11/01/2017

21 commentaires:

Anonyme a dit…

La gauche de transformation la plus bête du monde a-t-elle élu résidence en France ? Il semble bien que ce soit le cas.

Absence de dialogue au cœur du Front de gauche, démarches et stratégies concurrentes, maladresses et querelles personnelles, logiques partisanes reprenant le dessus sur le besoin de rassemblement, incapacité à intégrer significativement les forces citoyennes que nous voulions agréger…, l’année écoulée à bien failli enterrer définitivement l’unité que nous construisions patiemment et parfois difficilement depuis 2005 pour créer un rassemblement à vocation majoritaire : le Front de gauche.

Anonyme a dit…

Bien sûr, le Front de gauche que nous avons connu a vécu. Parce que nous n’avons pas su le faire évoluer vers une véritable force politique et citoyenne. Parce que la création de la France Insoumise a été une façon de l’enterrer, et tout autant la tentation permanente du PCF d’une recomposition avec un Parti socialiste supposé capable d’un retour à gauche miraculeux.

Anonyme a dit…

Notre gauche qui avait su se rassembler, est divisée comme jamais depuis 10 ans. Pourtant, devant l’imminence de la catastrophe, les militantes et militants d’Ensemble ! de la France Insoumise et du PCF ont finalement réussi à faire l’unité sur une candidature commune à la présidentielle, structurante dans le paysage politique. Cela a été une très bonne nouvelle.

Mais alors que nous commençons, nombreux, à entrer dans cette campagne, autour d’un candidat, d’un programme, l’Avenir en commun, et avec des apports importants comme le pacte d’engagement commun proposé par le PCF, la division resurgit par la fenêtre.

Anonyme a dit…

Dans de nombreuses circonscriptions, les déclarations de candidatures concurrentes se multiplient. Des hommes et de femmes qui ont en commun tant de propositions et qui vont tout faire pour que Jean-Luc Mélenchon fasse le meilleur score à la présidentielle, pourraient s’affronter aux législatives. Qui peut comprendre cela ? Qui peut comprendre que l’idée d’un campagne autonome tourne à un affrontement absurde ? Qui peut exiger qu’on se soumette à une Charte qui n’aurait pas été discutée en commun ? Il y a derrière tout cela beaucoup plus de cuisine que de politique et le résultat sera désastreux si nous voulons des élus, des voix et des points d’appuis pour résister et construire.

Anonyme a dit…

L’appel à Faire front commun lancé en septembre a contribué pour une part significative à parvenir à un choix raisonnable et porteur d’une candidature commune à la présidentielle. Face à la droite et à l’extrême droite, nous ne pouvons pas nous permettre le luxe de la division aux législatives. Les électeurs ne pourraient en aucun cas l’admettre. Dans les 577 circonscriptions, les 10.000 signataires de notre appel œuvreront inlassablement dans les prochains jours et les prochaines semaines pour que les campagnes présidentielles et législatives soient menées ensemble, dans un même mouvement, et aboutissent à des candidatures uniques aux législatives, discutées et assumées ensemble.

Anonyme a dit…

j’adhère à l’essentiel de cet appel.
Insoumis, je ne pense pas que la F.I ait été créée pour enterrer le Front de Gauche. Celui ci l’était déjà après les propos de votre porte parole Olivier Dartignoles et les démêlés électoraux suicidaires et ridicules que nous avons connus localement; la FI est un mouvement ouvert largement et le PCF aurait pu contribuer à la développer et à l’enrichir comme certains communistes l’ont fait mais en nombre insuffisant. Le travail programmatique de la FI d’un coté et la consultation PCF de l’autre sont de bons outils que nous aurions pu promouvoir en commun si le sectarisme militant et l’aventure des primaires ne nous avaient divisés encore plus.

Anonyme a dit…

Procès Goodyear. Plusieurs centaines de travailleurs s’étaient rassemblés ce 11 janvier devant le tribunal d’Amiens pour soutenir les 8 de Goodyear. Quand le verdict de la honte est à nouveau tombé – une relaxe et huit condamnation à des peines de prison – un même cri de colère contre une justice de classe et un procès politique. Une indignation reprise par les réseaux sociaux exprimant la solidarité populaire avec les ouvriers de Goodyear Amiens Nord, frappés par l’exploitation capitaliste, par la fermeture scandaleuse de leur usine puis par une justice inique et politique. Si les peines sont notablement réduites par rapport au jugement de première instance qui avait vu la condamnation à de la prison ferme des 8 de Goodyear, le verdict est très loin de la relaxe qui était attendue au regard des faits. De la relaxe demandée par les 171 000 signataires de l’appel des Goodyear.

Anonyme a dit…

Deux études ont été publiées récemment, dont nos concitoyens doivent avoir connaissance, tant elles en disent long sur la répartition des richesses et l’injustice sociale dans notre pays.

Le 20 décembre 2016, l’Observatoire des inégalités annonçait que la France comptait 1 million de pauvres de plus qu’il y a dix ans, principalement en raison du chômage de masse, que ce gouvernement promettait pourtant d’enrayer.

