30/07/2012

DEPASSEMENTS D'HONORAIRES : COMMENT LES EVITER ?

Les dépassements d'honoraires médicaux suscitent des incompréhensions face au manque d'éthique de certains médecins. Un tel sentiment pourrait porter atteinte à toute la profession.

- Pour les éviter, ne faut-il pas changer le mode de rémunération à l'acte pour aller vers des contrats individuels ou de groupe modélisables en fonction des spécialités ou du lieu d'exercice, comme le préconise la CGT ? Cela permettrait de gérer l'installation et une nouvelle hiérarchie dans la rémunération. L'intérêt des assurés sociaux doit être central. L'inscription dans la convention d'un accord de dépassement limité pris en charge pas les complémentaires reviendrait à reconnaître comme normal le principe de non respect des tarifs opposables.

- Par ailleurs, toute diminution de cotisation au régime social des indépendants et de prise en charge des cotisations sociales par l'Assurance maladie doit être conditionnée à un engagement de mission publique donc de respect strict des tarifs de la Sécurité Sociale et de participation aux gardes médicales. Les modalités de contrôle et de sanction doivent revenir à l'Assurance maladie qui conventionne et qui paie. Pour les praticiens hospitaliers, de l'ordre est nécessaire dans le secteur libre, ces professionnels doivent choisir entre bénéficier de la revalorisation de leur retraite intervenue en 2011 ou le secteur libre. Cet avantage social est financé par des fonds sociaux et nécessite une reconnaissance de la collectivité.

23/07/2012

FONCTION PUBLIQUE : CHANGER PAR DES MESURES CONCRETES

Les agents et les missions de la fonction publique ont occupé une place importante dans la conférence sociale des 9 et 10 juillet.

- Le gouvernement veut rompre avec les années Sarkozy, il dit se placer du côté de ceux qui s'emploient pour l'intérêt général. Cette volonté est louable, elle doit permettre une rupture avec l'entreprise de déstructuration des missions de la fonction publique. Au cours de la table ronde de la conférence sociale, la CGT a rappelé son attachement aux garanties statutaires comme condition d'un service publique rendu de manière équitable sur tout le territoire. La poursuite de la suppression des postes dans des ministères est condamnable.

- Des mesures immédiates sont nécessaires tel le dégel du point d'indice, l'abrogation du jour de carence et la volonté de voir s'ouvrir au plus vite des négociations sur des questions qui préoccupent les agents. Plusieurs organisations syndicales ont demandé de voir traiter les missions des services publics, les droits syndicaux, l'égalité hommes-femmes, l'emploi des handicapés, des jeunes peu qualifiés, des seniors, la santé et la sécurité au travail, la prévention des risques psychosociaux, les agents non-titulaires.

- Un débat contradictoire s'impose sur une nouvelle étape de décentralisation et d'autre part, la question des rémunérations, des carrières et des parcours professionnels doit faire l'objet d'un débat approfondi. Il faut apprécier positivement l'engagement du dialogue social et l'abrogation des mesures relatives à la réorientation professionnelle issues de la « loi de mobilité » du 3 août 2009.

- Par ailleurs, le cadre financier très contraint définit par le gouvernement est inacceptable, c'est un frein au développement de l'emploi public, la reconnaissance du travail des agents, leurs légitimes revendications. L'étau financier doit être rompu. La mobilisation des agents avec leurs organisations syndicales sera une condition incontournable pour un réel changement.

12/07/2012

EDEN : LE TRIBUNAL A TRANCHE

Le tribunal de commerce de Troyes a décidé d'attribuer l'offre de reprise du cinéma Eden à la ville de Romilly, unique candidate.

- Guy Allart qui représentait la commune a promis la même tarification, la même programmation et les mêmes animations.Notons que les élus romillons prévoient pour 2012 un déficit de 80 000 euros que notre ville comblera, la promesse du Maire Eric Vuillemin de proposer un cinéma qui coûtera moins cher aux contribuables est déjà envolée... Trois emplois vont faire les frais de l'opération : celui de programmateur, de comptable et de directeur. La ville devra également verser 10 000 euros pour le rachat des biens de l'association et 2 000 euros pour la clientèle créée par l'Eden depuis 1984.

