29/12/2015


24/12/2015

EVOLUTION DE L'INTERCOMMUNALITE : COPIE A REVOIR

La présentation du schéma départemental de coopération intercommunale, souhaité par la préfète, de l'Aube n'est pas acceptable pour les élus communistes du conseil municipal de Romilly.

- Sans aucune étude sérieuse, il s'agirait de fusionner 7 intercommunalités, dont celle du Grand Troyes, pour constituer un "monstre" de 105 communes et 197 049 habitants. Quels seraient les impacts au niveau des compétences ? De la fiscalité ? De la représentation des élus et des territoires ? Dans le débat, les conseils municipaux ne donnent qu'un avis consultatif alors que 135 syndicats intercommunaux seraient supprimés sans que les conséquences pour les utilisateurs et les futurs responsables ne soient analysées.

- Aucune information non plus sur la composition des prochains conseils communautaires. Les élus communistes craignent que cela cache le retrait de leur fonction des actuels élus avant la fin de leur mandat en 2020, alors qu'ils y ont accédé en 2014 par un vote au suffrage universel ; il n'est pas question d'accepter un changement des règles du jeu en cours de mandat.

17/12/2015

ROMILLY SORT DES EMPRUNTS TOXIQUES

Dans les années 2004/2006 et suivantes, la ville a souscrit des emprunts « toxiques » à la banque Dexia sous le contrôle de l’Etat.

- Dexia proposait des crédits en se gardant bien de donner les informations sur les risques encourus. Les frais démesurés sont vite apparus avec l'évolution défavorable de la parité franc suisse/euro. Les taux d'intérêt sont de 20% en 2015 ; les procédures juridiques engagées par la ville, qui ont une issue incertaine, et leur durée font prendre le risque d'une absence totale de visibilité et de stabilité des finances locales pour les prochaines années. La ville a l'opportunité de solliciter des fonds de soutien de l’État pour solder définitivement l'ensemble des prêts qui handicapent Romilly ; ce qui implique cependant le renoncement définitif à toutes les procédures engagées.

- Les élus communistes ont estimé qu'il ne fallait pas prendre le risque de priver la commune de 7,5 millions d'euros et qu'il fallait sortir définitivement de ces emprunts toxiques, n’ayant de surcroît aucune certitude quant à la possibilité d'une solution plus avantageuse. La ville repartira ainsi avec des nouveaux contrats à taux fixe.

- Il restera tout de même 5 millions d'euros à la charge de la commune du fait de l'insuffisance de la dotation de l’État, même si les fonds de concours ont été abondés et que notre commune peut bénéficier d'une participation relativement élevée. Ce choix nous est apparu être un « moindre mal », bien qu'illustrant la dérive des établissements bancaires sous contrôle de l’État et l'absence totale de contrôles. Un État pourtant toujours prompt à faire la leçon aux collectivités territoriales qui s'emploient à répondre aux besoins des citoyens. Notons également que les nouveaux prêts incluent le financement d'une partie des coûts liés aux remboursements anticipés, ce choix pesant sur les taux d'intérêt, ainsi que 4 millions d'euros pour financer des opérations nouvelles.

- Notre approbation de recourir au protocole transactionnel et ce qui en découle, la sollicitation des fonds de garantie et la souscription de nouveaux prêts à taux fixe n'est pas un accord anticipé de l'utilisation des crédits disponibles pour des projets spécifiques sur lesquels les élus communistes auront à se prononcer.

14/12/2015

AU CONSEIL MUNICIPAL, LE FN VOTE LA CASSE AVEC LA DROITE

Dans les faits, à l’écart des plateaux TV où il tient un discours "light" et aromatisé dont les médias ont à la fois fait pain-béni et choux-gras, la réalité du Front national et de sa doctrine antisociale, sa vrai nature apparaissent au grand jour lors des votes de ses élus dans les assemblées où il siègent. Au Conseil municipal de Romilly-sur-Seine, il ne fait pas exception, bien au contraire.

- En octobre, il approuvait les choix d'Eric Vuillemin et de la droite locale d’accompagner la suppression de plusieurs centaines d'emplois au technicentre SNCF en votant « le protocole d'intention à la rédaction d'une convention d'attractivité territoriale et du bassin de vie de Romilly ». Incapables de formuler la moindre proposition ou argumentation à chaque réunion de l'assemblée communale, les frontistes ont voté l'augmentation des tarifs pour les centres d'accueil ou de loisirs des petites vacances, de l'été, du mercredi après-midi et autres.

- Au Conseil municipal du 12 décembre, le FN a voté avec la majorité de droite également pour l'ouverture des magasins le dimanche, une des déclinaisons de la loi Macron ; pour la baisse de 8,74% des subventions aux associations (voir article ci-dessous), mais contre la mise en œuvre du droit syndical au sein du personnel communal et du CCAS et contre une aide de 2 500 euros au Secours Populaire Français pour l'achat d'un local.

