11/04/2016

110 MANIFESTANTS CONTRE LA LOI EL KHOMRI ET POUR L'EMPLOI


« La situation est insupportable » a déclaré Christophe Latrasse au nom des syndicats CGT de Romilly et de Nogent-sur-Seine en introduction au rassemblement du 9 avril à la Bourse du travail.

- Les entreprises ont retrouvé leurs «marges» mais elles persistent à utiliser comme «variable» l'emploi afin de répondre aux demandes de rentabilité élevée des actionnaires. Ainsi et parmi de nombreux autres dispositifs, le CICE, pour l’essentiel, a fait baisser de 36,4% l’impôt sur les sociétés en France. Alors que très petites et petites entreprises, notamment, ont besoin de fonds pour se développer, les banques préfèrent réaliser des profits dans les circuits financiers et laissent à l’Etat et aux collectivités territoriales le rôle d’«apporteurs» de fonds. L’argent du contribuable doit en priorité être utilisé pour défendre et promouvoir l’emploi, soutenir la croissance réelle et réaliser des investissements utiles aux territoires et aux populations.

- Parallèlement, les salaires, les allocations, les pensions demeurent faibles, la pauvreté et la précarité se développent rapidement dans notre bassin d'emploi. 2015 fut « sobre », avec près de 30 000 chômeurs dans l'Aube : 12,6% de la population.

- Dans notre secteur, les destructions s'amplifient : le démantèlement du technicentre SNCF fait disparaître environ 250 emplois cheminots, la SIRC à Marigny-le-Châtel (90 personnes) est fermée, de même que Franprix (10 salariés) et bientôt le non-remplacement de 29 employés communaux à la mairie de Romilly, entre autres. Alors que l'emploi reste la préoccupation principale des Français, le Medef en veut toujours plus et, avec ses relais dans les lieux de pouvoir, œuvre à dynamiter le Code du travail et les acquis sociaux afin d'asservir le monde du travail aux exigences du capital.

La loi El Khomri empirerait la situation
- Elle faciliterait les licenciements, précariserait les jeunes, les femmes, s'attaquerait au temps de travail et au montant de la rémunération des heures supplémentaires, amoindrirait les prérogatives de la médecine du travail, tirerait vers le bas les indemnités fixées par les prud’hommes, remplacerait les textes favorables aux salariés par d'autres favorables au patronat et au libéralisme. Comme partout en France, les manifestants rejettent ce projet et exigent un Code du travail du XXIème siècle, progressiste et digne.

- Un nouvel appel à la mobilisation est lancé pour le 28 avril à 17 heures à la Bourse du travail de Romilly avant que le projet de loi soit débattu à l’Assemblée Nationale au début du mois de mai. Les semaines à venir seront donc décisives pour tout faire basculer et pour que le front du refus qui s’exprime permette d’obtenir son retrait.

35 commentaires:

Anonyme a dit…

PLUS DE 200 MANIFESTATIONS EN FRANCE, C'EST LA PREUVE QUE LA MOBILISATION NE FAIBLIT PAS

Anonyme a dit…

N'est-ce Hollande qui promettait justice sociale, pouvoir d'achat, retraites, emploi ?

Anonyme a dit…

Maintenant, il prend parti pour le MEDEF au dépend des travailleurs, chômeurs, précaires, retraités et pensionnés en imposant l'austérité

Anonyme a dit…

Les profits d'hier ont permis la spéculation qui alimente le chômage d'en ce moment, la destruction de l'emploi industriel dans notre secteur en est le parfait exemple.

Anonyme a dit…

L'argent public doit être contrôlé, un contrôle pour contraindre l'employeur à embaucher, investir, et pour la recherche et le développement. Depuis 2012, on observe 1 100 000 chômeurs supplémentaires, soit près de 6,5 millions de privés d'emploi toutes catégories confondues à ce jour

Anonyme a dit…

Une vingtaine de personnes opposées à la "loi travail" ont perturbé la séance de dédicaces de Pierre Gattaz, le patron du Medef, organisée au Vésinet.

Anonyme a dit…

La séance de dédicaces de Pierre Gattaz organisée à la maison de la Presse du Vésinet ce samedi 9 avril ne s’est pas tout à fait déroulée comme prévu. En effet, une vingtaine de personnes ont fait irruption dans la librairie pour tenter d’empêcher le président du Medef de continuer à dédicacer son dernier ouvrage intitulé « la France de tous les possibles ».
Hostiles au projet de loi sur la réforme du travail, porté par la ministre Myriam El Khomri, les manifestants sont restés face à Pierre Gattaz en lançant des slogans “La loi travail, on n’en veut pas”, tout en empêchant les clients d’atteindre le patron du Medef.

Malgré l’ambiance très tendue qui régnait dans la librairie, ce dernier n’a pas souhaité interrompre la séance de dédicaces et n’a quitté les lieux qu’à midi, heure prévue de son interruption.

