23/09/2010

LES SYNDICATS OUBLIES DU GUIDE DES ASSOCIATIONS

L'union locale CGT, par la plume de Christophe Latrasse, vient de s'adresser au maire de Romilly.

- Pour la seconde année consécutive - autrement dit depuis l'élection du nouveau maire -, dans le guide des associations publié sous l'autorité d'Eric Vuillemin, ne figurent pas les organisations syndicales, et d'une manière plus générale, aucune organisation ouvrière de notre ville. En 2009, déjà interpellé le premier édile avait prétendu qu'il s'agissait d'un oubli. Une omission qui perdure...

- Rappelons que les syndicats sont régis par un corpus législatif dont une grande partie reprend les dispositifs de la loi de 1901 sur les associations. Ils sont aussi impliqués de manière directe dans la vie économique et sociale locale. Leur objectif est la défense des intérêts des salariés et de l'emploi. Autant de bonnes raisons pour qu'ils soient mentionnés dans un tel guide. Il est d'ailleurs habituel, quelque soit la sensibilité politique des majorités en place, que les syndicats figurent dans les publications municipales. Le maire innoverait-il ?

- Cet oubli interpelle la CGT, d'autant plus qu'il intervient après une série de propos inadmissibles envers les salariés, les privés d'emploi et leurs organisations, dont on pouvait attendre une condamnation ferme de la part du maire de tous les romillons ; ce qui n'a pas été le cas. De manière "insistante", la CGT demande donc que le trou de mémoire soit bouché à l'occasion de la publication du prochain guide des associations. Notons en outre, qu'à ce jour, le maire semblerait avoir aussi oublié de répondre au courrier qui lui a été adressé. Wait and see*, comme disent nos amis d'outre-manche.
Dany Bouteiller

* Attendons et voyons

21/09/2010

BAISSE DES IMPOTS : UN BONHEUR NON PARTAGE

La cotisation foncière des entreprises (CFE) et la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) remplacent désormais la taxe professionnelle supprimée par Sarkozy.

- En 2010, elle sera perçue par l'Etat qui versera une compensation aux collectivités et, en 2011, elle sera versée aux communes et groupements de communes. Le produit de la CVAE sera lui réparti entre les communes, leurs groupements, les départements et les régions. Les conseils municipaux ont la possibilité de réduire ce montant jusqu'à 50%.

- La cotisation minimum payée en 2009 par les 119 redevables de Romilly est de 513 euros (dont 223 euros pour la commune). Pour 2011, en prenant en compte une base de cotisation minimum de 1 200 euros, la diminution de recette pour la ville sera de 15 135 euros (à nombre égal de contribuables), soit 127 euros par contribuable pour la part communale. Alors que la majorité municipale veut instituer le paiement des études surveillées et des accueils dans les écoles, touchant les familles les plus modestes, elle réduit les impôts pour une petite catégorie de la population romillonne.

- Comme l'a rappelé Joë Triché, la perte de la taxe professionnelle est une des raisons pour lesquelles le conseil général réduit ses garanties d'emprunts. Elle permettait aux villes d'aménager leurs infrastructures dont bénéficient les salariés des entreprises. Eric Vuillemin a mis en avant que la taxe professionnelle n'existait qu'en France et que, "fidèle à ses engagements", il réduisait les impôts. Pas pour tous : les près de 15 000 romillons oubliés par la baisse sauront apprécier!

