19/10/2018



18/10/2018

NON A LA FERMETURE DU CENTRE AFPA DE ROMILLY !


La situation de l’Agence nationale pour la Formation Professionnelle des Adultes, déjà meurtrie par la disparition de 3 000 emplois en dix ans, pourrait s’aggraver considérablement avec la menace de fermetures de centres de formations (dont celui de Romilly) et donc de suppressions d’emplois importantes.

Alors que le Premier ministre vante les mérites de la formation et de l’accompagnement, le gouvernement œuvre « en même temps » à la réduction de la capacité d’intervention de l’AFPA en préparant, via le Conseil d’Administration de l’AFPA, un plan d’entreprise découlant des orientations stratégiques adoptées en avril dernier.

La formation est un investissement, pas un coût !

Selon la Cour des comptes, dans son rapport 2017 sur la mission travail et emploi, le montant des mesures pour l’AFPA ne représente que 0,10% du budget de ce ministère. Pour autant, la Cour a réitéré « ses observations quant aux risques que la situation financière de l’AFPA, désormais opérateur de l’État, fait courir au budget de ce dernier ». Il convient de dénoncer cette analyse et cette attaque contre l’Agence, alors même que son utilité sociale est maintes fois mise en avant, son efficacité pour le retour à l’emploi saluée. Les milliers de salarié.e.s de l’AFPA multiplient les efforts, y compris en supportant un gel des salaires depuis de nombreuses années, pour assumer pleinement les missions qui leur sont confiées, dans des conditions de travail qui continuent de se dégrader fortement. Il est insupportable de laisser entendre que ces financements sont un « risque » pour un budget de ministère justement chargé du travail et de l’emploi, surtout dans des proportions aussi infimes et fortement déséquilibrées au regard d’autres dépenses astronomiques et plus que discutables.

11/10/2018


06/10/2018


IL EST DÉCIDÉMENT TEMPS DE CHANGER LA CONSTITUTION


"La Vème République a fait son temps et la crise que traverse le régime depuis l’arrivée d’Emmanuel Macron au pouvoir, confirme le sentiment d’une grave fracture entre le peuple et ceux qui dirigent le pays", dénoncent les sénateurs communistes.

"Cette fracture s’est élargie à une défiance croissante de nos concitoyennes et concitoyens à l’égard du politique. La conception « jupitérienne » du pouvoir présidentiel pousse à la caricature la monarchie républicaine symbolisée par l’élection du Président de la République au suffrage universel et les pouvoirs considérables qui lui sont conférés sans pouvoir réel de le contester durant le quinquennat.

Mais la réalité a rattrapé M. Macron. Il ne suffit pas d’affirmer un pouvoir alors que la gravité de la crise économique et sociale s’aggrave, que les inégalités s’accentuent, marquées par l’insolence sans limite des riches bien servis par un pouvoir à leurs bottes, dès le premier jour. De toute évidence, la Constitution, l’organisation des pouvoirs publics et donc de la démocratie ne correspond plus aux attentes de nos concitoyens, aux exigences de solidarité, de justice et à l’aspiration croissante à un nouveau mode de développement. La nécessité d’une VIème République devient chaque jour plus évidente.