23/10/2015

CONFÉRENCE DE PRESSE DU 15 OCTOBRE

Nous publions le texte intégral de l'intervention de Pierre Mathieu, lors de la conférence de presse donnée le 15 octobre, par les élus communistes du Conseil municipal et la section romillonne du PCF.

Situation de l'emploi à Romilly
La situation ne cesse de l’emploi ne cesse de se dégrader au plan national et notre bassin de vie se trouve particulièrement saccagé. C’est le résultat patent de l’échec des politiques menées par le gouvernement et au niveau européen. L’obsession de réduire la part consacré aux salaires, l’amputation des moyens que l’Etat doit aux collectivités territoriales pour assurer les missions qu’il leur a confiées, la mise à mal des entreprises et services publics font plonger la croissance et grimper inexorablement le nombre de chômeurs et contribuent à une insécurité et un appauvrissement généralisés. Les derniers chiffres du chômage montrent, mieux que tout, l’ampleur du désastre. 1 982, c’est le nombre de demandeurs d’emplois (catégories A, B, C) sur la commune de Romilly-sur-Seine, chiffre publié par la DIRECCTE le 5 octobre dernier. Un chiffre en augmentation de 7,1% en un an et de 100,2% en 7 ans ! Au niveau de la Communauté de Communes des Portes de Romilly-sur Seine, le nombre de demandeurs d’emplois atteint désormais 2 318 avec la même progression galopante.

Technicentre SNCF
Notre bassin de vie déjà accablé par les conséquences des délocalisations d’entreprises n’a pas besoin d’une nouvelle saignée industrielle et d’un nouveau choc qui ferait plonger durablement notre territoire. C’est pourquoi la question de l’avenir industriel du Technicentre SNCF et du nombre des emplois cheminots qui doit y être affecté est vitale. Il ne peut être question d’accepter en l’état le scénario de la SNCF qui met purement et simplement fin à l’activité industrielle d’entretien et de réparation des trains et qui propose, en l’état actuel de nos informations, de réduire de près de 300 emplois le nombre de cheminots travaillant sur place. L’engagement de SNCF Développement de mobiliser 1,5 millions d’euros de prêts sans intérêt et 500 000 € de subvention pour « accompagner » la création de nouveaux emplois apportés par d’autres porteurs de projets ne peut être considéré comme un « solde de tout compte » entérinant la perte de près de 300 emplois cheminots et exonérant l’entreprise publique de revoir une copie qui est en l’état inacceptable.

C’est la raison pour laquelle nous avons refusé, lors du conseil municipal du 24 septembre, de cautionner l’adoption d’un protocole d’intention préalable à la rédaction d’une convention d’attractivité territoriale et de redynamisation du bassin de vie de Romilly-sur-Seine car ce protocole reprenait, en s’y limitant, le projet de la SNCF avec en plus l’intention de mobiliser des fonds des collectivités pour l’accompagner tout en excluant purement et simplement les représentants syndicaux des cheminots des modalités de suivi du dossier. Cette volonté d’avancer à marche forcée pour rendre notamment irréversible la fermeture de l’activité industrielle de réparation de matériel ferroviaire doit être d’autant plus combattue que seront prochainement rendues les conclusions de l’étude demandée par les organisations syndicales pour des propositions alternatives permettant de continuer de disposer de capacités industrielles et nombre d’emplois cheminots élevé. Dans l’attente de ces conclusions et pour pouvoir en tenir compte, nous demandons aujourd’hui :
- qu’un moratoire soit mis en œuvre par la direction SNCF sur son actuel plan,
- que monsieur le maire de Romilly ne signe pas le protocole délibéré par le CM du 24 septembre et qui pour être valable doit être délibéré de manière concordante par les autres collectivités CCPRS (où il n’a pas été présenté à ce jour) Conseil départemental et conseil régional qui a fait connaitre publiquement ses désaccords et ses attentes. 
- la réunion d’un conseil municipal extraordinaire pour soutenir des propositions qui soient à la hauteur du maintien du nombre d’emplois cheminots actuel et de la poursuite de l’activité industrielle du technicentre. 
- L’intervention de l’Etat pour que la SNCF reconsidère ces choix et respecte mieux notre territoire au regard de sa situation. 

