
30/12/2010
NOS VOEUX POUR 2011

23/12/2010
VOIRIE : PEUT MIEUX FAIRE

- Dans ce domaine, il est vrai, un retard considérable avait été pris au cours de quinze dernières années. Mais quoi de plus logique que les impôts locaux servent à des réalisations utiles à la population. Une fiscalité locale d’ailleurs en légère hausse et qui dément les promesses électorales de baisse d’Eric Vuillemin. La liste de gauche, conduite par Joë Triché en 2008, avait elle aussi programmé l’utilisation des fonds communaux pour aménager une ville agréable et accueillante.
- Aujourd’hui encore, trop nombreux sont les romillons qui déplorent le mauvais état de nos rues, de nos trottoirs, et une propreté de la ville qui laisse à désirer. En complément d’un service d’entretien qui reste à créer, un programme pluriannuel de rénovation est à mettre en place, sous la responsabilité de la ville et le contrôle des élus. Les travaux entrepris doivent être de qualité ; certains « ratés » sont restés en mémoire, la rue Foin-Gilbert en a été le meilleur exemple.
- Ces réalisations ne doivent pas être des outils de propagande pour l’équipe municipale en place et il est nécessaire de mener une réelle politique d’aménagements adaptés, pratiques et utiles pour les romillons.
Dany Bouteiller
18/12/2010
PRIME DE NOEL : FLEUR DE MISERE

- L’histoire de cette prime est celle du mouvement des chômeurs et précaires de l’hiver 1997-1998 : celle de dizaines de milliers de personnes qui se révoltent contre la misère et les humiliations et font trembler le gouvernement de la gauche plurielle de l’époque : occupations d’ASSEDIC, d’ANPE, de CAF, de CCAS, réquisitions collectives dans les supermarchés, ouvertures de logements vides et bien d’autres actions se succèdent pendant des mois. Cette année-là, le gouvernement finit par lâcher : augmentation massive des minima sociaux (RMI, ASS) et des aides financières qui dépassent largement les misérables 152,45 euros par personne accordés depuis chaque année.
- Roselyne Bachelot a chiffré le coût de cette largesse de l'état à 337 millions d'euros. Au regard des 47 milliards de profits - en pleine crise ! -, il y a encore de la marge. Si on recommençait comme en 1997 ?
Rémi
17/12/2010
CONSEIL MUNICIPAL DU 11 DECEMBRE (SUITE)

