22/10/2015

DANY BOUTEILLER S'ADRESSE A L'ANACR ET A LA FNDIRP

Madame la Présidente, Monsieur le Président,

J'ai lu avec attention le compte-rendu de votre conférence de presse, relatée le 15 octobre dans L'Est-Eclair et Libération-Champagne.

Je ne vous cache pas mon indignation concernant les propos prêtés à monsieur le maire : « Eric Vuillemin rappelle que la commission municipale chargée de la dénomination des rues a décidé à l'unanimité que la place du monument aux morts porte le nom de place des Fusillés et des Victimes de guerre ». « C'est une décision soutenue par l'opposition et même Dany Bouteiller s'était prononcé en faveur de cette proposition. Il a voté contre par la suite au conseil, comprenne qui pourra ».

Chacun pense ce qu'il veut de la communication de monsieur le maire, je lui reconnais son assurance effrontée à toute épreuve, mais il n'est pas question pour moi de me laisser salir sans réagir à ses assertions contraires à la vérité. Si les paroles que lui porte la presse locale de ce 15 octobre reflètent fidèlement ses propos, ce dont je ne doute pas, je tiens à rétablir certaines vérités.

Je ne me suis jamais prononcé en commission municipale contre ou en faveur de la proposition de dénomination de la place du monument aux morts afin qu'elle porte le nom de « place des fusillés et des victimes de guerre », tout simplement parce qu'il n'y a pas eu de vote sur cette question. J'ai suggéré de demander l'avis des associations d'anciens combattants, ce que j'ai rappelé au conseil municipal du 24/09/2015.

Malheureusement, cela n'était toujours pas le cas deux jours avant ce conseil d'après les responsables associatifs que j'ai consultés. Je me suis abstenu lors du vote du conseil du fait du flou de cette proposition qui ne distingue pas les victimes de guerre alliées à celles des forces ennemies qui ont tenté de saboter nos droits, notre liberté en envahissant notre pays de manière barbare.

D'autre part, je soutiens les associations et les fédérations nationales d'anciens combattants de la Résistance, des déportés et internés résistants et patriotes qui s'élèvent contre l'exclusion des fusillés qui ne sont pas reconnus comme victimes de guerre. Elles peuvent compter sur mon soutien au sein du conseil municipal, c'est pour moi un devoir.

Je vous prie d'agréer, Madame la Présidente, Monsieur le Président, mes respectueuses salutations.

1 commentaire:

M J a dit…

Quand on connait le Maire (élu grâce au FN) il ne faut pas s'étonner qu'il ne veuille pas dénommer une rue pour le souvenir des 15 jeunes Romillons Martyrs et fusillés de Creney. Il renvoie l’ascenseur aux populistes lepénistes.