06/01/2017

LOI TRAVAIL
EN 2017, ABROGEONS LA LOI TRAVAIL

Pétition lancée par le Groupe Communiste Républicain et Citoyen au Sénat.

Au printemps dernier, nous avons été des millions à nous opposer à la loi Travail. Aujourd’hui, alors qu’elle entre progressivement en application, nous demandons son abrogation. Cette loi a été imposée à coup de 49,3 au mépris de la démocratie, au mépris d’un puissant et long mouvement social soutenu par une majorité de nos concitoyens et contre lequel le gouvernement n’a pas hésité à déployer des forces policières hors-norme, recourant parfois à une répression d’une rare brutalité.

Mesure phare, l’inversion de la hiérarchie des normes qu’elle instaure constitue un recul social sans précédent. Avec elle, le Code du travail et les garanties collectives chèrement acquises volent en éclats. Les salariés se voient imposer la loi patronale dans chaque entreprise. Les licenciements sont facilités, les heures supplémentaires peuvent être moins payées, la médecine du travail est encore affaiblie, les syndicats contournés. Cette loi n’est rien d’autre qu’une loi de soumission aux volontés du Medef. Elle ne favorisera ni l’emploi ni l’économie, mais encouragera les suppressions de postes ayant pour seul objectif d’augmenter les profits des actionnaires.

 De multiples initiatives sont d’ores et déjà prises pour la combattre, comme au Sénat où une proposition de loi d’abrogation a été déposée par le groupe CRC et discutée le 11 janvier. Nous sommes toujours une majorité à ne pas vouloir de ce retour à des rapports sociaux dignes du XIXème siècle. Alors oui, en 2017, il faut abroger cette loi de régression qui met en cause des décennies de conquêtes sociales.

7 commentaires:

Anonyme a dit…

Les tenants du libéralisme s’échinent à nous expliquer que leur système économique est le meilleur qui soit, le seul en tout cas qui puisse répondre efficacement aux grands besoins de notre société... l’histoire et les bilans nous autorisent à en douter. Cette fin d’année n’a pas été avare en informations fort intéressantes qu’il serait dommage de ne pas évoquer.

Ainsi nous apprenions à la veille de Noël que le Père Noël avait déposé dans les petits souliers (Berluti ou Vuitton) des 500 personnes les plus riches du monde un joli cadeau de 237 milliards de dollars. Nos amis Warren Buffett et Bill Gates restent en tête de ce palmarès. Ceci a été possible notamment du fait du rebond des marchés actions aux États-Unis, l’indice de Wall Street, la bourse de New York réalisant un bond de 14 % en une année.

Ce club très fermé détenait au 27 décembre le coquet total de 4400 milliards de dollars. Warren Buffet a gagné 11,8 milliards supplémentaires, portant ainsi sa fortune totale à 74,1 milliards. Mais M. Buffett n’est au fond qu’un Poulidor de la fortune, car son concurrent et néanmoins ami Bill Gates, dispose d’une fortune totale de 91,5 milliards de dollars.

Anonyme a dit…

L’honneur des Français est sauvé par M. Bernard Arnault, en 5e position. Il encaisse 7 milliards de plus en 2016 et affiche un bilan de 38,9 milliards de dollars. Petite forme le Bernard !

Anonyme a dit…

Et pendant ce temps-là au 1er janvier en France les salariés rémunérés au SMIC ont vu leur salaire grimper au niveau miraculeux de 1153 euros net, à raison de 9,76 euros de l’heure ! Pas de coup de pouce donc a jugé le gouvernement de « gauche », pas de coup de chapeau non plus à eux. Fin de quinquennat dans une triste continuité, dans la stricte ligne du traité Sarkozy/Merkel.

Le 29 décembre le site d’informations Médiapart titrait : « Le SMIC en berne, le CAC 40 est à la fête ». Bonne année les amis, nous avons du pain sur la planche, le beurre il faudra aller le conquérir.
Meilleurs vœux à chacune et chacun...

Anonyme a dit…

"Les chômeurs ne veulent pas travailler", "les pauvres sont des fraudeurs", « les étrangers volent le travail des Français », « La protection sociale coûte trop cher et ne sert à rien » : pour déconstruire ces idées reçues qui vont irriguer la campagne présidentielle, les 51 associations de solidarité réunies au sein du Collectif ALERTE (animé par l’Uniopss) et du Collectif des Associations Unies se mobilisent pour lancer un « autre campagne » qui débutera fin janvier sur les réseaux sociaux.

L’objectif : opposer les idées reçues, les stéréotypes à ce qui se passe « dans la vraie vie », sur le terrain, en particulier pour les 8,8 millions de Français qui vivent sous le seuil de pauvreté.

Anonyme a dit…

« Un certain nombre d’idées reçues trainent dans la société, sur lesquelles des propositions fausses peuvent être bâties. Il est important de procéder à une remise à jour de la réalité » a souligné François Soulage, président du collectif ALERTE.

Florent Guéguen, directeur général de la Fnars, a évoqué le « contexte d’inquiétude et de colère des associations » face à certain nombre de constats (moins d’une personne sur deux prise en charge par le 115, fin de la gestion saisonnière, contre-vérités sur les pauvres, l’assistanat ou les emplois aidés…). A travers cette « autre campagne », les associations des deux collectifs s’organisent en comité de vigilance « par rapport aux régressions sociales » et à « l’instrumentalisation de la misère humaine ».

Christophe Robert, délégué général de la Fondation Abbé Pierre, a pointé quant à lui le trop grand « décalage entre ce que vivent les gens et les discours politiques ». Face à la montée des inégalités que personne ne parvient à enrayer, la tentation est grande de « baisser les bras en trouvant des bouc-émissaires », alors même que la « responsabilité de la puissance publique est de protéger les plus fragiles ».

Anonyme a dit…

Allé les camarades de la CGT ne lâchez rien et faite baver de haine les minus de la bourgeoisie, qui ne savent pas ce que signifie le mot travail

Anonyme a dit…

Les éloges vont toujours vers ceux qui défendent les intérêts patronaux , les représentants de la finance. Cela démontre bien la société dans laquelle nous vivons.
AH ! La CGT, n'en parlons pas... ce syndicat qui ose défier l'arrogance patronale et son exploitation éhontée envers les travailleurs et qui lutte depuis son existence contre l'énormité des profits réalisés sur le monde du travail. Elle ne pourrait pas laisser faire les petits arrangements entre amis ?