- L'opération séduction de la ville de Romilly-sur-Seine ne fait que masquer sa volonté réelle : la fermeture de l'Eden au bénéfice d'un multiplexe sur la zone commerciale de la Belle-Idée avec son lot de désagréments. Un multiplexe qui ne semble pas viable dans notre bassin de vie et le compromis de vente des terrains pour son installation est repoussé à l'automne... dans le meilleur des cas.

- Suivant l'exemple de ce qui s'est produit dans la région d'Angoulême, il est toujours possible de mettre à mal ces desseins. La commission nationale d'aménagement commerciale a statué sur un projet multiplexe validé par la commission départementale. Le recours contre sa décision a été engagé au niveau national par des professionnels du cinéma. Devant les arguments développés et les fortes mobilisations, le CNAC a émis un avis défavorable à la création du multiplexe. L'exemple est éloquent, le combat continue!

05/07/2012

93 JOURS SANS CINEMA !

L'association de défense du cinéma Eden dénonce les décisions arbitraires dont Romilly est victime.

Petit rappel :
- En septembre 2008,Guy Allart fait voter un projet de pôle ludique sans multiplexe conformément aux engagements pris par le promoteur SORODI lors de l'acquisition du marché de « la Belle-Idée » en 2007. Le 30 octobre 2009, lors d'une réunion publique, Eric Vuillemin affirme : « Serais-je assez fou pour faire un autre cinéma alors que nous allons investir 400 000 euros pour l'Eden ? ». Fin 2010, alors que le promoteur est en échec, Guy Allart présente un nouveau projet de pôle ludique avec un multiplexe qui condamne le cinéma Eden. Dans sa lettre à la population, en février dernier, le maire affirmait être prêt pour reprendre de suite la gestion du cinéma Eden en régie sans préjudice pour les salariés et les Romillons.

Un mobilisation efficace :
- Les 3 000 personnes engagées en faveur du collectif de défense du cinéma Eden, les actions des défenseurs,la menace de saisine de la justice pour non-conformité des décisions prises ont mis provisoirement en échec la construction du multiplexe.

Un cinéma fermé :
- Alors que l'activité du cinéma Eden est exemplaire, la gestion saine, que l'année 2012 est commencée, le Maire de Romilly annonce la suppression de la subvention à l'association qui le dirige, pourtant indispensable pour la continuité de l'activité cinématographique dans notre ville. Cinéma fermé le 3 avril, licenciement probable du personnel,la responsabilité de M. Vuillemin est lourde. Si nous pouvons admettre la volonté d'une commune de reprendre la gestion d'un cinéma public en régie directe, le projet ne tient pas pour Romilly. Si ce mode est plus efficace, pourquoi Eric Vuillmin ne l'a pas fait plus tôt ?

- Le motif de cette reprise n'est pas l'intérêt des Romillons, ni les prétendues économies annoncées en supprimant déjà 3 emplois. C'est une belle « entourloupe »  pour faire passer le multiplexe et les préjudices pour la population. C'est aussi faire rentrer comme programmateur le futur gestionnaire du multiplexe s'il se fait éventuellement.

Une « délocalisation » pour éviter la justice :
- Dans l'espoir d'échapper à des poursuites judiciaires et pour dédouaner SORODI de sa tromperie, Guy Allart vient de faire adopter un nouveau projet de pôle ludique avec un multiplexe en changeant les zones de réalisation. Ce sont des méthodes indignes d'élus de la République.

LES ADMINISTRES DOIVENT ÊTRE RESPECTES , LES ENGAGEMENTS TENUS, LE MULTIPLEXE DOIT ÊTRE ABANDONNE, LE CINEMA EDEN DU CENTRE-VILLE AU SERVICE DE TOUTE LA POPULATION DOIT VIVRE.

LE 10 JUILLET A 18H30 A LA SALLE DES FÊTES DE GELANNES SE TIENDRA UNE REUNION DE LA COMMUNAUTE DE COMMUNES, L'ASSOCIATION DE DEFENSE DE L'EDEN INVITE LA POPULATION A VENIR DEMONTRER SA DESAPPROBATION.