- Projet d’aménagement dans le cadre de la révision globale du plan local d’urbanisme : il s’agit de favoriser le développement démographique avec une offre d’un pacte de logement, de réhabiliter et de mettre en valeur le patrimoine, reconquérir les friches, aménager la RD 619, valoriser le centre ville, etc. Le secteur de la Belle-Idée doit être « au service de l’attractivité du territoire » (!!!). La circulation est à améliorer, l’environnement préservé, les espaces agricoles et naturels renforcés, l’entrée ouest de la ville améliorée, le tourisme développé ! L’objectif est de compter 20 000 habitants en 2025.
- Bien évidemment, tous ces projets sont louables, toutefois, la réalité économique ne sera-t-elle pas un frein ? Le débat d’orientation budgétaire nous en donne une idée. Attention à ne pas entretenir des espoirs qui seront, comme d’habitude, finalement déçus. Seule certitude, la bonne nouvelle apportée par Joë Triché qui a confirmé la réalisation de la rocade nord avec le début des travaux en 2011. Pour le reste, la part financière que la ville doit apporter semble rédhibitoire.
- Acquisition par la commune de jardins privés situés au lieudit « les Vieux Moulins ».
- Remise gracieuse de pénalités de retard de paiement de 4 propriétaires romillons.
- Installation de containers enterrés au parking Langevin, d’autres sont prévus sur Romilly.
- Organisation de la classe verte 2011 pour l’école Sainte-Anne, adoption des tarifs. Cette question a permis de rappeler que la municipalité n’avait pas tenu ses engagements pour une révision du quotient familial. La commission qui devait y procéder ne s’est réunie qu’une fois depuis 2008.
- Renouvellement du contrat enfance-jeunesse.
- Programme de rénovation urbaine du quartier du Nouveau-Romilly : différentes cessions de Mon Logis à la commune et inversement, à Aube-Immobilier, et de ce dernier à la commune.
- Acompte de 7 500 euros sur la subvention ordinaire de fonctionnement 2011 à Romilly-Handball.
- Tarifs d’entrée du gala de catch du 15 janvier 2011 : 10 euros pour les adultes, 6 euros pour les moins de 16 ans.
- Acompte de 242 500 euros au centre communal d’action sociale de Romilly à valoir sur la subvention ordinaire de fonctionnement pour 2011.
- Acompte de 20 000 euros à la MJC pour janvier et février 2011 suivi d’une mensualisation sur la subvention ordinaire de fonctionnement.
- Attribution d’une subvention exceptionnelle de 1000 euros à l’association « Enfants de la Terre ».
- Soutien financier à l’association philatélique de Romilly pour organiser le 37ème congrès régional du timbre.
- Fixation des tarifs de location de la pépinière d’entreprises.
- Création d’un emploi de chargé de mission à la communication du cabinet du maire (encore un !) et d’un emploi d’adjoint à la régie du service technique.
- Elaboration du plan communal de sauvegarde, comme sont tenues d’élaborer les villes soumises à un plan de prévention d’un risque majeur. Ces évènements peuvent être des phénomènes naturels, des accidents industriels, des dysfonctionnement de réseaux. Le plan a pour vocation d’organiser la mobilisation de la réponse de proximité.
Dany Bouteiller
12/12/2010
BUDGET 2011 : "BAISSE... BAISSE... BAISSE..."

- La droite locale change de cap, puisqu’après le temps des démentis euphorisants du maire et de sa majorité sur la réalité et les implications locales de la crise (un « épiphénomène » déclarait-il dans la presse), l’austérité est devenue le maître-mot. La vérité a donc rattrapé la démagogie politicienne : casse de l’emploi eu sein du personnel communal, difficultés accrues pour les plus fragilisés économiquement, baisse des services à la population, investissement réduit de 7,7 à 4 millions d’euros, mise à mal des subventions aux associations, etc.
- Qu’il semble loin le temps où Eric Vuillemin balayait d’un revers de manche la crise et ses conséquences prévisibles pour notre ville ! Avec lui aux manettes, notre petite ville ne connaîtrait pas la crise ; air connu. L’opposition avait pourtant multiplié les alertes. Les orientations budgétaires pour 2011 sont un démenti aux propos anesthésiants du maire.
- Incertitude côté recettes du fait de la suppression de la taxe professionnelle et du gel des dotations de l’Etat pour les trois prochaines années. « Baisses », « réductions », « diminution » caractérisent le budget 2011, si l’on excepte une « hausse » : celle de 35% des charges financières que la ville devra payer suite à la désastreuse opération de rachat des locaux d’Olympia en 2007, qui ont coûté 3 millions d’euros aux contribuables romillons et qui restent désespérément vides. La perte des loyers pour la ville est d’environ 150 000 euros et l’entreprise a supprimé 250 emplois en 2010. Belle opération !
- Envolées les belles promesses électorales de créer - par centaines - des emplois. Le maire et son équipe donnent aujourd’hui l’exemple de la suppression d’emplois. Les départs à la retraite au sein du personnel communal ne seront plus remplacés, les contractuels seront remerciés. Envolée aussi la baisse de 4,5 millions de la fiscalité promise d’ici 2014, puisque le maintien des taux n’empêchera pas – notamment du fait de l’inflation - une hausse des impôts locaux, à l’image de ce qui s’est déjà produit en 2010.
- En conclusion, après trois années de mauvaise gestion, le budget 2011 rendra encore un peu plus difficile la vie de la population de Romilly où le chômage et la précarité ne cessent de progresser.
Dany Bouteiller
11/12/2010
REUNION "PEDAGOGIQUE" SUR LE CONSEIL GENERAL