Anonyme a dit…

Ouah!!! C'était pas la foule des grands jours à Romilly.
Mais j'y pense, je vois beaucoup de drapeaux CGT, ce n'est pas le même syndicat qui défendait bec et ongle le technicentre SNCF avant que son leader accepte de partir aux conditions qu'il critiquait?

Anonyme a dit…

Non seulement les Présidents et gouvernements successifs n'ont pas inversé la courbe du chômage mais Valls a fait inverser la courbe de l'espoir et fait monter électoralement l'extrême-droite.

Anonyme a dit…

Il est temps de ré-industrialiser, de voter une loi contre les licenciements boursiers

Anonyme a dit…

Aide à la recherche d’emploi, bourses, couverture santé, logement… Le premier ministre, Manuel Valls, a présenté aux organisations de lycéens et d’étudiants, réunies à l’hôtel Matignon lundi 11 avril en fin de matinée, une série de mesures pour lutter contre la précarité des jeunes à l’entrée sur le marché du travail. Des mesures applaudies par les syndicats d’étudiants et de lycéens, qui affichent toutefois toujours leur opposition à la réforme du code du travail.

Anonyme a dit…

Les Panama Papers ont révélé la façon dont certaines élites utilisent le secret pour cacher leurs activités financières. Ce secret permet à de riches individus de ne pas payer leur part normale d’impôts, mais il permet également à la grande criminalité de se financer, de l’esclavage humain à la vente d’armes illégales en passant par le financement du terrorisme.

Quand de riches individus ou des criminels cachent leur argent des services fiscaux, cela ne les rend pas plus riches, cela rend les autres plus pauvres. Ce qui n’est pas collecté pour l’impôt manque aux budgets publics pour financer des services essentiels tels que la santé, l’éducation ou la protection de l’environnement.

Anonyme a dit…

Les révélations montrent comment de très grandes banques ont organisé la création de sociétés écrans dans les paradis fiscaux. 365 banques, parmi lesquelles la Société générale, HSBC, UBS ou encore la Deutsche Bank ont créé plus de 15 000 sociétés offshores pour des clients fortunés. Les banques sont les complices des paradis fiscaux, fers de lance de l’injustice.

Depuis plus de 20 ans, comme magistrate ou parlementaire européenne, nous affrontons cette injustice fiscale et démocratique. Ce système a de très puissants soutiens, mais la mobilisation citoyenne a le pouvoir de mettre fin à l’injustifiable. Le temps du secret, celui du verrou de Bercy, des régulations européennes frileuses et de l’impunité des banques et des intermédiaires doit prendre fin.

Anonyme a dit…

Demandons que les gouvernements européens poursuivent en justice les banques et les intermédiaires qui laissent leurs clients cacher leurs actifs dans des paradis fiscaux sans informer les administrations fiscales des agissements suspects de citoyens européens.

Anonyme a dit…

Dans son 13ème rapport consacré au bien-être des enfants, des pays riches, l'UNICEF constate une fracture de plus en plus béante entre les plus démunis et les autres. Un domaine dans lequel la France affiche des résultats particulièrement inquiétants.

Anonyme a dit…

Pour renforcer le financement de l’aide sociale en Seine-Maritime mis en péril par les politiques gouvernementales successives, la nouvelle majorité de droite au Département applique désormais une directive d’austérité prise fin 2011 sous l’ancien président socialiste. Son objet : intégrer à ce financement tous les revenus des personnes handicapées placées en foyer, y compris leur argent de poche !

Anonyme a dit…

Vous pouvez depuis hier retrouver la section locale du Parti Communiste Français sur facebook sous le nom de PCF Romilly sur Seine

Anonyme a dit…

L’accès à un logement conditionne bien d’autres droits. Ainsi, il est indispensable d’avoir un logement pour pouvoir étudier, travailler ou fonder une famille. La santé et les conditions d’habitat sont également liées, souvent tragiquement. C’est pourquoi la sécurité sociale du logement nous semble être l’une des conquêtes les plus importantes pour le progrès social dans l’avenir. Concrètement, il s’agit d’une caisse de solidarité alimentée par les bailleurs, les locataires et l’Etat et qui a vocation à faire appliquer réellement le droit au logement. Cette caisse indemnise un ménage pendant une période déterminée lorsqu’un accident dans la vie le met en situation de risque de perdre son logement.

Anonyme a dit…

Les banques, qui bénéficieraient directement de cette solidarité –puisqu’elle éviterait les défauts de paiement sur les remboursements de crédits- devraient également participer au financement à travers une cotisation sur les prêts immobiliers. Enfin, l’Etat, garant de la cohésion nationale, devra aussi y prendre sa part. Ainsi, la fin des expulsions n’est pas simplement le rêve de quelques militants que l’on considère trop souvent comme égarés dans l’utopie. C’est un objectif réalisable grâce à une proposition simple, juste et crédible.

