29/05/2011

NOUVELLE HAUSSE DU CHOMAGE DANS L'AUBE

L'Aube connaît une nouvelle hausse du chômage avec 13 471 demandeurs d'emploi de catégorie A à fin avril, soit une augmentation de 1% qui s'ajoute à celle de mars (+1,2%).

- Le nombre de chômeurs de moins de 25 ans aurait diminué. Diminution en trompe-l'oeil, puisque les jeunes, dans une très large proportion, subissent la précarisation du travail dont profitent les employeurs et les agences de placement en intérim. Notons que les services publics ou semi-privatisés comme La Poste, EDF... ont recours de plus en plus au travail précaire. Pour les plus de 50 ans, malgré les annonces de Sarkozy et contredisant les arguments de la droite pour justifier la réforme des retraites, la dégradation s'accentue et le nombre de demandeurs d'emploi parmi les seniors est en nette progression. Phénomène qui va s'amplifier avec le recul de l'âge du droit à la retraite.

- En un an, le chômage a progressé de 7,4% dans l'Aube. Si l'on prend en compte les catégories A,B et C, notre département compte 20 675 chômeurs (+10,2%). Malgré des annonces qui tardent à se concrétiser de la part du maire et de sa majorité, Romilly, avec près de 1 500 privés d'emplois suit cette triste tendance.

- Les médias parlent de sortie de crise. Pour les riches et les banques dont les profits n'ont jamais été aussi élevés, certes. Mais personne ne parle des vraies victimes de la crise qui s'enlisent dans le chômage de longue durée : + 20,8% au niveau national. Les demandeurs d'emploi exerçant une activité réduite (78 heures de travail maximum dans le mois) ne cessent de croître. On assiste à une systématisation des CDD avec des périodes d'activité de plus en plus courtes (9 jours en moyenne en 2010). Les "miettes d'emploi" deviennent la règle, l'emploi durable l'exception. Pas un mot sur les 48 000 radiations en 2010 ; pas un mot sur la dégradation alarmante des conditions de travail des employés après la fusion en une seule plateforme de l'ASSEDIC et de l'ANPE.

- Une part de plus en plus importante de la population est fragilisée et les chômeurs sont les premiers entraînés dans la spirale de la pauvreté. Pourtant, on peut crééer des emplois pérennes et bien rémunérés. Mais c'est une autre politique qu'il faut mettre en oeuvre. Supprimer les heures sup' défiscalisées qui sont un frein à l'embauche, conditionner les milliards d'euros d'aides publiques directes et d'exonérations de cotisations sociales patronales à la création d'emplois durables, à des formations qualifiantes pour les salariés, etc. Ce ne sont pas les chômeurs qu'il faut "responsabiliser" mais les patrons et les actionnaires des entreprises. Enfin, revaloriser les salaires, retraites et minima sociaux permettrait de relancer la consommation, donc l'emploi.

23/05/2011

ARRETEZ LA CASSE !

150 manifestants pour dire non à l'école sous tutelle marchande.

- A l'appel des parents d'élèves de la FCPE, des formations politiques de gauche, du conseiller général communiste Joë Triché, des élus de l'opposition municipale, des syndicats CGT, CFDT, SNES, d'enseignants... 150 personnes se sont retrouvées devant la Bourse du Travail, samedi 21 mai, pour protester contre les 13 suppressions de postes annoncées pour la rentrée prochaine dans plusieurs établissements d'enseignement romillons. C'est la première initiative de cette ampleur dans le département.

- La baisse du nombre d'enseignants rentre dans la logique des réformes de l'UMP depuis 2007. Ce n'est pas seulement moins d'école, mais une autre école qui est remodelée sous nos yeux : un enseignement à plusieurs vitesses, une école du "tri" pour ceux qui pourront payer, qui privilégie l'élitisme par des filières et des établissements "d'excellence" ; et une école du "minimum" pour les autres dont les programmes seront adaptés sur les critères définis par les besoins du patronat.

