27/01/2015


26/01/2015

ETRANGLEMENT DES ASSOCIATIONS A ROMILLY : LA MJC S'ORGANISE


Les associations romillonnes sont touchées de plein fouet par les attaques de notre municipalité orchestrée par son Maire Eric Vuillemin.

- Jamais les offensives n'auront été d'une telle ampleur, ce sont entres autres, près de 250 000 euros de baisse des subventions qui seront confisqués en 2015...alors qu'une nouvelle purge est d'ores et déjà annoncée  pour 2016 . Face à l'intolérable, la Maison des Jeunes et de la Culture de Romilly, créée il y a 47 ans sous une municipalité de gauche dirigée par un maire communiste, semble être la cible privilégiée. Moitié de sa subvention lui est retirée (60 000 euros), celle relative à l'organisation du festival des Mélomanies est supprimée (20 000 euros), la suppression de la prise en charge des postes de direction et de coordination dès l'an prochain entraînera la perte du soutien de la Caisse d'Allocations Familiales (75 000 euros), etc.

- Ces attaques auront des conséquences sur l'emploi, la suppression d'ateliers, la réduction de la voilure des actions. Certaines manifestations culturelles de renom et de qualité ne seront sauvées que par le soutien du Conseil régional ou du Conseil général. Pour combien de temps ? D'autre part, la fermeture de la MJC Centre social appauvrira l'offre culturelle et sociale du territoire. Une mobilisation d'administrés, d'anciens bénévoles, d'usagers est engagée par sa page Facebook « sauvons la vie culturelle à Romilly-sur-Seine ».

- Des actions sont prévues : une banderole sur les locaux de la MJC afin d'alerter la population, une campagne d'adhésion et d'appel aux dons, une pétition en ligne et dans les lieux publics. Nos élus soutiennent toutes les associations menacées par Eric Vuillemin et son équipe. Comme la MJC le préconise, seule la mobilisation de tous pourra éviter les mises à mort.

18/01/2015

LOI MACRON : UNE CATASTROPHE POUR LE SERVICE PUBLIC ET LE TRANSPORT FERROVIAIRE

Pierre Mathieu, vice-président du Conseil régional chargé des transports, réagit sur le projet de loi Macron qui doit être examiné à l’Assemblée Nationale le 26 janvier.

- Pour le transport le projet de loi « Macron », est d’une gravité sans précédent. Il  est présenté comme permettant de développer l’offre de transport et d’être plus accessible aux jeunes et aux personnes à faible ressources. En fait, il organise la libéralisation totale du transport par autocar. Il va permettre aux grands groupes de transports, dont la SNCF avec sa filiale ID Bus, d’ouvrir librement des lignes de transports collectifs réguliers non urbains par autocar et donc de faire de la concurrence sur des services existants qu’il s’agisse des TER ou des trains d’équilibre du territoire (TET). Cela sans régulation et en dessaisissant  totalement les Régions, qui organisent et financent les transports régionaux et interrégionaux, de tout moyen d’intervention, au moment même, ou un autre projet de loi portant « nouvelle organisation territoriale de la République » prévoit de leur confier notamment la pleine responsabilité des services interurbains !

17/01/2015

CONFERENCE SUR MARGUERITE BUFFARD-FLAVIEN

L'Université Populaire de l'Aube facilite l'accès à la culture et au savoir pour tous et contribue au débat démocratique, aux échanges culturels et sociaux. Son activité concerne l'ensemble du savoir, pas seulement celui qui fait l'objet de l'enseignement universitaire proprement dit.

- Jeudi 15 janvier, elle a tenu une conférence, animée par son président, Jean Lefèvre, sur la vie de Marguerite Buffard Flavien, martyr de la résistance, à l'espace Ambroise-Croizat. A travers cette évocation, c'est une reconnaissance à toutes les femmes engagées dans la Résistance qui a été rendue.

- Née en 1912 dans le Jura, de parents instituteurs, Marguerite Buffard fut une élève douée. D'abord tentée par la médecine, elle se dirigera vers la philosophie. Elle part pour Versailles puis entre à l'école normale supérieure de Sèvres en 1932. C'est là qu'elle s'investit en politique, créant une section du groupe Vigilance contre le fascisme. Diplômée, elle est nommée professeur de philosophie à Colmar en 1935, adhère au Parti Communiste Français où elle joue un rôle de premier plan à partir de 1937. En septembre 1937, elle est nommée à Caen, s'investissant toujours plus dans le militantisme et travaille aussi à l'accueil et au soutien des réfugiés espagnols. Aux avants-postes lors de la grève du 30 novembre 1938 contre les accords de Munich, ses collègues lui évitent de peu la révocation.

10/01/2015