Les dépassements d'honoraires médicaux suscitent des incompréhensions face au manque d'éthique de certains médecins. Un tel sentiment pourrait porter atteinte à toute la profession.
- Pour les éviter, ne faut-il pas changer le mode de rémunération à l'acte pour aller vers des contrats individuels ou de groupe modélisables en fonction des spécialités ou du lieu d'exercice, comme le préconise la CGT ? Cela permettrait de gérer l'installation et une nouvelle hiérarchie dans la rémunération. L'intérêt des assurés sociaux doit être central. L'inscription dans la convention d'un accord de dépassement limité pris en charge pas les complémentaires reviendrait à reconnaître comme normal le principe de non respect des tarifs opposables.
- Par ailleurs, toute diminution de cotisation au régime social des indépendants et de prise en charge des cotisations sociales par l'Assurance maladie doit être conditionnée à un engagement de mission publique donc de respect strict des tarifs de la Sécurité Sociale et de participation aux gardes médicales. Les modalités de contrôle et de sanction doivent revenir à l'Assurance maladie qui conventionne et qui paie. Pour les praticiens hospitaliers, de l'ordre est nécessaire dans le secteur libre, ces professionnels doivent choisir entre bénéficier de la revalorisation de leur retraite intervenue en 2011 ou le secteur libre. Cet avantage social est financé par des fonds sociaux et nécessite une reconnaissance de la collectivité.