31/10/2019

COMMUNIQUÉ DES ÉLU.E.S COMMUNISTES ET PARTENAIRES


Les propos discriminatoires de Jean-Patrick Vernet, élu romillon du Rassemblement National,
seront jugés par le Tribunal Correctionnel de Troyes.

Suite aux propos discriminatoires proférés le 23 mars 2019 en séance publique du conseil municipal de Romilly-sur-Seine par Monsieur Jean-Patrick Vernet, conseiller municipal du Rassemblement National, à l’encontre de notre collègue Fethi Cheikh, plainte a été déposée par celui-ci auprès du Procureur de la République. Au nom du groupe des élus communistes et partenaires du conseil municipal, je me suis associé à cette plainte.

Au regard des faits, Monsieur le Procureur de la République a donné suite à celle-ci. Monsieur Jean-Patrick Vernet est donc convoqué en tant que prévenu devant le Tribunal Correctionnel de Troyes le 26 novembre, et Monsieur Fethi Cheikh invité à se présenter en tant que victime.

Pierre Mathieu
Président du groupe des élus communistes et partenaires du conseil municipal de Romilly-sur-Seine

28/10/2019

LE DEVENIR DU SITE ET DES BÂTIMENTS DU COQ SPORTIF EN DÉBAT AU CONSEIL MUNICIPAL DU 24 OCTOBRE


Notre intervention sur ce dossier :

« Notre ville et sa population ont bien trop souffert des conséquences de la délocalisation des productions industrielles dans des pays à très bas coût de main d’œuvre pour que nous ergotions lorsque des opportunités de relocalisation ou de ré-industrialisation au cœur de notre commune se font jour.  Ceci  étant dit, et avec le recul que chacun peut avoir sur les dégâts d’une mondialisation capitaliste sans frein qui a causé, et qui cause encore, tant de dégâts au plan social et environnemental, nous tenons à rappeler que lorsque localement nous nous opposions aux délocalisations sauvages de nos productions, par exemple chez Devanlay ou chez Olympia et que nous menions campagne pour obtenir des mesures qui favorisent le « produire français » loin d’être des partisans du repli de la France sur elle-même ou de mener « des actions terroristes » comme certains  à l’époque n’ont pas hésité à l’écrire, nous étions simplement dans le vrai. Nous étions dans la défense des intérêts des salariés et de l’avenir de notre pays. Nous étions animés et nous le restons de la certitude que les stratégies de délocalisation tous azimuts n’avaient comme objectif que de maintenir et d’accroître les dividendes empochés par des actionnaires dont le sort des salariés était le cadet de leur soucis. Donc, même si au regard de tout ce qui a été perdu au plan de l’emploi industriel sur le territoire de notre commune, ce qui peut être relocalisé ou redéveloppé est encore loin du compte, cela mérite d’être encouragé.

19/10/2019

SNCF : LA SUPPRESSION DES CONTRÔLEURS A BORD DES TRAINS, UNE FOLIE !


L’accident qui a eu lieu le 16 octobre dans les Ardennes, (un train a percuté un convoi exceptionnel sur un passage à niveau) met en lumière les conséquences gravissimes des choix mis en œuvre en matière de transport public ferroviaire.

Le fait qu’à bord de ce train avec 70 passagers le conducteur soit seul à bord aurait pu avoir des conséquences dramatiques. Depuis des années et des années, l’obsession est à la baisse des coûts et particulièrement à la réduction des moyens humains pourtant garant de la sécurité et d’une bonne qualité du service public. Depuis des années et des années, les gouvernements ne donnent pas les moyens suffisants aux collectivités en charge de l’organisation des transports, ici concernant le TER les conseils régionaux, d’exercer correctement leurs missions. Ancien Vice-président du conseil régional de Champagne-Ardenne en charge des transports et des infrastructures jusqu’en 2015, je peux témoigner de la très forte pression et détermination de la SNCF à réduire la présence systématique des contrôleurs à bord des trains régionaux et des cheminots dans les gares. A l’époque notre majorité régionale avait inscrit, noir sur blanc dans la convention qui liait le conseil régional de Champagne-Ardenne et la Région SNCF, la présence obligatoire des contrôleurs à bord des trains et le maintien des effectifs cheminots en gare. Depuis une nouvelle convention a été mis en œuvre par la nouvelle région Grand-Est et force est de constater que sur ces points la situation n’a pas évolué dans le bons sens.