- Avec sa volonté d'imposer la marchandisation de l'enseignement, la droite accroît les inégalités entre territoires, mais surtout entre les élèves des différentes couches sociales. Elle organise la raréfaction de la formation et la pénurie de postes pour pousser, notamment par l'autonomie des établissements, à l'embauche locale d'enseignants à statut précaire. Elle sacrifie les RASED, diminue le temps de classe, casse les maternelles, met en place un socle commun minimum... Dans le même temps, ce ne sont que largesses à l'égard de l'enseignement privé.

- Le ministre de l'Education Nationale travestit son travail de sape de l'enseignement public avec un discours presque irréel sur l'égalité des chances comme traitement de l'échec scolaire. Le mal-être scolaire des enfants, la culpabilisation des familles, la souffrance des enseignants et des personnels éducatifs est pourtant devenue une réalité quotidienne.

- A Romilly, la suppression de 6 postes d'enseignants est prévue au lycée Joliot-Curie, dont 3 professeurs qui vont se retrouver privés d'emploi, alors que les effectifs sont en moyenne de 35 par classe et que certaines salles de cours sont exigües. Au LEP Diderot, 4 postes seront supprimés et la mutation de celui de ferronnerie va obliger le chef d'établissement à faire appel à Pôle Emploi pour son remplacement. Au collège Langevin, le seul professeur d'arts plastiques sera remercié. Un poste est supprimé au collège le Noyer-Marchand ainsi que le psychologue au RASED.

- Aujourd'hui, l'école a besoin d'être défendue et le statut public des enseignants consolidé en refusant toute phase de privatisation-décentralisation dans l'Education Nationale. Après une prise de parole de Mme Bergeron, pour la FCPE, et de Mme Dubuis, représentant les professeurs du lycée Joliot-Curie, le cortège a emprunté les rues Brossolette, Gambetta et De Lattre de Tassigny avant de s'arrêter devant la marie où une délégation a été reçue par les adjoints Allard et Lucas. Un verre de l'amitié offert par la FCPE dans la cours de la Bourse du Travail clôturait une première action revendicative qui n'en restera pas là. Une réunion doit se tenir très rapidement pour définir les initiatives prochaines de la mobilisation.

20/05/2011

UN COLLECTIF DE DEFENSE DU CINEMA EDEN

Notre espace citoyen élabore et porte des projets, impulse des débats pour transformer des propositions en revendications majoritaires.

- L'avenir du cinéma Eden a été l'occasion, mardi 17 mai, d'une réunion qui a rassemblé une quarantaine de personnes à l'espace Croizat. L'annonce par la communauté de communes du président Allard (et où siège le maire de Romilly) d'autoriser l'ouverture d'un multiplex de six salles dans la zone commerciale de la Belle-Idée, le met en grand danger.

- Cette décision est contraire aux engagements pris lors de la présentation du projet d'aménagements commerciaux sur la seconde tranche de la Belle-Idée. Dès le lancement de la procédure, le cahier des charges et le règlement d'appel d'offres auraient du interdire les transfert d'activités, rendant non recevables les dossiers qui ne respectaient pas cette règle. Le projet initial SORODI, pour obtenir l'acquisition des terrains, ne comprenait d'ailleurs pas la réalisation d'un multiplex ; il y a donc rupture des engagements pris à l'époque devant les élus de la communauté de communes. Nous nous interrogeons sur le silence de ces élus alors que ce dossier réunit un mélange des genres très préoccupant entre intérêts public et privés.

- L'Eden, avec ses trois salles et un hall d'exposition, répond pleinement aux attentes de la population. Eric Vuillemin évoque une spécialisation dans le cinéma "art et essai" qui pourrait revenir à l'Eden. N'a-t-il pas plutôt l'idée de confier la partie rentable à l'espace ludique privé et ce qui l'est moins au cinéma public ? Et d'ajouter que d'autres vocations pourraient incomber à cet équipement. Très concrètement, le cinéma communal risque de disparaître, victime du business.