A trois mois du renouvellement de la moitié de l’assemblée départementale, l’élu communiste a annoncé que Béatrice Bergeron, fortement impliquée dans le mouvement de défense de l’école publique, sera sa suppléante. Ils ont le soutient du Front de Gauche, qui rassemble le PCF, la Gauche Unitaire, le Parti de Gauche, et du MRC.
LE POIDS ECRASANT DE LA DROITE AU CONSEIL GENERAL :
- Notre département est dirigé par 33 conseillers généraux : 4 seulement sont issus de la mouvance de gauche. Le mode de scrutin évoluera à partir de 2014 puisqu’avec la réforme des collectivités locales, ils seront remplacés par des « conseillers territoriaux » élus au niveau du département et de la région.
SES MISSIONS :
- Le Conseil général possède des compétences obligatoires, décidées par l’Etat. Il agit dans le domaine social (revenu de solidarité active, allocation personnalisée d’autonomie, prestation de compensation du handicap), dans la construction, l’entretien, la gestion des personnels des collèges (TOS), l’entretien des routes départementales, dans le domaine économique, le tourisme, l’aide aux communes, etc. Dans ce cadre, Romilly a bénéficié d’aides, pour le collège Langevin, la future rocade nord, par exemple. Le Conseil général peut aussi agir dans l’enseignement supérieur, alors que c’est à l’Etat de remplir logiquement cette mission.
BUDGET 2011 :
- Les recettes du budget 2011 s’élèvent à 326 millions d’euros. Elles proviennent de la fiscalité départementale (31%), des dotations de l’Etat et des taxes. L’autofinancement est de 31 millions d’euros ; il est utilisé pour des investissements. L’orientation actuelle de la droite est de dégager un maximum d’autofinancement afin d’éviter l’emprunt. Cela se réalise au détriment d’actions utiles pour la population. La dépense de l’assemblée auboise est de 777 euros par habitant, contre en moyenne 899 euros pour les départements de même importance.
- Cette démonstration prouve que le Conseil général pourrait préserver la bourse aux lycéens, la gratuité des transports scolaires supprimés en 2010. L’objectif, annoncé par le président Philippe Adnot, est d’arriver à un autofinancement de 40 millions d’euros, présageant de nouvelles coupes sombres à l’heure où le besoin social progresse du fait des conséquences de la crise du capitalisme.
- Le poids de la politique gouvernementale pèse lourd avec les transferts de charges synonymes d’étouffement des collectivités. Sur le plan social par exemple, la compensation de l’Etat ne représente que 35% du montant des compétences transférées. Si cette politique est maintenue, les services à la population seront moindres. Déjà touchées les subventions aux associations, l’investissement, les aides à l’artisanat et au commerce, la réhabilitation des bâtiments des collèges… Dans le même temps, la droite verse une aide de 5 millions d’euros sur 5 ans au groupe Soufflet (M. Soufflet n’est-il pas la 63ème fortune de France ?).
- Des choix différents s’imposent sur le plan budgétaire, des actions sont à mener face à la politique gouvernementale. C’est la réforme des collectivités territoriales qui doit être abrogée, 60 conseils généraux se sont déjà élevés contre. Il en va de l’égalité des territoires. D’autre part, l’Etat doit assumer ses responsabilités et financer intégralement le RSA, l’APA, la PCH ; une réforme de la fiscalité, utile à l’emploi, est à entreprendre. Un renforcement de la gauche au conseil général de l’Aube irait dans ce sens ; pour y arriver, à Romilly comme dans les autres cantons, la mobilisation de toutes ses forces est indispensable.
08/12/2010
UNE POLITIQUE DE DROITE DANS UNE VILLE DE GAUCHE