11/10/2019

SIGNEZ LA PÉTITION EN LIGNE


Notre pétition pour demander l’arrêt de toutes les facturations  illégales à la clinique du Pays de Seine, le remboursement des sommes indûment facturées aux patients du SMUR et de la clinique du Pays de Seine et le déblocage de moyens financiers supplémentaires pour l’hôpital et du personnel en nombre suffisant

EST EN LIGNE


10/10/2019

SANTE - FORFAITS ILLÉGAUX : DEUX COURRIERS DE NOTRE GROUPE A LA DDCSPP ET A L'ARS

Pour les élu.e.s PCF et partenaires de Romilly, Pierre Mathieu vient de s'adresser  à la Direction Départementale de la Cohésion Sociale et de la Protection des Populations de l’Aube (DDCSPP) et au directeur de l'Agence Régionale de Santé (ARS) du Grand Est.
Une pétition en ligne sera très prochainement disponible sur cette page.

Lettre à la DDCSPP

"Monsieur le Directeur,

Des personnes ayant dû avoir recours aux services de la Clinique du Pays de Seine (83 Avenue Jean Jaurès à Romilly-sur-Seine) nous ont fait part de la facturation par celle-ci d’un « forfait administratif » de 9 euros. Comme l’indique sans aucune ambiguïté la réglementation, celui-ci n’a aucune base légale et ne peut donc donner lieu à facturation.

Nous savons aussi qu’en cas de refus de payer ce « forfait » la Clinique du Pays de Seine peut aller jusqu’à refuser l’application du tiers-payant. Enfin, nous avons aujourd’hui la certitude que ce « forfait administratif » est appliqué systématiquement aux patients de la Clinique Pays de Seine.
D’après nos informations, il s’avère que votre service a déjà été informé de ces graves dérives qui pénalisent financièrement les patients en abusant de leur situation de fragilité.

Pour notre part, nous sommes déjà intervenus plusieurs fois publiquement sur cette question (conférence de presse, interventions au conseil municipal de Romilly-sur-Seine…) mais force est de constater que malgré tout cela la direction de la Clinique de Romilly-sur-Seine fait comme si de rien n’était et continue, en toute impunité, à ponctionner méthodiquement les patients et ce, en toute illégalité. La clinique du Pays de Seine serait-elle au-dessus des lois et n’aurait-elle de compte à rendre à aucune autorité ? Nous ne pouvons l’imaginer ! Cette situation intolérable n’a que trop duré. Il serait incompréhensible qu’elle puisse perdurer.

Elus de la population de Romilly-sur-Seine, nous vous demandons solennellement, monsieur le Directeur Départemental de bien vouloir prendre dans les meilleurs délais toutes les mesures en votre pouvoir afin de mettre fin à la spoliation des patients de la clinique du Pays de Seine en Champagne. Au regard des faits de notoriété publique il nous semble qu’un contrôle approfondi de cet établissement ainsi qu’une injonction immédiate de stopper toutes les facturations illégales s’imposent. La pratique et la régularité des dépassements d’honoraires sur cet établissement méritent à notre avis aussi d’être regardées de près.

Nous vous informons, en toute transparence, que nous intervenons également sur ce dossier auprès de Madame la Ministre  des Solidarités et de la Santé, de Monsieur le Ministre de l’Economie et des Finances et que nous faisons parvenir copie de ce courrier à Mme Virginie Beaumenier, Directrice Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes.

Nous vous remercions de nous tenir informés des suites que vous donnerez à notre demande et sommes à votre disposition pour tous renseignements que vous jugeriez utiles."

09/10/2019

CETA : NOTRE GROUPE S'ADRESSE AUX REPRÉSENTANTS AUBOIS AU SÉNAT


Au nom de notre groupe, Fethi Cheikh s'est adressé par courrier à madame Evelyne Perrot et à monsieur Philippe Adnot, sénatrice et sénateur de l'Aube. "Le CETA peut encore être repoussé. Le vote des sénateurs comptera pour y parvenir", conclut-il dans son courrier.

Malgré sa ratification à l'Assemblée Nationale par la République en Marche le 23 juillet, la mobilisation contre le CETA se poursuit, la bataille n'est pas terminée, puisque ce texte doit être examiné par le Sénat. Cet accord touche de nombreuses problématiques, dans la droite ligne de la doctrine idéologique et politique d'un libre échangisme débridé. C'est une arme de destruction massive, des droits sociaux et environnementaux, promouvant la concurrence « libre et non-faussée », proscrivant tous comportements anticoncurrentiels, supprimant tous les obstacles, qu’on nomme de « régulation » dans le fonctionnement du marché et, plus généralement de l’économie. C'est une menace pour l'agriculture, les petites et moyennes entreprises, l'emploi, les services publics, la santé... sans oublier l’environnement et le climat.