LES AUTRES QUESTIONS DU CONSEIL MUNICIPAL :
- Acquisition par la ville de diverses parcelles de terre privées et enclavées au lieudit "la voie blanche", de l'emprise restée privée de l'impasse Claude-Schilling.
- Remise gracieuse de pénalités de retard de paiement de la taxe locale d'équipement acceptée en faveur d'un particulier.
- Vente de locaux industriels et commerciaux situés rue du Colonel Fabien. Achetés 3 millions d'euros en décembre 2007 par la ville, ils seraient mis en vente pour 2 ,7 millions euros. Notre commune engendre-t-elle des moins-values ? Joë Triché a mis en garde contre une éventuelle braderie.
- La ville ne répondra aux prochaines demandes de garanties d'emprunt pour les organismes de logements sociaux qu'à hauteur de 20%.
- Elle garantit deux prêts contractés par l'office public de l'habitat "Aube Immobilier" (montant 1 631 500 euros), auprès de la Caisse des dépôts et consignations pour financer la construction de 17 appartements collectifs (rue Pierre-Curie), deux autres pour 1 346 500 euros pour la construction de 14 appartements collectifs (32, rue Victor-Hugo), deux autres (2 598 800 euros) pour construire 22 pavillons neufs aux Hauts-Buissons, deux autres (2 527 800 euros) pour la construction de 17 appartements neufs rue Guy-Môcquet, deux autres (793 500 euros) pour la constrcution de 8 appartements collectifs neufs 45 rue Partouneaux, et un prêt contracté par Mon Logis (1 400 000 euros) pour construire 9 logements locatifs rues Diderot, De Martonne et Guy-Môcquet.
- Le cinéma Eden sera éxonéré de la cotisation foncière des entreprises.

Lire sur ce même conseil :

17/09/2010

PAIEMENT DE L'ETUDE SURVEILLEE : L'OPPOSITION QUITTE LE CONSEIL !

La 16ème question du conseil municipal du 16 septembre fut la dernière.

- En cause, la volonté de la municipalité Vuillemin de faire désormais payer les études surveillées dans les écoles primaires de la commune. Ces dernières ont déjà été écourtées pour les 345 enfants qui les fréquentent (elles débutent deux semaines après la rentrée et s'achèvent dix jours avant les vacances estivales), et la participation demandée aux familles serait de 1 euro par soir pour les romillons et de 3 euros pour les extérieurs. C'est un mauvais « coût » s’ajoutant aux précédants mauvais « coups » de la droite romillonne contre les familles, notamment les plus modestes ; après l'euro demandé depuis peu à chaque accueil du matin et du soir. D'autre part, rappelons que la collation servie aux enfants à 16 h 30 a été supprimée.

- Une proposition qui fit bondir Claude Maitrot qui s’est insurgé contre l'absence de concertation : les parents, fédérations de parents d'élèves, enseignants et directeurs d'école n'ayant pas été informés. Selon lui, un principe fondamental est mis à mal : celui de la gratuité de l'enseignement public. Dans la salle, des représentants de la FCPE se sont levés, portant à bout de bras des écriteaux sur lesquels on pouvait lire : "paiement des études surveillées, transports scolaires, accueil : mensonges, mépris, racket". Les élus de l'opposition et des membres du PCF présents dans la salle brandissent aussi : "paiement des études surveillées, non au racket des familles !".

- Joë Triché, au nom du groupe communiste et partenaires, a pris la parole pour se dire solidaire des familles que la droite frappe directement au porte-monnaie. Il a dressé une liste des engagements non tenus du candidat Vuillemin qui avait, entre autre, promis une baisse des impôts qui ne remettrait pas en cause les services municipaux à la population. C’est "un véritable hold-up sur les familles" s’exclama-t-il avant d’en chiffrer le montant : entre 120 et 140 € par an et par enfant (muliplié par trois pour les non-romillons !) auxquels il faudrait ajouter le paiement de l’accueil du matin et du soir. L’adjointe UMP à l’éducation, Mme Lucas, ayant déclaré le matin même dans la presse que cette question serait examinée en octobre, le Conseiller général a donc demandé – pour mettre en conformité actes et paroles au sein de la majorité, chose rare en l’occurence – le report de ce point au prochain Conseil municipal d’octobre. Refus borné du maire.

