27/05/2017

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23/05/2017

AU CONSEIL MUNICIPAL DU 4 MAI (SUITE)

Le conseil municipal vote une aide aux médecins libéraux sans le PCF

La droite associée avec le Front National a voté des mesures financières sous forme d'aide au loyer, d'un montant de 18 000 euros sur trois années pour tout nouveau médecin généraliste, spécialistes ou chirurgiens dentistes qui viendrait exercer dans notre ville. Lors du débat, Dany Bouteiller a fait la déclaration suivante :
« Comme d'autres communes avant Romilly, vous optez pour tenter d'attirer des médecins dans notre ville pour des mesures de type financier.
Les résultats obtenus chez ceux qui ont tenté l'expérience sont pour le moins nuancés. Dans la configuration que vous proposez, après l'octroi de 18 000 euros de la part de la commune, nous n'avons aucune certitude sur l'engagement après 5 années de la part du bénéficiaire. Les tarifs pratiqués pour louer à la maison médicale nous semblent déjà particulièrement avantageux. Par ailleurs, est-ce aux collectivités de payer pour que des médecins généralistes daignent s'installer dans notre ville ? Nous ne le pensons pas.
C'est un choix de vie d'être libéral, sur un fonctionnement de la sécurité sociale dans le cas présent. A partir de ce constat, chacun doit assumer ses responsabilités et ses orientations.

La décision d'installation est liée à l'attractivité des territoires et aux contraintes du mode de vie d'une ville comme la nôtre, du travail du conjoint, de la scolarité des enfants.
D'autre part, la profession se féminise, les femmes représentent 41 % de l'ensemble de la profession et sont les plus nombreuses chez les moins de 45 ans. Plusieurs études ont montré qu'elles préfèrent majoritairement le salariat à l'installation en libéral. Les jeunes médecins veulent plus de temps libre, souhaitent concilier vie familiale et professionnelle. Pour Romilly et pour toutes ces raisons, nous défendons l'idée d'un centre de santé qui constitue une voie prometteuse, permettant par ailleurs de consacrer du temps à la prévention, à l'éducation pour la santé.

11/05/2017

AU CONSEIL MUNICIPAL DU 4 MAI

Aides en faveur de l’immobilier commercial en cœur de ville

Le Conseil municipal a décidé de soutenir financièrement l'arrivée, l'installation et le développement de nouveaux commerces au centre ville. Au nom du groupe communiste et partenaires, Pierre Mathieu a fait la déclaration suivante :

« Nous avons des doutes sur l’efficacité du dispositif qui nous est présenté. Nous le voterons cependant. Il est limité dans son enveloppe et il est encadré. L’évaluation de ce qu’il produira devra être conduite.
Si cela pouvait contribuer à la redynamisation du centre-ville, ce serait parfait pour ne pas dire miraculeux. Car les difficultés rencontrées aujourd’hui par le commerce en cœur de ville nous semblent résulter de la conjonction des moyens et investissements massifs déployés en périphérie et de l’attractivité que cela génère au détriment du centre-ville et aussi de l’insuffisance du pouvoir d’achat.
Enfin, il faudra être attentif à ce que cette nouvelle aide publique n’encourage pas l’augmentation des loyers commerciaux et se trouve donc détournée de son objet. Mais compte tenu de la modicité de l’enveloppe affectée le risque est à ce stade limité… »

Pas de campanile sur le toit de la mairie !

525 800 euros, c'est le coût qu'aurait engendré la reconstruction promise par Eric Vuillemin d'un campanile sur la toiture de la mairie. Rappelons qu'une œuvre de ce type avait été ravagé par un incendie le 6 juin 1954. En raison du montant demandé, la municipalité a émis un avis défavorable à la reconstruction.
Les élus communistes et partenaires ont voté dans ce sens également. En effet, si sur le plan culturel, l'idée était séduisante, il est certain que le coût est trop élevé pour mener à bien ce projet alors que depuis trois années, les Romillons subissent les affres de la politique de la droite locale avec une hausse importante des impôts locaux, des cantines scolaires, des accueils dans les écoles, la suppression des classes de neige, la baisse des subventions aux associations, la hausse du prix de l'eau, la baisse des services à la population, etc. Dans ce contexte, une projet aussi coûteux aurait été une provocation de plus à l'égard de la population.

