18/07/2013

DEUX QUESTIONS A JOE TRICHE

Pourquoi les élus communistes ont-ils saisi le tribunal administratif sur le dossier de l'eau et de l'assainissement ?
Joë Triché : En 2004, des contrats d'affermage étaient conclus entre notre ville et la société Ruas qui sera ensuite reprise par Véolia. Il était alors prévu le remplacement et le financement de 1800 branchements en plomb (945 seulement ont été réalisés à ce jour). Ces travaux étaient financés en 10 ans par les usagers dans le cadre de la part qui revient à la société délégataire des services de l'eau.1 080 000 euros payés par les Romillons devaient permettre de remplacer ces branchements ce qui n'est pas le cas à la fin du contrat que les maires successifs n'ont pas fait respecter. Aujourd'hui, un avenant voté au conseil municipal du 26 avril dernier confie à la ville la réalisation des travaux de substitution. Les contribuables devront encore payer 845 branchements pourtant déjà versés à Véolia. Dans le même temps, Eric Vuillemin renonce à tout recours contre le délégataire en raison d'éventuelles conséquences résultant du non-remplacement de branchements en plomb. Pour ces raisons, nous avons saisi le tribunal administratif. Je regrette également le manque de d'informations au conseil municipal sur cette question. D'autre part, les délibérations au contrôle de légalité (en sous-préfecture) ne semblent pas correspondre au vote du conseil municipal du 26 avril.

La ville doit installer de nouvelles caméras de vidéosurveillance d'ici 2014, est-ce la bonne solution contre la délinquance ?
Joë Triché : D'après mes informations, les derniers chiffres connus sur  la sécurité à Romilly dénotent une hausse de 30% de la délinquance sur les six premiers mois de l'année (chiffre officiel). Tous les domaines sont concernés. Dans le même temps, un recul est observé dans les communes environnantes. Je réitère ce que j'ai déjà dit au conseil municipal : les moyens techniques ne peuvent remplacer les moyens humains sur cette question de première importance pour nos concitoyens. Je précise cependant que les questions de sécurité relèvent d'une mission régalienne de l'Etat et qu'il lui appartient donc d'y consacrer les effectifs et les moyens nécessaires pour assurer la sécurité des biens et des personnes. Je rappelle aussi que la politique "sécuritaire" du maire et de sa majorité représente un coût annuel, à la charge du contribuable Romillon, qui dépasse 500 000 euros (salaires des policiers, fonctionnement du service, etc.), auquel vient donc s'ajouter celui des caméras de surveillance. Une partie de ces dernières sont  installées pour protéger des intérêts privés (entreprises). On est donc bien loin de l'intérêt général.

21 commentaires:

Anonyme a dit…

Bizarrement, les blogs romillons, excepté le vôtre, oublie de parler de la saisie du tribunal par les élus communistes. Qu'est-ce que cela cache ?

Anonyme a dit…

Cartelet et Vuillemin sont autant mouillés dans l'affaire, l'un comme l'autre est couché devant Véolia

Anonyme a dit…

Cartelet et Vuillemin sont autant mouillés dans l'affaire, l'un comme l'autre est couché devant Véolia

Anonyme a dit…

Il semble que Vuillemin ait claironné au dernier conseil municipal que la délinquance reculait à Romilly à l'inverse des communes environnantes.
C'est encore une fois totalement faux

Anonyme a dit…

C'était pour faire avaler la couleuvre des 11 caméras vidéo qu'il va planter en 12 mois dans nos rues. Cela coûte bonbon et ne résoud rien : la preuve en est donnée

Anonyme a dit…

Vuillemin soigne son électorat : vidéo devant les entreprises (il n'y a qu'à voir en quoi roule un élu patron du conseil municipal pour se rendre comte que ces messieurs ne peuvent assurer eux-mêmes leur sécurité...), paiement des études pour l'embellissement du centre commercial Robespierre

Anonyme a dit…

Bientôt, il y en aura des caméras devant la Belle-Idée et pour surveiller la résidence du Sieur Merle ?