Anonyme a dit…


Sur l’ensemble des critères d‘inégalité, la France occupe le 28e rang sur 35 pays de l'UE/OCDE, juste au-dessus de 5 autres pays européens : la Belgique, la Bulgarie, l'Italie, le Luxembourg et la Slovaquie.

Si on constate qu’en matière de revenus, les inégalités entre les enfants sont relativement faibles, cela ne doit pas occulter les mauvais résultats pour l’éducation, où la France se situe presque à la dernière place du classement (35e sur 37) en terme d’écarts. Concernant les problèmes de santé, la France est 23e sur 35 pays de l'UE/OCDE et enfin 28e sur 35 en matière de satisfaction dans la vie. Ce qui signifie qu’il existe un fort taux d’enfants qui ne sont pas satisfaits de leur vie, et un grand fossé entre les moins satisfaits et leurs pairs.

« Ce décalage est tout à fait préoccupant, » affirme Sébastien Lyon, Directeur général de l’UNICEF France. « Le problème ne se situe pas à un niveau seulement économique : il s‘agit plutôt d’un déploiement inégal des services et des ressources au détriment des enfants les plus vulnérables, ayant pour conséquence une accumulation des difficultés pour ces derniers. »

Anonyme a dit…


Le Bilan Innocenti 13 recommande aux gouvernements de mettre fin aux politiques en silos et de faire porter les efforts sur les enfants les plus pauvres. Il s’agit en priorité de :

• Protéger les revenus des foyers avec les enfants les plus défavorisés.
• Améliorer la réussite scolaire des enfants les moins avantagés.
• Promouvoir et soutenir des modes de vie plus sains pour tous les enfants.
• Prendre en compte le bien-être subjectif.
• Placer l’équité au cœur des programmes pour le bien-être des enfants.

« Le Bilan rappelle clairement que le bien-être des enfants quel que soit le pays, n’est pas la conséquence inévitable de circonstances individuelles ou du niveau de développement économique, mais dépend de choix politiques » a déclaré Sarah Cook, la directrice du centre de recherche de l’UNICEF – Innocenti. « Devant l’impact à long terme des inégalités, il est très clair que les gouvernements doivent avoir comme priorité d’améliorer le bien-être de tous les enfants, afin qu’ils aient toutes les chances de réaliser leur potentiel. »

Anonyme a dit…

Francois Hollande voulait mettre en perspective la dernière année de son quinquennat. A défaut d'horizon, on a eu droit à un marathon d'explications qui ne parlent plus à personne.
L'échec de sa politique et la somme des renoncements et des trahisons depuis 2012 sont une réalité qui, à un an de la prochaine présidentielle, a été le fil conducteur d'une émission crépusculaire.

Anonyme a dit…

Comment faire croire à une proximité avec le monde du travail alors qu'il s'est appliqué à gaver le patronat ? Comment parler à la jeunesse en menant une politique aggravant sa précarisation ? Comment parler à la gauche après une politique aussi régressive ?

Anonyme a dit…

Alors que François Hollande tente désespérément de renouer le dialogue avec les femmes et les hommes de gauche, le ministre du Travail vient, en trois mots, de rappeler la réalité de ce pouvoir. "S'il le faut" dit François Rebsamen, le gouvernement allongera la durée des cotisations pour la retraite. "S'il le faut", voilà le condensé d'un renoncement complet, d'une pensée en manque d'imaginaire et d'idées neuves, d'un alignement sur la droite et le MEDEF, d'une trahison abyssale des valeurs et des combats de gauche. "S'il le faut" , on sent bien François Rebsamen allant plus loin encore. Macron et sa loi de déréglementation y travaille avec enthousiasme.

Anonyme a dit…


Le retour à une retraite à 60 ans, acquis historique de la gauche, est plus que jamais nécessaire. Il passe par une cotisation sur les revenus financiers des entreprises et des banques au même taux que la cotisation sociale patronale assise sur les salaires. Tout le contraire de la politique actuelle du gouvernement.

Anonyme a dit…

Selon un sondage, 64% des Français ont une mauvaise opinion du MEDEF ALORS QUE SEULEMENT 15% DES SONDES ONT UNE BONNE OPINION DE GATTAZ. Enfin, 33% souhaitent que le gouvernement tienne davantage compte des revendications du MEDEF. A force de s'en inspirer, le gouvernement a nourri l'overdose

Anonyme a dit…

Emmanuel Macron a fait une cachotterie en annonçant la création de son mouvement «En marche». Il a omis de préciser que l'adresse légale de son association était le domicile privé du directeur de l'un des principaux clubs patronaux. Le président du Medef, Pierre Gattaz, juge l'initiative « rafraichissante ».