08/05/2017

ROMILLY : VITE, D'AUTRES CHOIX !

Le conseil municipal du 4 mai a examiné le compte administratif de l'année 2016. Pierre Mathieu a confirmé que d'autres choix étaient possibles pour Romilly. Béatrice Bergeron a fait son entrée au conseil municipal au sein du groupe des élus communistes et partenaires, suite à la démission de Sarah Auzols (PRG).

BUDGET PRINCIPAL VILLE
Certes, les charges financières, liées à la sortie des emprunts toxiques ont pesé lourdement en 2016 Ce qu’avaient dit les élus communistes lors du vote du budget se trouve confirmé : compte-tenu des caractéristiques de la commune, Romilly a perçu un total de dotations en provenance de l’Etat en… augmentation. Au final, l'excédent global de clôture est de près de 3,5 millions. Il existe donc bien des marges de manœuvre pour réorienter quelques choix sans compromettre le financement des projets structurants. Il est particulièrement dommageable que le maire, Eric Vuillemin, et sa majorité aient décidé de frapper durement la population au porte-monnaie ! Augmentation des tarifs des services municipaux, hausse de près de 500 000 euros des impôts directs (supportée essentiellement par les locataires au titre de leur taxe d'habitation), suppression de 100 000 euros des crédits au Centre Communal d'Action Sociale entre 2014 et 2016, réduction de 44% du montant des subventions de fonctionnement aux associations… La gestion du maire de droite fait très mal aux Romillonnes et Romillons.

07/05/2017

05/05/2017


04/05/2017

#StopFN7mai

Le 2 mai 2017, soixante-dix organisations de la culture ont invité à un rassemblement à la Cité de la Musique à Paris qui a réuni un millier de personnes pour dire non à ce parti qui abîme l’idée d’une France plurielle, ouverte et fraternelle.

03/05/2017

PREMIER MAI A ROMILLY : FRONT COMMUN CONTRE LE FN !

La journée internationale des travailleurs a été célébrée par une soixantaine de personnes à Romilly. Avant le second tour des élections présidentielles, l'accent a été particulièrement mis sur le combat contre l'extrême-droite et ses idées.

Le secrétaire de l'union locale de la CGT a dénoncé les politiques libérales, les mesures d'austérité, les lois de régression sociale qui ont aggravé le chômage et la précarité, détérioré les services publics et la protection sociale. Les gouvernements successifs, qui ont mené depuis de nombreuses années de telles politiques sont responsables de la montée du Front national qui profite de la désespérance, détourne les sentiments d'injustice, les colères et les ressentiments.

« La CGT porte des revendications, des propositions et des alternatives économiques et sociales et continuera de défendre l'idée d'une autre répartition des richesses, la revalorisation des salaires et des pensions ainsi que des minimas sociaux, le partage du temps de travail, la sécurité sociale professionnelle, le plein emploi, le renforcement de la protection sociale et les services publics ».

Aucune voix ne doit aller au Front national
La politique libérale défendue par E.Macron annonce une aggravation des mesures antisociales et autoritaires aux dépens des salariés du privé comme du public, ainsi que des services publics. Toutefois, Christophe Latrasse n'a pas eu de mots assez durs pour dénoncer l'imposture sociale de l'extrême droite représentée par Le Pen au second des élections présidentielles : « Son projet reste antisocial, antifiscal et austéritaire. Dans les communes qu'il dirige, le Front National déploie le clientélisme, la discrimination, brise les solidarités en s'attaquant au milieu associatif et culturel, ainsi qu'à ceux qui sont les plus affaiblis par le chômage et la précarité. Il fragilise l'école et le service public, menace le statut des agents publics ». Le Front National désigne des boucs émissaires, incarne la xénophobie, c'est le pire des dangers pour la démocratie et la liberté.

Christophe Latrasse a conclu en s'adressant aux futurs tenants du pouvoir politique pour exiger une juste redistribution des richesses pour le monde du travail qui ne représente pas un coût ou une variable d'ajustement comme les capitalistes et leurs relais veulent le laisser entendre.

01/05/2017