Le FN, parti des ouvriers et des gens modestes ? Mon œil ! C’est le plus acharné, une fois élu, à voter contre eux et à défendre les intérêts des nantis (classe à laquelle appartient d’ailleurs la caste Le Pen) et du patronat.

13/12/2015

ASSOCIATIONS : L'ACHARNEMENT

Une semaine après l'adoption du contrat de ville 2015/2020 et ses bons principes, la droite et le FN votent une nouvelle baisse de 8,74% des subventions aux associations locales.

- Pourtant, que de bonnes résolutions affichées au niveau de la prévention : la valorisation et la diversification du sport et de la culture, le lien social, la volonté d'agir sur les questions de santé. Il n'aura fallu qu'une semaine pour prendre conscience que, finalement, ces beaux desseins n'étaient que circonstanciels ou plus sûrement qu'hypocrisie.

- Ceux qui se battent au quotidien pour atteindre des objectifs utiles à la population, acteurs le plus souvent bénévoles du mouvement associatif, vont subir une saignée de 125 287 euros après une première purge d'Eric Vuillemin et de son équipe décrétée fin 2014. Où s'arrêtera la déraison ? La politique en la matière de la droite et de son allié de circonstance, le Front national, est empreinte de mépris à l’égard du monde bénévole. Elle fait suite à une série de revirements, de mensonges, alors que la reconnaissance et le respect devraient primer.

Un véritable gâchis
- L'acharnement n'épargne personne : ni l'enseignement, ni la culture, ni le sport, ni les secours, ni le social, ni la musique, ni l'intérêt général. Les associations permettent pourtant de mieux se connaître et ainsi d'éviter les amalgames, toute forme de haine, de stigmatisation et de rejet de l'autre, reflet d'une ambiance nauséabonde aujourd'hui installée en partie dans notre société. Elles permettent la solidarité entre tous ; c'est notre histoire, elles créent le lien social, unissent celles et ceux à priori différents et donnent un sens au multi-culturalisme.

06/12/2015

EXIGEONS UNE AUTRE POLITIQUE DE SECURITE A ROMILLY

Le groupe communiste n'a pas voté au conseil municipal du 5 décembre l’armement supplémentaire sous forme de revolver de la police municipale. Intervention de Dany Bouteiller :

- «Chaque habitant de notre ville doit vivre dans la quiétude, la sécurité doit être renforcée en cette période où la menace terroriste préoccupe. L'Etat doit garantir la sécurité de toutes et de  tous, une mission régalienne inscrite dans les textes fondateurs de notre République. Attitudes démagogiques, électoralistes et politiciennes n'ont pas leur place dans ce débat ; pragmatisme est le maître-mot.

Les moyens doivent être conséquents pour atteindre l'objectif de sécurité, droit fondamental de l'homme. C'est pourquoi les choix politiques, que nous dénonçons depuis plusieurs années, de restriction des emplois publics en particulier parmi les fonctionnaires responsables de la sécurité doivent impérativement cesser. Les services publics sont plus que jamais utiles pour les besoins des populations et à l’intérêt général. Les services publics doivent donc être préservés de toute soumission à des intérêts privés comme aux marchés financiers. Ils sont indispensables à toute alternative à l'austérité et à tout projet d'avenir.

01/12/2015

TECHNICENTRE SNCF :
EXPLICATION DE VOTE DE PIERRE MATHIEU

Explication de vote de Pierre Mathieu, Vice-président en charge des transports, au nom des élus communistes à propos du projet de convention concernant le technicentre de Romilly-sur-Seine. Rapport remis sur table lors de la dernière commission permanente de l’actuelle région.

“Monsieur le Président,

Les décisions prises par la SNCF concernant le technicentre SNCF de Romilly-sur-Seine portent un coup terrible à l’emploi, à la ville de Romilly sur Seine et à son bassin de vie. En effet, ce dont il s’agit, c’est de la mise à mort de l’activité industrielle de réparation et de l’entretien de matériels ferroviaires, d’un site d’excellence qui bénéficie d’outillages modernes et performants et d’un effectif de 580 cheminots.

Dans un premier temps, SNCF avait pris l’engagement, par la voie de son Président, de maintenir au moins 200 emplois cheminots dans le cadre de la construction d’un nouvel établissement d’entretien des pièces détachées et à créer 50 emplois pour la création d’un centre de démantèlement de matériel ferroviaire et de mettre en place un fonds d’accompagnement, via SNCF Développement, doté de 2 millions d’euros pour accompagner la création d’au moins 150 emplois. La mobilisation des salariés, des élus du territoire ont permis de faire évoluer le nombre d’emplois que SNCF s’engage désormais à maintenir, à savoir, 275 cheminots pour le centre de réparation de pièces et 75 emplois pour le centre de déconstruction (dont seulement 25 cheminots).