Ce dossier n’est pas simplement un dossier local. Il a une dimension nationale. Il concerne au premier chef la SNCF, mais l’Etat, qui est son autorité de tutelle et qui définit la politique des transports ferroviaires et les moyens accordés à celle-ci, se doit aussi d’intervenir. Si les charges de travail évoluent au sein de l’activité TGV SNCF, il n’en demeure pas moins que d’autres, en rapport avec l’entretien et la réparation du matériel ferroviaire, peuvent être affectées à l’établissement de Romilly, reconnu pour la qualité de son travail, qui a bénéficié d’importants investissements ces dernières années et qui est particulièrement bien positionné en proximité de la région Ile de France. Des propositions existent pour assurer l’avenir du Technicentre et ses emplois :
- Affectation des nouveaux trains achetés par l’Etat pour les TET (dont ceux qui seront affectés à la ligne Paris-Troyes-Belfort), partie des nouvelles rames IDF, autres série de matériels… Des possibilités existent.
- Implantation de l’atelier PMR sur l’actuelle emprise des ateliers avec son embranchement ferroviaire.
- Un projet sérieux et beaucoup plus ambitieux pour la déconstruction du matériel ferroviaire assuré par des cheminots.

A quelques semaines de la tenue de la COP21, voilà un dossier concret qui devrait permettre au gouvernement de passer des paroles aux actes. Pour lutter contre le “tout camion” (qui transporte désormais la quasi-totalité du fret dans notre pays), pour réduire de manière significative les gaz à effet de serre (GES), notre pays a besoin de la poursuite d’une politique ferroviaire ambitieuse et s’inscrivant dans le long terme et non d’une politique à la petite semaine visant à remplacer le train par des cars comme l’impulse monsieur Macron.

L’action des cheminots qui, depuis le premier jour, peuvent compter sur notre soutien, a déjà permis d’améliorer un peu les propositions initiales de la SNCF, mais nous sommes encore loin, très loin du compte. La mobilisation la plus large des salariés et de la population de notre bassin de vie est essentielle pour obtenir des décisions qui soient à la hauteur. Sur le programme de SNCF Développement, nous pensons d’abord que l’entreprise devrait d’abord consacrer ses moyens, ses forces, ses fonds à l’avenir et au développement du Technicentre. Ensuite, s’agissant de fonds d’une entreprise publique, la transparence d’utilisation des fonds, leur efficacité se doit d’être la règle et si des projets doivent être aidés, il faut qu’ils participent réellement à la création nette d’emplois qui s’inscrivent dans la durée. Nous proposons qu’une commission de suivi soit mise en place qui regroupe l’ensemble des parties concernées.

L’amélioration de la situation de l’emploi sur le bassin de vie exige que l’on ne commence pas par perdre des centaines d’emplois comme cela peut être le cas avec le Technicentre SNCF. Et lorsque le territoire compte près de 2 500 demandeurs d’emplois, il est indispensable que de nombreux autres puissent se créer en veillant surtout à ne pas opposer les dossiers et à créer des divisions qui n’ont pas lieu d’être.

Coq Sportif
Les emplois annoncés pour le Coq sportif n’ont pas pour nous vocation à remplacer partiellement les emplois supprimés au Technicentre. Et sur ce dossier, il conviendrait de disposer de plus amples informations au-delà des déclarations. S’agit de créations nouvelles d’emplois ? De transferts d’emplois ? Du retour d’emplois délocalisés ? Dans quelles conditions sont attribués les fonds de SNCF Développement ? A quelle structure ? Lors du Conseil municipal du 24 septembre, le maire a indiqué avoir affecté, en accord avec SNCF Développement, la totalité de l’enveloppe disponible sur le projet du Coq Sportif. Quelques jours plus tard, il informait la CCPRS de l’intervention de SNCF Développement sur un autre projet lié à l’arrivée prochaine d’une entreprise de l’agroalimentaire sur "Aéromia". Comment est-ce possible, si la totalité des moyens est déjà affectée au projet du Coq sportif ?