Une récente étude, réalisée par COMAL-PACT pour la communauté de communes, confirme la situation difficile que vivent des centaines de foyers romillons.
- Le revenu moyen des ménages est de 20% inférieur à celui des Aubois. Les ménages non imposables y sont plus nombreux qu’au niveau départemental. 10% des propriétaires occupants vivent sous le seuil de pauvreté, 33% des locataires du parc privé sont dans la même situation. Une situation extrêmement dure à rapprocher de celle vécue par des millions de français : 8 millions sous le seuil de pauvreté dont 2 millions d’enfants. Quelle honte ! Pourtant, à côté de cette France où s’aggravent la misère et la détresse, il y a la France où l’on gagne, comme ce fut récemment le cas, 18 millions d’€ en une seule journée… en revendant des stock-options. Quel scandale ! Voilà le triste bilan de l’UMP et de Sarkozy aux affaires de la France.
- Et à Romilly, l’UMP aux affaires municipales applique consciencieusement la même politique. Plutôt que de tenir compte de ce que vivent les familles, le maire et son équipe aggravent leurs conditions d’existence mais baissent, dans le même temps, les impôts de 119 contribuables exerçant une activité économique. Le paiement des études surveillées, l’augmentation considérable des tarifs de restauration scolaire, le paiement de prestations jusqu’alors gratuite : tout cela le démontre. Et la « rigueur » touche maintenant les personnes âgées avec la fermeture, deux jours par semaine, des foyers.
LE CINEMA PUBLIC EDEN EN DANGER DE MORT
- Ce bel équipement culturel, avec trois salles et un hall d’exposition, inauguré en 1984, est en grand danger après la décision de la communauté de communes d’autoriser l’ouverture d’un multiplex sur la zone de la Belle-Idée. L’Eden est pourtant idéalement situé, près du centre-ville et des principaux groupes scolaires. Cette décision est un nouveau coup dur pour le cœur de notre ville. Là encore, ce sont des intérêts privés qui l’ont emporté (lire aussi ci-dessous).
Depuis trois ans, on assiste à une casse méthodique de tout ce qui avait été réalisé auparavant (Eden, piscine…), de tout ce qui a permis à la vie associative d’être un moteur d’animation et de rayonnement de notre ville, de tout ce qui tissait du lien social entre gens et générations. Une telle politique dans une ville majoritairement à gauche est de plus en plus insupportable !
Joë Triché, Rolande Barthélemy, Christophe Latrasse, Hélène Turquin, Angélique Cheikh, Conseillers municipaux
05/12/2010
EDEN : SAUVONS NOTRE PATRIMOINE ROMILLON

- D'abord parce qu'elle est contraire aux engagements pris lors de la présentation du projet d’aménagements commerciaux sur la seconde tranche de la Belle-Idée en 2008. C’est une véritable forfaiture de la part du concepteur et des élus qui ont ratifié cette autorisation de construction du multiplex. C’est surtout la mort annoncée du cinéma Eden, créé en 1984. Avec le risque de voir disparaître un cinéma communal au profit du cinéma privé et du business.
Finis les tarifs spéciaux, chômeurs, retraités, scolaires ? Finies la liberté du choix des films, les séances-débats ? Disparu notre patrimoine culturel et social ?
C’est en tout cas les craintes qu’on peut avoir.
- C’est encore un éloignement de la ville avec pour conséquence de nouveaux problèmes de transports et la désertification amplifiée du centre-ville. Le maire et le concepteur du projet sont bien déterminés dans leur choix. Pour tous ceux qui sont attachés à la diversité, à l’échange, à la liberté, aux valeurs de solidarité, seule une mobilisation de grande ampleur peut mettre en échec ce projet. Comme d’autres, notre espace-citoyen « Romilly, une ville pour tous » a décidé de réagir et vous invite à se rassembler pour sauver ce symbole culturel et social que représente le cinéma Eden à Romilly.
- Notre collectif citoyen invite la population à donner son avis sur cette décision ; il se dit prêt à organiser une réunion pour en débattre et à constituer un Comité de défense de l'Eden. Vos suggestions (espace commentaires ci-dessous) seront les bienvenues et elles seront prises en compte. Vous pouvez aussi contacter des membres de notre collectif :
- Dany BOUTEILLER, 27, rue Michel-Baroin 10100 - ROMILLY
- Ginette TRICHE, 4, rue des Champs-Elysées 10100 - ROMILLY
- Christian BARTHELEMY, 8, rue des Genêts 10100 - ROMILLY