COURRIER AUX SÉNATEURS DE L'AUBE

"En juillet dernier, les députés de la majorité présidentielle se sont exprimés en faveur de la ratification du CETA (Comprehensive Economic and Trade Agreement). 

Quelques jours auparavant, ces mêmes députés, avaient voté le cœur sur la main l’urgence climatique et la nécessité absolue de lutter contre les gaz à effet de serre (projet de loi Énergie-climat).  
Alors que des épisodes caniculaires sans précédent s’abattent sur notre pays provoquant sécheresse, mise en danger de nos forêts, érosion de la biodiversité et fonte accélérée de nos glaciers, cela ne les a pas empêché de voter pour la ratification d’un traité qui non seulement augmentera notre empreinte carbone, mais constitue un danger sanitaire, agricole et social.

La question de la ratification du CETA doit être prochainement examinée par la Sénat. Nous avons décidé de nous adresser à vous afin de vous demander par votre vote de vous opposer à la ratification d’un traité qui est une atteinte à la souveraineté et la représentation nationale : les multinationales pourront attaquer les politiques publiques des États signataires grâce à un système d’arbitrage privé - le règlement des différends en matière d’investissement- et à la coopération en matière de réglementation : comprendre la promotion du moins-disant social, et environnemental. 

Le CETA, malgré les dénégations du gouvernement, ce sera plus de pesticides interdits en Europe, ce sera de la viande aux hormones et antibiotiques nourrie aux farines animales et au maïs OGM. Ce sera la remise en cause du principe de précaution en matière de perturbateurs endocriniens. Ce sera au final plus de cadeaux à Bayer-Monsanto, Syngenta, Dow Chemicals et autres grands groupes multinationaux peu scrupuleux.

Ce sera enfin une menace pour près 50 000 emplois : 30 000 emplois agricoles, et près de 20 000 dans la filière agro-industrielle.

Les alertes de scientifiques et d’experts sur cette question, les prises de position de très nombreuses associations, de syndicats de salariés et de professionnels, les mobilisations et les actions  des citoyens  le montrent : le débat est loin d’être clos sur ce sujet.

Comme cela a été dit, il n’y aura ni commerce ni parts de marché sur une planète morte. Le CETA peut encore être repoussé. Le vote des sénateurs comptera pour y parvenir."

01/10/2019

LA QUESTION SPORTIVE AU CŒUR DU DÉBAT MUNICIPAL



Le dernier Conseil municipal a adopté à l'unanimité des présents (le Rassemblement national était une nouvelle fois absent) l'engagement de la ville pour obtenir le label "Terre de jeux 2024".

L'occasion de lancer un débat que le maire Éric Vuillemin a rapidement écourté (courage… cessons) alors que sa majorité se trouvait en difficulté sur la question sportive. Au nom du groupe communiste et partenaires, Dany Bouteiller a fait la déclaration suivante :

« Nous voterons pour cette délibération qui, nous le souhaitons, est le point de départ pour une meilleure valorisation de notre territoire. Elle énonce qu'il est utile de changer le quotidien des gens grâce au sport, de développer la pratique pour tous, la visibilité des actions et projets. Ce sont de beaux desseins qu'il est temps de mettre en place dans notre ville. En effet, à Romilly, le manque d'actions et de projets sont le résultat d'un désintérêt et l'absence d'une politique sportive.

Nous n'avons cessé de vous alerter depuis plus de cinq ans, dénonçant également les baisses de subventions, donc de moyens. Le sport permet l'émancipation, il est nécessaire à la formation de l'être humain. Les activités physiques et sportives sont un moyen de création, d'expérience, de plaisir, de confrontation qui pousse au progrès.

La vie associative constitue un espace essentiel d'éducation et de formation citoyenne, elle doit être soutenue et préservée. Une politique de valorisation, de formation et de soutien aux bénévoles sera garante de sa pérennité. La baisse des subventions est un mauvais calcul. Investir dans le sport, c'est aussi jouer sur la santé, l'emploi, l'économie. Pour progresser, la commune doit mixer compétence et volonté. L'absence de Commissions sportives depuis plus d'un an au sein de la municipalité illustre un sérieux manque. C'est pourquoi, la construction d'un projet sportif local qui fixe les objectifs de la politique sportive et un programme est indispensable. Nous sommes prêts à y prendre part et à y assumer toutes nos responsabilités ».