02/09/2015

LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE LA CGT A ROMILLY

Philippe Martinez au siège de l'union locale CGT de Romilly
Rentrée sociale sur les chapeaux de roues pour la CGT auboise et locale avec la venue à Romilly-sur-Seine, mardi 1er septembre, de Philippe Martinez, secrétaire général de la première centrale syndicale française.

De retour d’un colloque à la Foire de Châlons-en-Champagne, il s’est d’abord rendu au technicentre SNCF, accompagné par Gilbert Garrel, secrétaire général de la fédération des cheminots, de David Morin, secrétaire général de l’Union départementale et de Christophe Latrasse, secrétaire général de l’Union locale de Romilly.

Un débat rassemblant 150 personnes s’est tenu dans une salle réservée par le syndicat, la direction du site s’étant opposée à une visite du technicentre. Le point de la situation au retour des congés d’été sera ainsi le début d’une nouvelle mobilisation des cheminots sous des formes encore à définir. L’impact social et économique de la restructuration du technicentre SNCF sur la ville de Romilly sera également au cœur des prochaines décisions d’actions de la CGT.

Les dirigeants cégétistes se sont ensuite rendus à l’Union locale de Romilly pour un débat avec les militants réunis. Pour la CGT, c’est encore une journée proche de travailleurs du département de l’Aube, avant d’autres jours de mobilisations, comme le 23 septembre, journée de mobilisation nationale pour les libertés syndicales et la journée interprofessionnelle du 8 octobre. Sans oublier les 120 ans de la CGT qui seront dignement fêtés le 19 septembre à l’Auberge de Jeunesse de Rosières-près-Troyes.

Débat avec les cheminots du technicentre SNCF

7 commentaires:

Anonyme a dit…

Le beauf de Cabu à Romilly. MDR

Anonyme a dit…

mdr, mdr ? Il doit sacrément te gêner pour que tu t'acharner ainsi sur lui

Anonyme a dit…

Ce n'est qu'un pantin du gouvernement qui ne risque pas de gêner les patrons. Une fois de plus je plains les gogos qui suivront le syndicat.
Je félicite la centaine de clairvoyants qui ont décidé de demander leur mutation. Eux au moins sont sûr d'être bien reclassé contrairement aux moutons qui se feront baladés par les syndicats et leur allié coco.

Anonyme a dit…

Courage, fuyons et tant pis pour les générations à venir, sauvons nos intérêts, et tant pis pour la ville de Romilly qui va subir les affres.

Anonyme a dit…

LA CGT SOUHAITE REVENIR SUR QUATRE POINTS ESSENTIELS ABORDÉS LORS DE CETTE CONFÉRENCE DE PRESSE :

1- LA CGT SE BAT POUR LA PAIX PARTOUT DANS LE MONDE.

Chacun sait que l’issue de la situation tragique qui prévaut en Syrie ne peut être que politique. Il est temps que la France parle avec tous les pays qui sont susceptibles d’accélérer cette issue.

La CGT déplore que le Président de la République envisage, après une phase dite de renseignement, de bombarder des sites en Syrie.

Quand sa famille est sous les bombes, même si c’est suite à un dommage « collatéral », la seule issue est de fuir.

Nul doute que cette politique jettera de nouveaux nombreux réfugiés sur les routes !

2 - L’UNION EUROPÉENNE ET LA FRANCE EN PARTICULIER DOIVENT PRENDRE LEUR PART DANS LES CONSÉQUENCES DES SITUATIONS CRÉÉES EN GRANDE PARTIE PAR LES PUISSANCES OCCIDENTALES.

Dans ce contexte, la CGT rappelle haut et fort que l’asile est un droit.

LA FRANCE, COMME LES AUTRES ETATS SIGNATAIRES DE LA CONVENTION DE GENÈVE, N’A PAS À CHOISIR QUI AURAIT L’AUTORISATION DE LE DEMANDER.

