

Anonyme a dit…

Ce n'est pas surprenant puisque 15% des adolescents présentent des signes tangibles de souffrance physique, il y a deux fois plus de suicides chez les jeunes en insertion. 56% des tentatives de suicide des jeunes ne sont pas prises en charge. Le suicide est la deuxième cause de mortalité chez les 18-24 ans

Anonyme a dit…

Les jeunes ne sont pas forcément plus mal qu'avant, c'est l'expression de leur souffrance qui a changé. Les symptômes se modifient. Dans une société qui focalise sur le corps et l'image de soi, on voit des troubles alimentaires qu'on ne voyait pas il y a 10ans. On voit plus d'alcoolisation massive et un peu moins de problèmes de cannabis et de scarifications. Néanmoins, le malaise des jeunes est réel, particulièrement, chez les 18-21 ans et cela est nouveau.

Anonyme a dit…

"les jeunes" sont comme le reste de la population
il y a aujourd'hui par exemple plus de suicides chez les salariés et plus chez les retraités

chez"les jeunes" c'est comme le reste de la population il y a d'énormes inégalités
pour certains, les possibilités sont grandes et pour un nombre grandissant les difficultés s'accumulent: problèmes pour les études, pour la santé, pour le travail etc

la grosse question pour la jeunesse c'est qu'il ne semble pas avoir d'idéal porteur et mobilisateur pour aller vers un monde plus solidaire, plus égalitaire, pour d'autre valeurs que le seul argent et le paraitre

pour en fait vraiment donner un sens à sa vie

mais ça viendra peut-être , je ne vois pas d'autre voie pour s'en sortir

Anonyme a dit…

A cause du chomage, ils ot du mal à s'en sortir, à trouver leur autonomie, à quitter le cocon familial.Ils n'ont pas la lisibilité sur leur avenir, c'est une angoisse. Plus de la moitié des jeunes qui font une tentative de suicide ne sont pas pris en charge. Pourquoi ?

Anonyme a dit…

Les jeunes qui tentent de se suicider doivent être hospitalisés. Trop passent entre les mailles du filet. Certains le sont à leur troisième tentative, les deux premières étant passées inaperçues...

Anonyme a dit…

Et on ne peut pas dire que l'Europe que l'on nous prépare va améliorer les choses, pour les jeunes comme pour les autres...

Anonyme a dit…

Le couperet est tombé vendredi 28 septembre en fin de matinée : liquidation.

L’avocat général avait estimé, mercredi 26 à l’audience de référé de la Cour d’appel de Reims, suite à la décision du Tribunal de commerce de Troyes, que «la liquidation de Sodimédical [était] inévitable».

Ce revirement est surprenant et choquant, car fin juin il avait pris fait et cause pour les salariées de Sodimédical. «Je suis à 200% à vos côtés» avait-il déclaré en demandant à Lohmann et Raucher de relocaliser l'activité en France et de payer les salaires des 50 ouvrières de Plancy. La justice ne protège donc pas les travailleurs contre l'appétit des patrons voyous qui peuvent tout se permettre sans être inquiétés puisqu'elle leur donne raison.

Qu’a fait Arnaud Montebourg ? Où sont les assurances de la Garde des Sceaux, Christiane Taubira, de «faire le nécessaire [et de] mettre bon ordre»? Et la promesse de François Hollande de suivre ce dossier avec attention ? Au moment où la barre des 5 millions de chômeurs est franchie, c’est un encouragement pour les patrons, effarant de la part d’un gouvernement de gauche.

Jean-Luc Mélenchon, dans une interview, considère le Président et le Premier ministre comme «les exécuteurs testamentaires de N. Sarkozy». Dans le dossier Sodimédical, ce sont aussi les fossoyeurs. La lutte des Sodis avait permis d’obtenir un jugement sur lequel aurait pu s’appuyer le gouvernement pour légiférer en faveur du monde salarié, en premier lieu par une loi antidélocalisation. A la fermeté, il a préféré le laxisme qui ouvre toutes grandes les vannes de la casse massive d’emplois.

Les Sodis, frappés dans le dos, ont perdu une bataille, mais le monde du travail n’a pas perdu la guerre. La lutte pour l'emploi continue !

Anonyme a dit…

PETIT MEURTRE ENTRE AMIS : Les sodimédical sont liquidés !!
Ainsi donc ce sera l’obscur tribunal de commerce de Troyes aux ordres du MEDEF qui aura eu la tête des Sodis, et cela sans même que le gouvernement ne lève le petit doigt.
Devant
les caméras, A. Montebourg pourra toujours se déclarer en guerre contre les patrons voyous, le monde du travail se rend compte qu’il a capitulé avant même de tirer le 1er coup de feu. Les Sodis qui elles ont mené bataille, avaient déposé sur son bureau un trophée historique : le jugement de la cour d’appel de Reims du 11 juillet 2012 qui, pour la 1ère fois, faisait le lien entre économique entre une filiale et la multinationale donneuse d’ordres et imposait la relocalisation des productions délocalisées en Chine.
Au lieu de brandir le trophée du 11 juillet, Montebourg et le gouvernement en auront été les fossoyeurs. L’effusion de délocalisations va pouvoir continuer : PSA, Sanofi, Arcelor… et demain combien de milliers d’autres ?
Les Sodimédical sont frappées dans le dos. Le coup de poignard a été commandité par le pouvoir en place… Le ministre du Travail avait prévenu leur avocat : « les Sodis ça suffit ! » Visiblement, le gouvernement n’a pas encore compris qu’il est en train de scier la branche sur laquelle il est assis !

Anonyme a dit…

Vous pensez vraiment ce que vous dites ?? !!

Vous pensez que le patron allemand des Sodi s'occupe du gouvernement français ( de Fillon ou de Ayrault) ?

Ce patron ferme son usine parce qu'il a décidé de fermer, peu lui importe ce qu'en pensent les français.

Anonyme a dit…

LE souci est que personne ne fait rien !

Anonyme a dit…

Non le patron ne se soucie pas du gouvernement français et celui-ci le lui rend bien...

Tant pis pour les pauvres gens qui se battent pour garder leur boulot et pour l'emploi en France

Anonyme a dit…

Que croyez-vous qu'un gouvernement peut faire face à des entreprises internationnales ?