Anonyme a dit…

j'ai lu la réponse du maire á votre action concernant Véolia, il semblait énervé notre Eric local ! A moins qu'il ne fasse dans le froc...

Anonyme a dit…

IL FAUT DIRE QUE POUR UN NOTAIRE SE RETROUVER DEVANT UN TRIBUNAL POUR UNE HISTOIRE DE CONTRAT PAS RESPECTÉ, CELA FAIT DESORDRE. FIN DE CARRIERE POLITIQUE ET PROBLEME AU BOULOT EN VUE

Anonyme a dit…

Le gouvernement vient d’annoncer une augmentation de salaires des fonctionnaires les moins payés après des années de blocage total. Marylise Lebranchu doit bien reconnaître que « c’est dur de vivre avec 1100 euros par mois ».
Sauf que l’augmentation n’interviendra qu’en janvier 2014, ne sera que d’environ 20 euros par mois et reposera surtout sur les collectivités locales.

Anonyme a dit…

Conscient que des vacances trop bling-bling feraient tache tandis que le gouvernement impose rigueur et austérité à la population, Hollande a interdit à ses ministres de s’éloigner. Mais ces derniers, soutenus par Ayrault, se rebiffent : « On est crevé », « les vacances c’est sacré », « en plus on a des devoirs de vacances » s’écrient-ils presque révoltés !
Il est vrai que mettre en musique les exigences du patronat, faire des contorsions pour justifier les revirements permanents, prétendre par exemple que l’ANI, se serait pour améliorer le sort des salariés, ce n’est pas du tout repos. Mais moins fatiguant quand même que de travailler à la chaîne, à une caisse de supermarché, ou de faire la queue à pôle emploi.

Anonyme a dit…

Sur toutes les factures d’électricité, il y a une ligne « contribution au service public de l’électricité ». Contrairement à ce que sous-entend son nom, elle contribue très peu aux tarifs sociaux d’EDF. Depuis l’année dernière la majorité de cette contribution va directement dans la poche d’entreprises privées qui vendent leur électricité très cher à EDF sous-prétexte qu’elle est écologique. D’après la Cour des comptes, cela représente près de 3 milliards d’euros sur les 5 milliards collectés au titre de cette contribution !
Développer les énergies nouvelles, d’accord, mais si cela va dans l’intérêt de la population. Et pour cela, qu’on prenne sur les profits d’EDF, Total, GdF-Suez et autres géants de l’énergie !

Anonyme a dit…

Le Medef, vient de transmettre au gouvernement ses propositions de « réformes » des retraites : passage de la durée de cotisation à 44 ans, hausse de la CSG et remise en cause de l’abattement fiscal pour les retraités. Il accepterait une hausse des cotisations patronales de 0,1% à condition que l’ensemble des cotisations patronales de la branche famille - soit 5,4% - passe à la charge des salariés via une hausse de la CSG ou de la TVA !
Pas gêné par un tel « déséquilibre », le porte-parole du patronat affirme : « Le Medef ne se place pas dans une négociation donnant-donnant, où chacun devrait faire des efforts de la même ampleur ».
Le patronat ne cherche pas à enrober son point de vue. Alors prenons exemple sur cette ténacité patronale pour défendre nos retraites !

Anonyme a dit…

Les sociétés d’autoroute augmentent le prix des péages chaque année. La Cour des comptes constate que ces augmentations sont supérieures à l’inflation dans la plupart des cas. Chaque augmentation doit être validée par l’État… mais visiblement celui-ci n’y trouve pas grand-chose à redire.
Construites en grande partie par l’État, qui les a financées puis privatisées, les autoroutes sont aujourd’hui une affaire juteuse pour des groupes comme Vinci, Eiffage, ou encore le géant espagnol Albertis. Vinci, par exemple, a tiré l’année dernière 820 millions d’euros de bénéfices de sa seule filiale Autoroutes.
Des bandits de grands chemins, ça existe ! Aujourd’hui ils rançonnent en toute impunité, ni dans les forêts, ni dans les chemins creux, mais sur les autoroutes !