Aujourd’hui, 8,8 millions de personnes survivent avec moins de 840 euros par mois, et un peu plus de la moitié d’entre elles est âgée de moins de 30 ans, alors que ce gouvernement disait faire de la jeunesse sa priorité.

Quinze jours plus tard, le 6 janvier, le quotidien La Tribune publiait une autre étude s’intéressant, celle-ci, aux dirigeants des 120 plus grandes entreprises françaises, telles que Total, Axa, BNP ou Carrefour. Selon ses conclusions, ces grands patrons perçoivent une rémunération moyenne de 9 589 euros par jour quand le salaire médian est de moins de 1 800 euros par mois et qu’un salarié payé au SMIC gagne péniblement moins de 1 200 euros.

Ce sont ces mêmes grands patrons qui, en usant de tous les moyens juridiques que vous leur avez offerts avec les lois Sapin, Macron et El-Khomri, notamment, exigent aujourd’hui de leurs salariés qu’ils travaillent toujours plus – en soirée, la nuit, le dimanche. Les contreparties sont dérisoires au regard de la dégradation de leurs conditions de vie, mais ces salariés, en raison des bas salaires, de la précarité galopante et du chantage à l’emploi, n’ont pas d’autre choix que de se plier à ces exigences inhumaines.

Allez-vous continuer à constater, sans agir sérieusement pour les combattre, les fraudes fiscales, les placements financiers dans les paradis fiscaux et les injustices sociales flagrantes qui gangrènent notre société ?

Anonyme a dit…

« Les entreprises du CAC 40 ont distribué aux actionnaires 56 milliards en 2016 ».

La pratique de distribution des étrennes semble reculer au fil des années, sauf en ce qui concerne les dividendes distribués aux actionnaires.

Quelques extraits de l’article du journal LES ECHOS valent leur pesant de cacahuètes. La première phrase d'un papier donne le ton : « Année faste pour la rémunération des actionnaires, en 2016 les entreprises du CAC 40 ont distribué pas moins de 55,7 milliards d’euros sous forme de dividendes et de rachat d’actions (…) ce n’est pas un record, mais presque puisqu’elles se sont rapprochées des 57,1 milliards distribués en 2007, juste avant la crise financière ».

Sanofi, Total, Vivendi occupent le haut du tableau, mais les banques et les assureurs réalisent une belle année.

L’article poursuit avec cette bouffée d’optimisme, en 2017 les dividendes distribués par le CAC 40 au titre de 2016 pourraient encore progresser au vu de la hausse de 11 % des profits au premier semestre.

Mais la hauteur de distribution des bénéfices atteint un niveau déjà extrêmement élevé : 57 % contre 51 % l’an dernier et c’est là où le journaliste a cette phrase incroyable : « ce qui peut interpeller sur l’utilisation que ces entreprises font de leurs bénéfices ».

Tiens, si le journaliste des Echos se sent interpellé… il doit y avoir comme un problème. Je ne résiste pas à l’envie de citer une dernière phrase : « La plupart des actionnaires réinvestissent cet argent une fois leurs impôts payés. Ils n’achètent pas de gros cigares ».

On ne peut manquer, à ce stade, de rapprocher ces résultats mirifiques de la hausse misérable du SMIC il y a quelques jours, sans coup de pouce…

Anonyme a dit…

Les actionnaires du CAC 40 ne réinvestissent pas avec leur argent mais avec celui qu'ils ont volé sur la richesse créée par le travail; chaque année 2100 milliards d'euros(PIB). Plus de 300 milliards sont destinés aux actionnaires. Donc assez d'austérité et de sacrifices. L'argent, notre argent, est là pour répondre aux besoins populaires. Toute promesse , tout discours qui ne s'attaque pas réellement à la finance c'est du vent pour tromper le peuple. Joé Triché

Anonyme a dit…

Le Conseil national du PCF s'est réuni aujourd'hui samedi 14 janvier 2017 pour débattre des échéances électorales à venir et pour ratifier un certain nombre de candidatures pour les élections législatives, de candidats communistes ou soutenus par le PCF.

Une première liste de 253 candidats désignés ou soutenus par le PCF a été adoptée à 91% par le Conseil national.
D'autres candidats seront dans les jours et les semaines à venir désignés par le PCF.

Les communistes sont d'ores et déjà en campagne, dans les territoires, partout en France, pour rassembler autour de ces candidats et en faire élire le maximum, pour soutenir la candidature de Jean-Luc Mélenchon à l'éléction présidentielle.

Anonyme a dit…

Tout un symbole. C’est sur les terres sarthoises du candidat de la droite, que Jean-Luc Mélenchon a consacré, mercredi soir, un meeting à la protection sociale. Devant 2 400 personnes, plus que la salle du palais des congrès du Mans ne pouvait en contenir, le candidat de la France insoumise a déroulé ses propositions pour une « sécurité sociale intégrale », fustigeant les velléités de privatisations de François Fillon mais aussi du candidat d’En marche !, Emmanuel Macron.