- Géré par une association, l'Eden, avec ses 70 000 entrées annuelles, s'autofinance à 90%. L'attitude de M. Vuillemin est surprenante quelques mois après une rénovation pour le 25ème anniversaire de cet équipement. En fait, le multiplex serait surtout une "tête de gondole" pour le centre ludique du promoteur privé. Reste que son succès peut être problématique puisque les études tablent sur 150 000 entrées par an pour atteindre le seuil de rentabilité. On peut donc craindre que la concurrence entre le multiplex et l'Eden tue d'abord ce dernier, avant que le premier, faute d'entrées suffisantes, ne ferme à son tour, avec pour conséquence la disparition totale du 7ème art à Romilly.

- L'implantation en périphérie et son corollaire de problèmes de transports et de désertification accentuée du centre-ville fait aussi partie des inquiétudes que les commerçants présents lors de la réunion ont exprimées, avec aussi des incidences sur l'emploi.

- C'est pourquoi l'Eden doit vivre. Il doit continuer de permettre aux seniors de bénéficier de séances aussi destinées aux pensionnaires de maisons de retraite, de l'hôpital et aux handicapés. Les centres aérés doivent pouvoir y être accueillis pendant les vacances scolaires et les actions éducatives en faveur des jeunes des écoles, collèges et lycées au cours de séances trimestrielles doivent demeurer. Il en va de même pour les tarifs adaptés aux privés d'emplois, retraités et scolaires. Nous souhaitons préserver la liberté du choix des films, notre patrimoine culturel et social.

- Parallèlement à l'Association Eden, nous ne nous résignons pas, à plus forte raison parce que toutes les procédures permettant l'implantation du multiplex sont loin d'être achevées. L'Eden peut être sauvé. C'est pourquoi un collectif de défense de l'Eden s'est créé et va réfléchir sur les actions à mener. L'Eden doit vivre, les moyens de son existence doivent être assurés : c'est notre exigence essentielle.
Dany Bouteiller

19/05/2011

La FCPE de Romilly - La FCPE de l'Aube - Le PCF - Le PS - Le MRC - Le PRG - Le Parti de Gauche - Le Conseiller Général Joë Triché - Les élus de l'opposition de Romilly - La CGT - La CFDT - Des professeurs des lycées Joliot-Curie et Diderot - Des professeurs des Collèges Langevin et Le Noyer-Marchand - Des enseignants des écoles maternelles et primaires - La Section SNES au collège Langevin - Mme Delannée, représentante SNES au lycée Joliot Curie - M. Biannic, représentant CGT au Lycée Diderot - Des parents d'élèves...

Tous appellent à une grande mobilisation et à un rassemblement le
SAMEDI 21 MAI 2011 10 h 00
devant la Bourse du Travail (rue de la Boule-d'Or à Romilly)

- Pour condamner la casse de l'école publique, qui se traduit par 16 000 suppressions de postes dans l'Education Nationale à la prochaine rentrée, cette casse qui va construire une école à plusieurs vitesses, une école du "tri".

Romilly va payer, au prix fort, cette politique de destruction
- Lycée Joliot Curie : - 6 postes
- Lycée Diderot : -4 postes
- Collège Langevin : - 1 poste
- Collège Le Noyer Marchand : Au moins - 1 poste
- Rased : - 1 poste de psychologue (sur 2)
- Effectifs surchargés (35 élèves par classe)
- Profs non remplacés
- CIO de Romilly et de Sézanne regroupés

- Et ce n'est pas fini, puisque le ministère de l'Education Nationale annonce encore 12 000 suppressions de postes supplémentaires pour la rentrée 2012. C'EST INTOLERABLE !