Anonyme a dit…

L’affaire du financement de la campagne présidentielle de Balladur en 1995 par les « rétro-commissions » liées à la vente de navires militaires à l’État pakistanais avance… à la godille.
Des hommes d’État français versaient, avec l’argent public, des pots-de-vin aux dirigeants pakistanais pour obtenir des marchés et vendre leurs armes. Ces dirigeants pakistanais, en retour, leur rendaient une partie des pots-de-vin sous forme de « rétro-commissions ». L’arrêt brutal de ce trafic a été à l’origine de l’attentat en 2002 contre des ingénieurs et cadres de la Direction des Constructions Navales à Karachi, faisant quatorze morts.
C’est une « affaire d’État » parmi d’autres dont on n’a même pas idée, tant les sommets de l’appareil d’État sont opaque à la population mais par contre intimement liés aux intérêts des grands industriels, financiers et politiciens du haut du panier..

Anonyme a dit…

« Comme quoi, Hitler n’en a peut-être pas tué assez » : c’est la phrase marmonnée par le député maire UDI de Cholet cherchant à expulser des gens du voyage d’un terrain communal. Qu’une personnalité politique de droite puisse tenir des propos aussi choquants est révélateur du climat raciste et anti-Roms entretenu par ces prétendus responsables dans le pays.
A droite, le concours est ouvert entre Estrosi, Le Pen, Copé et les autres à celui qui aura les mots les plus stigmatisants vis-à-vis des Roms et des « gens du voyage ». A gauche, le ministre de l’intérieur fait étalage de sa fermeté en démantelant les campements et expulsant autant sinon plus de Roms que son prédécesseur.
Les violences verbales de ces politiciens démagogues ouvrent les vannes à des actes de violences mortelles.

Anonyme a dit…

Après avoir diminué le taux du livret A à 1,25%, le gouvernement vient d’accorder aux banques la disposition de 30 milliards d’euros issus de ces mêmes livrets. Ces banques pourront ainsi continuer à jouer au Monopoly et prêter ces sommes à 4, 5, 6%... alors que les dépôts du livret A sont censée financer essentiellement le logement social.
Pour justifier ce gigantesque détournement de fonds, le ministre des Finances prétend qu’il faut aider les banques à consolider leurs fonds propres. Il affirme aussi que la Caisse des Dépôts a de toute façon plus d’argent qu’il n’en faut pour le logement social !
Comme si il n’y avait pas d’autres priorités que d’apporter de l’argent frais pour alimenter la spéculation !

Anonyme a dit…

Henri Alleg, journaliste et militant du PCF, vient de mourir. En juin 1957, directeur du quotidien Alger républicain, il était arrêté par les parachutistes et torturé pendant un mois.
Il rédigea en prison la Question, le récit glaçant des sévices subis. Saisi et interdit dès sa publication en 1958, la Question circula clandestinement.
Mais il faut rappeler que l’armée avait reçu les pleins pouvoirs de Guy Mollet, chef socialiste du gouvernement.

Anonyme a dit…

Le cours de l’action PSA a gagné près de 50% en six mois. Il faut dire qu’il était tombé bien bas. Mais le « marché », comme on dit pour parler des spéculateurs, salue ainsi la « bonne réalisation du plan de restructuration » c’est-à-dire les profits à venir sur fond d’un marché automobile qu’ils prétendent maintenant stable.
12 000 suppressions d’emplois pour choyer les actionnaires et les spéculateurs : cela a rapporté combien de millions par emplois liquidé ?

Anonyme a dit…

Je constate que sur ce blog, on adore taper sur les socialistes.

Vous préférez la gestion UMP ?

Que reprochez-vous à Hollande ?

De ne pas avoir nommer de camarades à son gouvernement ?

Anonyme a dit…

Non, ses résultats...comme 80% des Français, il y a même des voix qui s'élèvent chez les camarades socialistes, tu n'entends rien, tu ne vois rien ?