Finances locales
L’actualité, c’est aussi la discussion sur la loi de finance qui s’engage au Parlement et donc les moyens qui seront ou non accordés aux collectivités. Le mois de septembre et ce début d’octobre sont marqués par les actions des élus et des citoyens pour exiger un moratoire sur la baisse des moyens accordés aux collectivités. Bien entendu, nous participons à ces actions et partageons cette exigence. Mais pour nous, il faut aller plus loin et redonner véritablement les moyens financiers aux communes de remplir leurs missions, de pouvoir réaliser leurs investissements et assurer leurs dépenses de fonctionnement qui concrètement font “tourner” l’économie réelle, créent de nombreux emplois non délocalisables et qui sont socialement utiles. Nous faisons une proposition concrète :
- attribuer immédiatement les milliards d’euros offerts au patronat au titre d’un CICE, qui ne crée aucun emploi, pour le rétablissement des dotations aux collectivités.

Localement, nous alertons la population en amont de la construction du budget 2016 et sur la base de l’expérience de l’an dernier où Eric Vuillemin a pris appui sur une politique gouvernementale critiquable, pour rajouter de l’austérité à l’austérité et prendre des mesures qui ne se justifiaient pas. Nous rappelons que, concernant Romilly, et compte tenu de moyens accrus qu’elle a reçu au titre d’une augmentation de la Dotation de Solidarité Urbaine, la commune a reçu, en 2015, 93 468 € de plus de l’Etat par rapport à 2014 et a bénéficié d’une rentrée supplémentaire de 138 966 € au titre des impôts locaux.

Nous rappelons qu’Éric Vuillemin a fait voter par sa majorité, à partir de 2016, une hausse de 96 € par contribuable sur laquelle nous lui demandons de revenir. Nous ne connaissons pas encore toutes les données pour le budget 2016, mais nous appelons à prendre les devants pour que ne se renouvellent pas les mauvais coups de l’an dernier. C’est indispensable car le conseil municipal du 17 octobre est appelé à attribuer les DSP (Délégations de service public) de l’eau et de l’assainissement pour les 6 prochaines à Véolia avec à la clef de nouvelles augmentations.

16 commentaires:

Anonyme a dit…

En Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine, qui de la droite ou de l'extrême droite, au coude à coude au premier tour, l'emportera au soir du second tour des élections régionales, où les préoccupations économiques et sociales détermineront pour une large part le vote des électeurs ? Le sondage BVA, publié à un mois et demi des élections régionales (6 et 13 décembre), indique que la liste d'union (Républicains, UDI, MoDem) est susceptible d'arriver en tête au soir du second tour, et donc de gouverner la future région. Elle est créditée pour l'heure de 37 % des voix devant la liste FN (33 %) et la liste de gauche (30 %). La droite bénéficierait d'une dynamique entre les deux tours, en progressant de six points, le FN obtenant également un gain, mais inférieur de moitié.ne,

Anonyme a dit…

Dans ce contexte, l'enseignement principal de l'enquête serait l'échec annoncé de la gauche, qui dirige à ce jour deux des trois régions aujourd'hui fusionnées. Et ce dès le premier tour pour lequel la liste Richert est créditée de 31 %, talonnée par la liste Philippot (30 %). Mais compte tenu de la marge d'erreur (2,5 %), l'ordre d'arrivée des deux premiers semble incertain. La liste Masseret est clairement distancée avec 19 %.

Anonyme a dit…

La gauche paie ses divisions : la totalité des intentions de vote offre un score voisin de chacune des listes de droite et d'extrême droite. La liste Front de gauche (Patrick Perron, maire d'Algrange) obtiendrait 7 %, devançant d'un point la liste écologiste menée par l'ex-députée européenne Sandrine Bélier. Les intentions de vote en faveur des autres listes sont largement inférieures aux 5 %.