- En signe de protestation, l'opposition a donc décidé de quitter la table du conseil, sonnant le glas de la séance. En effet, sans elle, le quorum n'étant plus atteint, aucune délibération ne pouvait être mise au vote. Eric Vuillemin, en pleine déconfiture et Gros-Jean comme devant, a voulu passer ses nerfs sur l’opposition, les accusant de tous les maux de la terre, concluant sa diatribe colérique par un "félicitations!"... avant de lever la séance. Il a simplement oublié de préciser que si le quorum n'était plus réuni, cela résultait de l'absence remarquée de 11 des 26 élus de la majorité de droite... Ces désaffections seraient-elles dûes à une offensive subreptice et précoce de quelque épidémie droitière ? Nous avons du mal à le croire. Reste donc un mois pour amplifier la mobilisation contre cette mesure injuste, coûteuse pour les familles et empêcher son application.
Dany Bouteiller

PISCINE : LES PRIX MONTENT, MONTENT...

Avant la question relative aux études surveillées, le conseil municipal du 16 septembre avait à son ordre du jour le projet du futur centre nautique.

- La communauté de communes des « Portes de Romilly » qu'il préside ayant décidé de ne pas prendre part financièrement à cet équipement, c'est un Guy Allard bien hésitant qui en exposa les données plutôt confuses puisque son aboutissement dépendra de subventions encore bien hypothétiques à ce jour.

- Il est prévu un "hall bassin" avec deux zones distinctes : une éducative et sportive avec bassin de 25x15 mètres et 6 couloirs, une loisirs-activités regroupant un bassin d'apprentissage de 200 m2 et une pataugeoire de 20 m2, ainsi qu'un espace gradin de 200 places. En options, sont prévus un bassin ludique extérieur de 150 m2, des plages bassins, un solarium minéral et un solarium végétal, "un espace bien-être" spécifiques (autonomes de la piscine). La décision sur ces options sera prise au vu des résultats des appels d'offres.

- En l'état actuel, le coût est estimé à 8 800 000 € HT plus 1 280 000 € pour les options. Le déficit annuel de l'équipement est évalué aux alentours de 450 000 €. La politique tarifaire sera déterminante à cet égard. Il est espéré un niveau de subventionnement de l'ordre de 20 à 40% sur la tranche ferme. Le centre gardera le nom de Jean-Moulin. Si la ville finance seule cet équipement, le mode gestion reste à déterminer... Un appel public à la concurrence pour le mode de construction en maîtrise d'ouvrage publique sera lancé. Le jury sera composé, entre autres, de Guy Allard, Annie Rousseau-Herskowicz, Véronique Paymal, Jean-Marc Berthier et de Joë Triché. Claude Maitrot a regretté le manque de concertation avec les usagers, le coût, et demanda si celui-ci allait engendrer une hausse des impôts voire un ralentissement d'autres investissements. Il s'est dit hostile à une éventuelle gestion privée.

- De son côté, Joë Triché a regretté la succession de contre-vérités sur ce projet. En effet, les élus de la majorité avaient d'abord annoncé un coût de 6,2 millions d'euros. Puis la 1ère adjointe avait déclaré publiquement que l'avis de la population serait suivi (ce qui ne fut pas le cas puisqu'une majorité de nos concitoyens a opté - et à deux reprises - pour une réhabilitation-extension, trois fois moins chère). A l'inverse des déclarations du maire, aucune commune extérieure n'accepte de participer au financement.

- Un rapport présenté dernièrement à la commission municipale des sports parlait d'un projet de 8,4 millions d’€ . Une semaine plus tard, pour le conseil municipal, il était grimpé à 8,8 millions d’€ : 400 000 € de plus en une semaine ! Joë Triché a exprimé ses craintes sur les subventions, compte-tenu du contexte actuel de « rigueur » à tous les niveaux. Quant au mode de gestion : « je crains que la partie déficitaire, à savoir l’apprentissage de la natation scolaire, soit à la charge de la collectivité tandis que les activités bénéficiaires seront confiées au secteur privé » a-t-il déclaré.