Cette situation concerne chacun et chacune d'entre nous :
- Tous les parents : même si Romilly est plus touchée cette année au niveau secondaire que primaire (1 suppression à Gambetta primaire, 1 ouverture à Lion) c'est bien l'éducation de nos enfants qui est remise en cause (un enfant de maternelle ou de primaire aujourd'hui sera touché de plein fouet par ces mauvaises conditions dans sa future scolarité).
- Tout notre bassin de vie : Les collèges et lycées de notre ville accueillent de nombreux enfants des communes des alentours.
- Toute la population : les deux lycées sont de véritables faire-valoir de notre ville (classement exceptionnel du lycée Joliot-Curie et formations spécifiques sur le lycée Diderot).

- Ensemble mobilisons-nous pour arrêter ce démantèlement, qui consiste à supprimer des postes aveuglément, loin de la réalité du terrain et très loin de l'intérêt de tous les enfants. Ensemble, nous demandons aux instances de l'Education Nationale de revenir sur ces décisions inacceptables.

Rejoignez-nous et signez la pétition : clic

17/05/2011

GREVE TRES SUIVIE CHEZ CARREFOUR MARKET

Samedi 14 mai, une grande partie des salariés de l'enseigne, à Romilly et à Nogent, étaient en grève.

- Des personnels motivés et en lutte au point qu'il a fallu faire venir de Provins des salariés non grévistes pour éviter la fermeture à Nogent-sur-Seine. Le message est clair, s'inscrivant dans un appel national revendicatif avant l'ouverture le 18 mai des négociations annuelles obligatoires (NAO) : les employés de Carrefour Market demandent au minimum les mêmes avantages que leurs homologues des hypermarchés de la même enseigne, notamment des salaires leur permettant de vivre dignement.

- A Romilly, plus de 80% de grévistes : ils estiment être considérés comme les parents pauvres du groupe Carrefour dont les bénéfices à fin 2010 ont progressé de 11,3% sur 2009. Il est vrai que Carrefour, qui se restructure, annonçait en mars dernier 580 millions d'euros "d'économies de coûts" pour l'année dernière, en même temps qu'une dette financière en hausse de 21,2% par rapport au 31 décembre 2009. On imagine aisément comment sont réalisées les "économies de coûts" : par des pressions accrues sur les salaires et les conditions de travail.

- Les revendications portent sur une prime de 220 euros bruts, la renégociation de la prime de vacances, une remise de 10% sur les achats, la mise en place de tickets-restaurant, une hausse des salaires supérieure à celle de 2% accordée en mars dernier, l'augmentation des effectifs en privilégiant le travail à temps complet pour celles et ceux qui le souhaitent.

- Le projet "tous commerçants" est également au centre des préoccupations, n'apportant rien de positif aux salariés sinon une dégradation des conditions de travail. Les salariés demandent la suppression de la poly-activité imposée dans les rayons, l'abandon du chronométrage, des pressions subies et l'arrêt des changements d'horaires imposés. La journée du 14 mai qui a nationalement été un succès aura aussi des retombées locales avec la syndicalisation d'une partie des personnels grévistes.

09/05/2011

ENSEIGNEMENT : SITUATION PREOCCUPANTE A ROMILLY

La situation dans les établissements scolaires devient très préoccupante à Romilly.

Au moins onze postes seront supprimés à la rentrée prochaine dont un psychologue au RASED.

LYCEE JOLIOT-CURIE : - 6 POSTES

- Six postes devraient disparaître au lycée Joliot-Curie dont 3 d'enseignants en place qui se retrouveront sans emploi. Les élèves sont généralement 35 par classes, certaines salles deviennent exigües, ce qui n'est pas sans conséquences sur les conditions de travail. S'y ajoutent un problème de remplacements : ainsi une enseignante absente pour cause de congé maternité n'est pas suppléée depuis plusieurs semaines. Il n'est pas difficile d'imaginer le risque pour des élèves qui vont passer le baccalauréat en juin. Aucune solution, de même, pour remplacer un professeur de sciences et vie de la terre parti à la retraite avant les vacances de Pâques.