Anonyme a dit…

INFO LE POINT.FR – Maxi-bazar au CE d'EDF
Le puissant comité d'entreprise du secteur énergétique vient d'éviter la rupture de trésorerie, grâce aux lumières de la CGT. Mais le paquebot tangue toujours.
Les électriciens et les gaziers de France ne le savent certainement pas, mais ils ont été à deux doigts de vivre un mauvais Noël. Il y avait plein de petits paquets explosifs placés sous le sapin de leur puissant comité d'entreprise – la Caisse centrale d'activités sociales (CCAS) de l'énergie…

A la CGT, on pourfend les banques et le grand capital, mais on fait appel à eux quand on est au fond du trou. De toutes façons, comme ils continueront à gérer en communistes, le trou se creusera de nouveau et là, il n'y aura plus rien à vendre pour le combler. La CGT et le PCF sont des vestiges de l'ère préhistoriques et l'extinction est proche. Il faut mettre un terme au financement du CE d'EDF par les factures de français. Il ne faut sauver ni la CGT, ni le PCF. Le salut de la France est à ce prix.

Anonyme a dit…

@10:23

... "les plombs vont bientôt sauter ! ... "
... Cela mériterait la première de couverture de tous les prochains magazines... Mais sans doute pouvons nous toujours rêver !...

... Depuis fort longtemps, en ce qui concerne les "villages vacances" ou autres colonies gérées dans le temps par les comités de très grandes entreprises, leur gestion a été soit abandonnée, soit confiée à des organismes privés extérieurs, "crise oblige"... Cela a permis aux membres de ces comités de réintégrer les fonctions pour lesquelles ils avaient été embauchés... Ce qui est loin d'être le cas de tous ceux qui sont détachés depuis "des années", au sein d'EDF, et qui se payent des vacances de prince, pendant que nous, aujourd'hui même, nous recevons les newsletters d'Engie, pour nous montrer solidaires des risques de carence énérgétique... Il parait que rire vaut un steak... Je vais me forcer !...

Anonyme a dit…

d accord avec 11:19
Les pouvoirs et les moyens financiers exorbitants accordés à des organisations syndicales obsolètes, politisées, irresponsables et incompétentes, tuent les entreprises françaises. La pseudo "représentativité syndicale" est un leurre, alors que moins de 5% des salariés français sont syndiqués. La Loi a introduit dans les entreprises de véritables soviets, qui paralysent l'économie française et tuent l'emploi.

Anonyme a dit…

Les chiens aboient, la caravane passe !

Anonyme a dit…

@10h23

Même rampant, le communisme est bien présent en France !

Le drame est qu'il s'appuie sur des garanties démocratiques (qu'il a, bien entendu, détournées, notamment au travers de la notion d'avantages acquis), ce qui le rend quasi impossible à combattre ! Ce qui veut dire qu'à l'inverse du mur de Berlin, celui de Paris n'est pas près de s'écrouler !

Triste tableau que celui dressé par cet article !

Et encore, le pire des scandales n'est même pas abordé : celui de la rémunération des 3800 "salariés" : ils sont, bien entendu, mis à disposition par l'entreprise concernée ! Et là, on ne parle pas d'emplois fictifs : ce serait la pire des calomnies au pas des soviets !

Anonyme a dit…

46 milliards de dividendes distribués par les entreprises du CAC 40, notre système de santé au bord de l’explosion face à une épidémie de grippe. Ces deux informations suffisent à caractériser la situation actuelle. Elles traduisent le niveau de contradiction atteint aujourd’hui par l’opposition capital/travail.
Cette exacerbation des antagonismes de classes souligne au plus profond l’importance de l’apport communiste dans la période.

Anonyme a dit…

Le défaut apparu dans la cuirasse de Fillon dont l'entrée en campagne a buté sur la protection sociale et les moyens du service public nous fournit une occasion rêvée de mettre en avant l'importance de la réforme du financement de la protection sociale proposée par le Parti Communiste Français et de son projet de sécurisation de l'emploi et de la formation, au lieu de la fusion I.R/CSG ou du revenu universel. Deux mesures qui visent en fait à contourner l’essentielle remise en cause du capital financier. Car il est bien joli de louer les vertus de la sécurité sociale mais comment ignorer que son originalité fondatrice repose sur son financement et sa gestion, ce qui en fait un projet communiste. Revenir sur un de ces 2 fondements, c’est finalement trahir la portée révolutionnaire de la sécu.

Anonyme a dit…

Avoir des élus communistes, un Parti communiste n’est pas un but en soi ; pour faire face aux assauts du patronat, des multinationales, des marchés financiers et des politiciens à leur service, les luttes des travailleurs et de notre peuple ont besoin d’une force qui montre qu’une autre civilisation est possible, qu’on peut agir dès aujourd’hui pour remettre en cause radicalement le capitalisme, sa façon de produire les richesses et de faire croître la productivité, sa façon d’organiser les pouvoirs dans l’entreprise, dans la société, dans la famille, dans la culture…

Unknown a dit…

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