En difficulté, car incapable de contredire la véracité des faits qui lui étaient exposés, le maire a piteusement pataugé dans un flot brouillon de paroles et d’accusations aussi déconnectées du sujet que grotesques, suscitant à ses dépens l’hilarité de la salle. On a tout de même retenu sa promesse qu’il n’y aurait aucune augmentation d'impôts. Pour conclure, Guy Allard espère sans l'affirmer une ouverture en 2013, mais il ne s'agit là que "d'un challenge". Attendons et nous verrons !
Dany Bouteiller

14/09/2010

SANTE : OFFRE MEDICALE INSUFFISANTE A ROMILLY

L'offre médicale est insuffisante à Romilly. La publication des chiffres en début d'année 2010 l'a clairement démontré.

- En effet, dans le pays de Seine en plaine champenoise, nous trouvons en moyenne 0,65 médecin pour 1 000 habitants alors que nous devrions être autour de 1 pour 1 000. Sur 13 médecins, 5 ont plus de 55 ans, le taux de renouvellement est très faible. Du côté des spécialistes, la situation n'est guère plus reluisante. Nous comptons 4 dentistes pour 1 000 habitants (alors que l'on ne devrait pas descendre en dessous de 5) et l'attente moyenne pour obtenir un rendez-vous est de 3 mois. Autre exemple parmi d'autres, l'avenir de la maternité pourrait aussi être remis en cause puisque les trois gynécologues ont tous plus de 60 ans. Il est indispensable de conserver des praticiens de proximité. Si pour Romilly, des transferts s'opéraient vers Troyes, les inconvénients se multiplieraient pour nos concitoyens et... les frais de transports seraient très importants pour la Sécurité Sociale !

LA POLITIQUE GOUVERNEMENTALE EN CAUSE :
- Les atlas régionaux de la démographie médicale publiés par le conseil national de l'ordre des médecins confirment l'existence de quasi-déserts. La disparité est grande entre les régions et l'inégalité existe au sein des régions elles-mêmes. Si l'on y ajoute les spécialistes qui pratiquent des dépassements d'honoraires, l'inégalité d'accès aux soins est un réel souci. Cette crise "sanitaire" résulte d'une réduction du numerus clausus (quota sélectif à l'entrée des études) mis en place dans les années 1975 et suivi jusqu'au début des années 2000. Nous sommes passés de 8 500 médecins formés chaque année en 1980 à 3 500 en 2000. Depuis, le numerus clausus a été progressivement relevé pour atteindre 5 000 par an, mais comme il faut entre 10 et 15 ans de formation et d'études, le manque de pratiquants devrait s'aggraver jusqu'en 2025.

- Notons que de 1987 à 2003, la sécurité sociale a incité les actifs âgés de plus de 57 ans à partir à la retraite pour éviter la "pléthore médicale". Les conséquences de cette politique sont catastrophiques. Dans certains petits hôpitaux, des départs à la retraite n'ont pu être remplacés, d'autant que l'écart des revenus entre les médecins hospitaliers et et les médecins libéraux pouvait être de 1 à 3, ou même de 1 à 5 dans certaines spécialités. Face à la pénurie et aux dépassements d'honoraires dérégulés sapant les bases mêmes de la sécurité sociale, le gouvernement ne fait rien ! D'autant que les abus de la médecine libérale servent de prétexte à l'offensive néolibérale menée par les assureurs privés proposant de participer au financement du système de santé à condition d'être directement impliqués dans son organisation.

08/09/2010

RETRAITES : 600 MANIFESTANTS A ROMILLY

Comme partout en France, la manifestation du 7 septembre à Romilly a été le signe d'un rejet de plus en plus massif du projet de Sarkozy sur les retraites.

- Après les mobilisations du début d'année, les initiatives estivales démontrent la détermination des français à faire entendre leurs revendications sur le projet de réforme des retraites dont le contenu est injuste et inacceptable. L'été a été marqué par l'aggravation de la crise économique, la progression du chômage, l'annonce de mesures de rigueur essentiellement supportées par les salariés et les ménages. Le gouvernement poursuit sa politique de régression sociale ; les inégalités s'accroissent.