Anonyme a dit…

Alors que la mobilisation contre la loi El Khomri prend de l’ampleur, les exemples de violences policières et d’arrestations arbitraires se multiplient pour tenter d’étouffer la contestation.

Anonyme a dit…

Si l’abus de gaz lacrymogènes, tirs de Flash-Ball et autres coups de matraque n’a pas grand-chose de nouveau dans l’univers de la répression des mouvements sociaux, ce qui semble particulièrement gêner les forces de l’ordre est la propension des manifestants à filmer leurs actions. Dans plusieurs cas où les victimes de violences ont témoigné, celles-ci ont expliqué que le fait qu’elles aient filmé ou photographié les actions des policiers a semblé être l’un des facteurs déclencheurs des violences à leur encontre. Preuve de la nervosité des forces de l’ordre à voir leurs actions enregistrées, des journalistes, pourtant clairement identifiés comme faisant partie de la presse, ont également reçu des coups

Anonyme a dit…


Plusieurs organisations syndicales et associations ont dénoncé l’usage disproportionné de la répression policière. « Il est légitime que la jeunesse manifeste son inquiétude face à un projet qui met en cause son avenir. Rien ne justifie que la violence s’exerce contre les manifestants et il appartient au gouvernement de faire en sorte que les jeunes et les salariés de ce pays puissent manifester dans de bonnes conditions », a rappelé la Ligue des droits de l’homme dans un communiqué

Anonyme a dit…

Le gouvernement a présenté le 11 avril dernier, des mesures importantes en faveur des jeunes (Aide à la Recherche du Premier Emploi, surcotisation des CDD, amélioration de la rémunération des apprentis, revalorisation des bourses, prolongation du droit aux bourses, création de places en BTS….). Pour les organisations CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL ces annonces sont le fruit des fortes mobilisations des jeunes, à l’appel des organisations lycéennes et étudiantes au côté des salariés. Elles répondent aux revendications portées de longue date par les organisations de jeunesse. Les organisations seront particulièrement vigilantes sur la mise en œuvre de ces mesures pour améliorer la formation et l’insertion à l’emploi des jeunes.

Anonyme a dit…

Pour autant, le désaccord sur le projet de loi reste entier. Et le 9 avril a permis à des milliers de personnes de toutes catégories sociales n’ayant pu se mobiliser jusqu’ici de s’inscrire dans le mouvement. L’opinion publique soutient cette mobilisation et de nombreuses initiatives se multiplient au niveau local. Le gouvernement doit poursuivre dans la voie du dialogue amorcé avec les organisations de jeunesse. Il doit aussi écouter les organisations de jeunesse et de salariés qui restent toujours opposées à la loi Travail.

Anonyme a dit…

Depuis plus d’un mois, les étudiant-es, lycéen-nes, salarié-es, privé-es d’emploi et retraité-es sont mobilisés pour exiger le retrait du projet de loi Travail en discussion au parlement. Le droit du travail doit aujourd’hui prendre en compte nombre d’enjeux (évolution technique et technologique, émergence de nouvelles technologies d’information et de communication, du numérique, transition écologique, évolution des besoins de la population...) et en mesurer les transformations induites sur le travail. L’enjeu est offrir des garanties et des droits en conséquence aux salariés des secteurs privé et public.

A terme, cette remise en cause de pans entiers du Code du travail risquerait d’avoir aussi des conséquences sur le statut de la Fonction publique alors que les agents vivent déjà des situations dégradées.

Anonyme a dit…

Les organisations syndicales dénoncent l’entêtement du gouvernement à maintenir son projet de loi Travail. Il doit les recevoir et entendre les revendications des salariés : emploi, salaires et pensions, temps de travail, protection sociale, garanties collectives, conditions de travail, égalité professionnelle femme/homme, santé au travail, médecine du travail, formation permettant des créations d’emplois stables et de qualité, droits et libertés syndicales… des propositions porteuses de progrès social et correspondant à la réalité du travail d’aujourd’hui et de demain.

Car dans un contexte de crise aggravé par une politique d’austérité, lutter contre la flexibilité, contre la précarisation des emplois est une nécessité.

Les organisations syndicales (CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL) appellent l’ensemble des salarié-es, privé-es d’emploi, étudiant-es, lycéen-nes, retraité-es à se mobiliser à nouveau par la grève et à participer massivement aux manifestations le 28 avril prochain.

Anonyme a dit…

Dès à présent, elles appellent à l’organisation d’assemblées générales dans les entreprises et administrations pour assurer le succès de cette journée et décider de la poursuite de l’action pour obtenir le retrait de la loi et l’obtention de nouveaux droits. Elles se saisiront du 1er mai, pour donner à cette journée de solidarité internationale, un caractère particulier en pleine mobilisation contre le projet de loi Travail.