27/01/2016

POUR REDYNAMISER NOTRE VILLE ET SON ÉCONOMIE, L'ETAT ET LA RÉGION DOIVENT S'ENGAGER

Les décisions prises par la SNCF concernant le technicentre portent un coup sérieux à notre économie. Elles mettent une croix sur l'activité industrielle de réparation et d'entretien du matériel ferroviaire, d'un site d'excellence qui dispose d'outillages modernes et performants et d'un effectif de 580 cheminots. 

- Les charges de travail seront réparties sur deux établissements situés dans le Nord de la France et en Alsace. Notre canton qui comptait 2 363 chômeurs fin novembre 2015 n'avait pas besoin de cela... Un nombre de demandeurs d'emploi qui a progressé de 7% sur un an, de 94,6% depuis 2008. Si la SNCF promettait en avril 2015 le maintien de 200 emplois pour la construction d'une nouvelle structure d'entretien et de pièces détachées, ainsi que la création de 50 autres au centre de démantèlement de matériel ferroviaire, elle avançait aussi la mise en place d'un fond d'accompagnement via SNCF développement, doté de 2 millions d'euros pour créer au moins 50 emplois. La mobilisation des cheminots et, avec d’autres, des élus communistes a permis une évolution puis le maintien de 275 emplois cheminots pour le centre de réparation et de 75 pour le centre de déconstruction (dont seulement 25 emplois cheminots). Cela reste insuffisant !

21/01/2016


16/01/2016

LA FRANCE, PARADIS FISCAL LÉGAL ?

5,58 milliards d'euros, c'est le montant du nouveau cadeau accordé aux entreprises pour 2016 dans le cadre du « Crédit d'impôt recherche sur la situation de l'emploi et de la recherche dans notre pays » (C.I.R).

- Pourtant, l'efficacité des exonérations en terme d'emplois n'est pas établie et une remise à plat de celles-ci serait nécessaire sur des critères d’efficacité économique et sociale. Quant à la "recherche", les entreprises françaises sont parmi celles, en Europe, qui consacrent le moins d'argent à des programmes de recherche et développement... quand ces dernières ne retendent pas la sébile aux collectivités territoriales, à l'exemple du groupe Soufflet ! Aujourd’hui, un constat est partagé par les spécialistes : les aides publiques, en particulier le CICE, ont permis aux grandes entreprises (et aux banques) de «reconstituer leurs marges». 5,58 milliards, c'est 10% de l'impôt sur les sociétés brut ! Il y a tant de crédits d'impôt et de mesures fiscales dérogatoires que l'on peut se demander si la France n'est pas un authentique paradis fiscal légal ! Le budget de l'Etat comprend près de 175 milliards d'euros de mesures d'allègement fiscal, de remboursements, de dégrèvement et autres en faveur des seules entreprises. Le tout pour parvenir à un impôt sur les sociétés rapportant à peine 30 milliards.