- Au moment où le projet de réformes était examiné au parlement, les syndicats rappelaient donc leur opposition à une réforme qui ne répond pas aux enjeux et ne règle rien : la question des inégalités hommes-femmes, la pénibilité... Un financement durable des retraites doit s’appuyer sur une autre répartition des richesses produites. Avec l'actuel projet du gouvernement UMP, 85% des efforts demandés seront supportés par les salariés, alors que les revenus du capital sont 5 fois moins mis à contribution. La remise en cause des 60 ans avec le report à 62 ans et à 67 ans des âges légaux va pénaliser ceux qui ont commencé à travailler jeunes, ou ayant des carrières incomplètes. Pour les syndicats, rien n'est joué à ce jour : gouvernement et parlementaires doivent entendre la mobilisation et répondre aux revendications en faveur d'autres alternatives.

- Plus de 600 personnes se sont retrouvées devant la salle des fêtes de Romilly pour marquer leur désapprobation. Après une intervention de Christophe Latrasse au nom de l'intersyndicale, les manifestants ont défilé rues Pierre-Brossolette, du Général-Leclerc, Carnot et Gornet-Boivin avant de se disperser sur le parvis de la mairie. Parmi eux, les élus de l’opposition municipale, dont le Conseiller général communiste Joë Triché, et des membres de notre espace citoyen. Hormis, la manifestation, point d'orgue de cette journée revendicative, grèves et débrayages toute la journée ont été plus nombreux dans notre secteur.
Dany Bouteiller

06/09/2010

TRES "CHERE" ELECTRICITE

L'union locale CGT Romilly-Nogent informe les citoyens :

- Jusqu’ici la France, grâce à son parc nucléaire, proposait une électricité 30 % moins chère que dans le reste de l’Europe. Mais cette exception française est sans doute révolue. La loi pour la Nouvelle organisation du marché de l’électricité (Nome), adoptée en juin par l’Assemblée et qui sera examinée mi-septembre au Sénat, va obliger EDF à céder, au nom de la libre concurrence, un quart de sa production nucléaire à prix coûtant à d’autres fournisseurs. Ces entreprises privées pourront ensuite la revendre à un prix bien plus élevé que le tarif actuel. GDF Suez, Poweo et Direct Energie peuvent enfin se frotter les mains!

- Mais comment en est-on arrivé à un tel scénario catastrophe pour le consommateur ? Bruxelles cherche depuis longtemps à mettre en place un marché européen de l’électricité. Mais pour cela, il lui faut en finir avec les tarifs réglementés français. La commission européenne a donc menacé la France de sanctions pour « aide illégale » aux entreprises. Le gouvernement a aussitôt cédé. La loi Nome devrait accélérer la mise en concurrence et préparer l’homogénéisation – par le haut – des prix européens. En commençant par forcer EDF à céder une partie de sa rente nucléaire aux appétits du privé.

- « C’est un véritable hold-up ! La France a investi dans une industrie nucléaire pour permettre son indépendance énergétique. Ce parc, qui appartient à EDF, a été financé par la facture des usagers », a déclaré Marie-Claire Cailleteaud, de la fédération CGT mines-énergie. Les fournisseurs privés pourront à l’avenir vendre l’énergie française à l’étranger, créant sur notre sol une pénurie. « On s’attend à une forte hausse pour les particuliers comme pour les entreprises alors qu’on est en période de crise », se désole Arnaud Faucond, de l’association de consommateurs Indecosa-CGT.

- L’exemple des grandes pannes en Californie après la privatisation du secteur est révélateur. En 2000 et 2001, le courtier Enron avait volontairement provoqué des coupures pour faire augmenter les prix. Les tarifs avaient grimpé de plus de 40 % pour les usagers. Devant l’ampleur de la catastrophe, l’État californien s’était réapproprié le secteur.