Mais la gauche, pas franchement aidée par le climat national, paie aussi pour sa gestion régionale. Le taux de satisfaction le plus faible enregistré sur le territoire se situe en Champagne-Ardenne (35 %), score partagé avec la Picardie (rattachée aujourd'hui au Nord-Pas-de-Calais). La Lorraine plafonne à 36 % de citoyens satisfaits, comme l'Ile de France. A contrario, les plus satisfaits de la gestion de leur région sont les Alsaciens (54 %), seule région actuellement dirigée par la droite.

Anonyme a dit…

La fidélité des électeurs qui auront exprimé leur préférence au premier tour semble acquise pour Richert (98 %), un peu moins pour Philippot (95 %) ; elle s'annonce plus fragile pour Masseret (93 %) qui bénéficiera d'un report inégal des électeurs du Front de gauche (60 %) ou des écologistes (72 %), qui se réfugieraient dans l'abstention (respectivement 28 et 18 %). 12 % des électeurs FDG se partageraient entre la droite et l'extrême droite. 5 % des électeurs de Bélier se porteraient sur la liste Richert, 2 % sur le FN.

Anonyme a dit…

Parmi les personnes interrogées, un tiers n'a pas exprimé d'intentions de vote. C'est dire si les jeux entre la droite et l'extrême droite restent ouverts. Mais pas seulement : quelle sera l'attitude de la gauche si le FN apparaît en capacité de l'emporter ? Maintien, retrait, appel à la fusion avec la liste Richert ? Que répondra la droite ? Le débat est loin d'être clos. D'autant que le souhait de victoire du FN atteint son plus haut niveau en Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine (un quart des électeurs) et dans le Nord (28 %).

Anonyme a dit…


« Voilà qui donne tort à tous ceux qui nous prédisaient un score à moins de 5 % », jubile Patrick Peron. S'il jure ne pas se satisfaire d'un résultat de 7 % d'intentions de vote au 1er tour, jugeant même « l'objectif des 10 % pas irréaliste », le chef de file du Front de gauche savoure tout de même l'écart avec les 3 % obtenus lors des régionales 2010. Certes, à l'époque, le PCF avait rallié la bannière de Masseret dès le 1er tour, laissant celle du Front de gauche aux petites formations de la gauche de la gauche. Tout de même, l'époque a changé. Peron pointe « la désolation dans l'électorat de gauche » qu'il impute aux orientations gouvernementales. Les 30 % d'intentions de vote recueillies par le FN ne l'étonnent guère : « Ça n'est pas une surprise, juste une confirmation », soupire le maire d'Algrange, qui a encore en mémoire « les nombreux duels imposés par le parti frontiste » lors des départementales. « Cela prouve qu'il y a un gros boulot à faire auprès de la population. » Lui veut croire tout de même à un sursaut de la gauche possible. L'addition des voix lui ouvre l'espoir d'ancrer la région dans le giron de la gauche. « A condition de se rassembler au 2nd tour comme nous le proposerons. » Masseret a beau avoir prévenu – « Si pas de fusion au 1er tour, pas de fusion au 2e » – Patrick Peron croit le sortant « trop fin politique » pour en rester là.

Anonyme a dit…

Une salve du politologue en charentaise.
Il a rien inventé, suffit de lire les articles de presse à ce sujet.
Cette rubrique est une rubrique "commentaire" : un commentaire, ça veut dire qu'il faut parfois penser par soi-même. Visiblement un exercice au-dessus de ses forces.

Anonyme a dit…

Les diviseurs de la gauche sont Hollande ; Valls avec leur politique libérale. Qu'ils fassent une politique bien à gauche et elle sera rassemblée . En 1945 dans une France ravagée par la guerre on a été capable de faire la sécurité sociale et bien d'autres conquètes pour le peuple. Aujourd'hui dans une France riche, 5eme puissance économique du monde, plus rien ne serait possible pour le monde du travail. C'est cela qui divise la gauche car celle qui est aux affaires elle n'a d' yeux que pour le MEDEF et la finance . Et le PS a validé cette politique à son récent congrès de Poitiers.

Anonyme a dit…

Belle phot illustrant l'article, très paritaire!
C'est un peu faite ce que je dit mais ne faite pas ce que je fais!