Il s’agit d’accueillir dignement et de répondre favorablement, dans toute la mesure du possible, aux demandes formulées par les demandeurs d’asile.

Ce qui suppose la révision du règlement de Dublin qui oblige aujourd’hui chaque réfugié à demander asile dans le premier pays qu’il aborde.

Consentir à accueillir immédiatement en France, comme l’annonce François Hollande, seulement quelques centaines de réfugiés, aujourd’hui en Allemagne, et à terme 24 000 sur deux ans, c’est bien peu au regard des capacités d’accueil de notre pays.

3 - LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE CONTINUE DE PARLER DE L’ILLISIBILITÉ DU CODE DU TRAVAIL.

Mais ce qui gêne la lisibilité du Code du Travail, c’est avant tout la multitude de dérogations qui ont été imposées au cours des années par les employeurs ! Et François Hollande voudrait faire de ces dérogations, la règle !

LA CGT RÉAFFIRME QUE LE CODE DU TRAVAIL EST LE SOCLE MINIMAL DE GARANTIES COLLECTIVES.

Il doit être applicable à tous. Les négociations à l’entreprise doivent améliorer ces garanties, pas les fouler au pied !

SALARIÉS ET EMPLOYEURS NE SONT PAS À ÉGALITÉ DANS L’ENTREPRISE. C’EST LA CONDITION MÊME DU CONTRAT SALARIAL.

Il est temps que nos gouvernants arrêtent de jouer les illusionnistes en inventant une réalité qui n’existe pas. Ce n’est pas pour rien que la première cause de faible syndicalisation en France, c’est la peur de se faire discriminer, voire licencier !

3 - LA CONFÉRENCE COP 21 SUR LE CLIMAT QUI SE TIENDRA EN DÉCEMBRE À PARIS, PEUT ÊTRE UN FORMIDABLE LEVIER POUR RELEVER LES DÉFIS CLIMATIQUES, MAIS CHACUN CONSTATE QUE LES ENGAGEMENTS PRIS PAR LES ETATS, DE CONFÉRENCE EN CONFÉRENCE, NE SONT PAS TENUS.

La CGT et tout le mouvement syndical international seront très attentifs aux préparatifs et au déroulement de cette conférence, dont les conséquences engagent des millions d’emplois dans le monde.

Anonyme a dit…

Le numéro 1 de la CGT Philippe Martinez a affirmé lundi que la mobilisation du 8 octobre pour les salaires et l'emploi était également un appel pour "changer de cap" et "de gouvernement". Le secrétaire général de la CGT a dénoncé sur France Info la "mauvaise réforme" du droit du travail, annoncée dans la matinée par le président de la République. "Beaucoup des attentes du patronat" ont été "mises en avant" par François Hollande, a-t-il assuré.
Avec des accords collectifs (de branche ou d'entreprise) plus forts que la loi, "vous pourrez avoir des droits différents pour les salariés", a mis en garde Philippe Martinez. "Le salarié citoyen ne sera plus égal devant la loi, il n'aura pas la même loi, pas le même code du travail selon l'entreprise", a-t-il dénoncé. Pour faire reculer le projet du gouvernement, a-t-il prévenu, "il faut que les salariés interviennent", notamment lors de la mobilisation du 8 octobre organisée conjointement avec deux autres syndicats, la FSU et Solidaires.

Anonyme a dit…

L'objectif du rassemblement ? "C'est changer de cap, changer de gouvernement", a assuré M. Martinez. "Le problème, c'est la crise", pas l'épaisseur du code du travail, selon le patron de la CGT, qui a revendiqué "autour de 670 000, 680 000" adhérents. L'alternative est simple : "Soit on continue à déréglementer, à donner des aides aux gros patrons", "soit on inverse une tendance, on change de route et on favorise la consommation, en augmentant les salaires, en réduisant le temps de travail" un projet qu'il faut défendre "plus que jamais", a-t-il conclu.