LEP DENIS-DIDEROT : - 4 POSTES
- La situation au lycée d'enseignement professionnel n'est guère plus reluisante : moins quatre postes à la rentrée 2011 et la répartition de la dotation horaire globale présentée au conseil d'administration de l'établissement a été refusée. Pour septembre, la mutation d'un professeur de ferronnerie pose problème puisqu'aucun remplaçant n'a été proposé. Le chef d'établissement devra trouver une solution en faisant appel à Pôle-Emploi. Quelle formation auront les postulants ? Que se passera-t-il si le poste n'est pas pourvu ?

DANS LES COLLEGES
- Au collège Paul-Langevin, lors du conseil d'administration de février, la dotation horaire globale n'indiquait pas de suppressions de postes. Surprise quelques semaines plus tard, le rectorat décidait de supprimer le seul poste d'arts plastiques ! Il serait aussi question d'une suppression de poste au collège Le Noyer-Marchand.
- La situation se dégrade également au centre d'information et d'orientation ; les structures de Romilly et ne Sézanne ne feront plus qu'une. Les conseillers seront surchargés de travail et les élèves auront des difficultés pour obtenir un rendez-vous ou des informations. Et ce triste bilan risque d'empirer puisque la politique de l'Education Nationale prévoit la suppression de postes de professeurs pour les prochaines rentrées scolaires.

VIGILANCE DANS LE PRIMAIRE
- Romilly est plus touchée dans le secondaire que dans le primaire : si une suppression de poste est prévue à Gambetta, une ouverture à l'école de Lion est envisagée. Il ressort que l'éducation de nos enfants est gravement remise en cause. Un jeune aujourd'hui en maternelle devra faire face à de mauvaises conditions de scolarité dans les années futures.
- Nos deux lycées sont des atouts pour notre ville, au regard du classement exceptionnel de Joliot-Curie et des formations spécifiques de Diderot. Accueillant des élèves des communes environnantes, tout notre bassin de vie est concerné par leur bon fonctionnement. Mobilisons-nous !

02/05/2011

1ER MAI UNITAIRE A ROMILLY

Une centaine de personnes se sont retrouvées devant la Bourse du Travail pour un 1er mai unitaire dans notre ville.

- Avant le traditionnel cortège revendicatif, Christophe Latrasse a réaffirmé le soutien des organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA aux peuples des pays arabes qui se soulèvent pour la dignité et la liberté, portant un message d'espoir. 1er mai aussi de solidarité européenne des salariés et des peuples contre les politiques d'austérité des états de l'union et les institutions au service des ces politiques libérales et régressives. Les salariés et les populations n'ont pas à payer pour faire face à une crise dont ils ne sont en rien responsables.

- En France, la situation de l'emploi est plus que jamais préoccupante et le contexte actuel de crise économique et sociale aggrave les inégalités, étend la précarité. Ainsi, selon la Banque de France, les dépôts de dossiers de surendettement des familles ont progressé de 12% entre décembre 2010 et février 2011. A l'opposé, les bénéfices des grandes entreprises et des banques n'ont jamais été aussi élevés.

- Après avoir évoqué la dégradation au niveau local de la situation de l'emploi, avec récemment l'annonce de la fin de la SIRC à Marigny-le-Châtel, C. Latrasse s'est félicité des luttes syndicales victorieuses chez Tractel et ICOA où "des avancées significatives pour les salaires" ont été obtenues. L'emploi et le pouvoir d'achat étaient donc au coeur de cette journée du 1er mai avec une pensée particulière "pour les jeunes à la recherche d'un premier travail et les seniors qui se battent pour conserver le leur ou en retrouver un". Au-délà, a-t-il poursuivi, "nous devons penser à toutes celles et ceux qui luttent pour le droit à une vie meilleure dans un monde plus juste".
Dany Bouteiller