Anonyme a dit…

Et l’extrême gauche qui sait qu'elle sera toujours dans l'opposition, fait des promesses intenables.

Pas grave puisqu'elle n'aura jamais à les tenir !!

Anonyme a dit…

Comme Vuillemin, tu n'as qu'à lire son programme pourtant pas si vieux...

Anonyme a dit…


Vrais chiffres chômage Septembre 2015, 5 000 chômeurs de moins, 305 800 radiations ce mois

Moyenne de + 25 300 chômeurs par mois, au cours des 9 premiers mois de l'année.

6 447 000 privés d'emploi et travailleurs occasionnels officieux, toutes catégories confondues, + 3 949 100 invisibles qui n'entrent pas ou plus dans les statistiques officieuses

total : + de 10,39 MILLIONS de chômeurs en France (fourchette basse), et autant de pauvres largement sous les seuils de pauvreté.

Anonyme a dit…

Radiation des listes A,B,C,(D,E) de Pôle Emploi par motifs, pour le seul mois de Septembre 2015 :

- Défauts d'Actualisation (bugs informatiques + oublis + des découragés non indémnisés) : 212 900, 44,4 % des sorties des listes. (+ 7,7 % sur 1 an)

- Radiations Administratives (les punis) : 43 000, 9 % des sorties. (-9,7 % sur 1 an)

- Autres Cas (morts, suicidés, emprisonnés) : 49 900 et 10,4 % des sorties. (+ 5,3 % sur 1 an)

soit 305 800 radiés des listes (63,8 % des sorties) ce mois pour autres motifs que :

- Stages parking : 39 900, 8,3 % des sorties. (-2,2% sur 1 an)

- Arrêts maladie, maternité, départs en retraite : 38 900, 8,1 % des sorties. (+ 5,4% sur un an)

- Reprises d'emploi déclarées : 95 200, ne représentent que 19,8 % des sorties des listes de pôle emploi. ( + 5 % sur 1 an )

Anonyme a dit…

Demandeurs d'emploi par catégories :


A : 3 547 800 -0,7 % ( + 3,1 % sur 1 an ).
B : 717 000 +1,2 % ( + 6,3 % sur 1 an ) travailleurs pauvres moins de 78 heures.
C : 1 157 900 +1,5 % ( + 14,8 % sur 1 an ) travailleurs pauvres de + de 78 heures.

D : 279 800 -3,5 % ( -0,1 % sur 1 an ) stages parking, occupationnels etc.
E : 408 800 +0,8 % ( + 3,9 % sur 1 an ) contrats aidés etc.

TOTAL : 6 111 300 ( données corrigées ), hors DOM TOM, soit + 5,4 % sur 1 an, 5 000 chômeurs de moins, par rapport à aout.

TOTAL, dom-tom compris : 6 447 000 ( page 15 du rapport de la DARES, lien en bas de page ).

Anonyme a dit…

Des chiffres qui parlent :

Chômage Longue durée (entre 2 et 3 ans) : + 6,4 % sur 1 an.
Chômage Très Longue Durée + de 3 ans : + 17,8 % sur 1 an.

Chômage des 50 ans et +, + 9,9 % sur 1 an.

+ d'1 chomeur inscrit à pôle emploi sur 2 (52 %) ne perçoit AUCUNE INDEMNITE, ni ARE (allocation retour à l'emploi), ni allocation de solidarité (ASS, AER)

Offres d'emploi disponibles, dernier chiffre connu : 469 663, environ 150 000 collectées via pole emploi, les autres via des "partenaires" privés, certaines pouvant apparaitre 4 fois, d'autres sont fictives et/ou mensongères (remplissages de candidatures de boites d'intérim, annonces faussement classées en CDI, etc).

Vrai visage du Medef a dit…

Anton Molina avait occupé plusieurs postes au service presse du Medef. Evincé en juillet 2013, peu après l'élection de Pierre Gattaz à la tête de l'organisation patronale, il attaque aujourd'hui son ancien employeur aux Prud'hommes. Il dénonce un "licenciement abusif" et réclame 750.000 euros d'indemnités.