01/07/2012

CONSEIL MUNICIPAL DU 28 JUIN (SUITE)

Mignonnette : tout ça pour ça !
- C'était le 10 juin 2010, le conseil municipal de notre ville annonçait la construction d'un nouveau bâtiment sur l'actuel plateau de sport du quartier Mignonnette avec une école élémentaire de 7 classes, une bibliothèque de 965 m2... L'annonce n'a que trop peu été suivie d'effets. D'après les promesses de ce 28 juin, trois classes préfabriquées se trouvant dans un état de vétusté seront remplacées par une construction en dur. Coût total : 462 661 euros. Des sanitaires pourraient y être insérés. Le délai de réalisation serait de 15 mois dont 7 seront consacrés aux travaux. A suivre avec la plus grande vigilance...

Projet de révision du Plan Local d'Urbanisme :
- Ce projet élabore un diagnostic territorial, définit les enjeux pour le territoire, pense l'aménagement et le développement durable, redéfinit les plans de zonage et de servitude. Il revisite l'évolution de Romilly marquée par les pertes d'emplois. Aussi louable soit-il, sa réalisation ne peut s'opérer sans moyens financiers que notre ville ne possède plus. Beaucoup d'intentions sont affichées, notamment l'augmentation de la population par la venue de Franciliens. Comment se réalisera l'aménagement de la RD 619 alors que le Conseil général ne participera aux dépenses que si la ville paie 50% du coût par exemple ? La polarisation sur le site de la Belle-Idée crée une désertification du centre-ville.

- Cette question permit encore à Éric Vuillemin d'épingler l'équipe de son prédécesseur Cartelet qui a failli au niveau de la construction des logements. Alors qu'il en aurait fallu 700 pour maintenir la population, il y en avait 100 de moins en 2008 par rapport à 1999. Nous en compterons d'après lui 7 600 fin juin 2012.

Petites vagues ou grosses turbulences dans la majorité ?
- Il s'agit d'une juste question puisqu'après la démission de C. Rouge de ses fonctions de conseiller municipal délégué à la culture, c'est Dolorès Boutier qui quitte son poste de conseillère municipale. Jack Giroux va pourvoir le siège vacant, alors que les grands projets culturels seront confiés à A. Herskowicz et le reste de ce domaine à M. Bouchut. Quant à A. Petrequin, elle dirigera la question des pistes cyclables. Au total, l'équipe municipale coûtera 175 853 € chaque année aux contribuables de Romilly.

ROMILLY ENDETTEE DE 32 MILLIONS D'EUROS


Un conseil municipal marathon ce 28 juin avec 55 questions pour 4 heures 30 de discussions ! L'adoption du compte administratif de l'exercice 2011 portant sur le budget principal et les budgets annexes était l'un des principaux sujets.

- La ville s'endette toujours puisque le passif est passé de 312 euros par habitant en 2008 à plus de 2300 euros en 2011 (contre 930 de moyenne nationale pour les communes de la même importance). Sans imagination et comme toujours dans ce genre de situation, ce sont sur les charges de fonctionnement et de personnel que les économies sont réalisées. L'autofinancement s'amoindrit, alors, il n'y aura plus d'emprunt d'ici 2014.

- Rappelons que l'en-cours de la dette est passé 19% en 2010 à 31% en 2011, dans le même temps où les tarifs du conservatoire, des cantines et autres augmentaient, et que nous constatons une baisse des services à la population et à la vie associative. Le maire assume pleinement ses choix, il a eu recours à l'emprunt pour investir ! Il a aussi chargé la municipalité Cartelet en assurant que si l'autofinancement de la ville avait chuté, cela était dû aux emprunts toxiques qu'elle avait contractés, avant de dénoncer ceux souscrits sur 40 ans et la pléiade d'intérêts  qu'ils génèrent.

- N'ayant sans doute pas entendu les remarques des conseillers de l'opposition depuis 2008, Eric Vuillemin a semblé découvrir que les finances des collectivités étaient dans une situation difficile avec le gel des dotations de l'Etat et le transfert de charges toujours accentué sans compensation suffisante. Une politique négative menée par Sarkozy et ses différentes équipes que la gauche au pouvoir devra rectifier. Et bien que le patrimoine de la ville représente 40% de son endettement, les habitants risquent de payer très cher les choix politiques de la droite locale.