25/08/2019

CRENEY : "UN CRIME DE GUERRE QUI RESTERA A TOUT JAMAIS IMPUNI."


Discours de Rolande Barthélemy (Présidente de l'ANACR de Romilly) prononcé le jeudi 22 août au monument aux morts de Romilly, à l’occasion de la commémoration des 15 fusillés romillons à Creney.

« L’objectif de cette cérémonie annuelle est de rendre hommage aux 15 victimes des nazis fusillées au champ de tir de Creney le 22 août 1944. Victimes identifiées et honorées, dans toutes leurs diversités, d’âges, d’origines géographiques, professionnelles, idéologiques, d’engagements et d’actions dans la Résistance face à l’envahisseur et au gouvernement collaborationniste de Vichy.
Oui, cela fait 75 ans aujourd’hui que ces jeunes Résistants Romillons furent massacrés par la bête immonde qu’est le fascisme et ses bras armés. Ce 22 août 1944, à l’heure où de nombreuses villes et villages de notre pays étaient libérés par les troupes alliées et les Résistants, 49 jeunes maquisards incarcérés à la prison Hennequin de Troyes, furent extraits de leurs geôles par une horde de SS avec la complicité de 7 autonomistes bretons du Bezen Perrot et emmenés dans le village de Creney pour y être lâchement  assassinés à la veille de la libération. Un crime de guerre qui restera à tout jamais impuni.

02/08/2019

SMUR : UNE BONNE NOUVELLE POUR LES PATIENTS


La ténacité a porté ses fruits. L’Agence Régionale de Santé (ARS) a enjoint l’hôpital de Romilly-sur-Seine (et l’ensemble des hôpitaux de Champagne Sud) à « cesser toute facturation au patient » dans les cas d’intervention du SMUR (Voir presse locale du 02/08/2019).

Localement, cette illégalité de facturation pratiquée par le Groupement Hospitalier Aube-Marne (GHAM) et qui frappait durement les patients concernés, dont beaucoup aux ressources modestes, était dénoncée par notre groupe au Conseil municipal de Romilly-sur-Seine depuis de longs mois. Un Conseil municipal où siège le président du Conseil de surveillance de l’hôpital qui est également conseiller municipal-délégué à la Santé.

Face à l’absence d’initiatives fermes du maire de Romilly, M. Éric Vuillemin, et de son Conseiller délégué à la Santé, M. Serge Wasmer, pour mettre un terme à cette pratique illégale, le groupe des élu.e.s communistes et partenaires a multiplié les démarches, entre autre auprès des parlementaires communistes, qui ont interpellé la ministre de la Santé. Tout récemment encore, fin juin, un rassemblement avait été organisé à ce sujet devant l’hôpital de Romilly-sur-Seine et un courrier adressé au Défenseur des Droits.

Nous nous réjouissons, avec toutes celles et ceux, qui se sont mobilisés sur ce dossier, que le chemin du droit ait été retrouvé et que la protection des intérêts des usagers de la santé publique ait enfin primé.

Pour autant, nous entendons aussi les arguments budgétaires mis en avant par la direction de l’hôpital, en termes de compensation financière attendue de l’ARS. Un égal accès à des soins de qualité, partout dans nos territoires, est, à nos yeux, un droit essentiel. Les moyens financiers pour y parvenir existent pour peu que l’on sorte des logiques austéritaires et « d’équilibre comptable » qui aboutissent aux compressions budgétaires à répétition qui frappent la santé publique. C’est une bataille déjà engagée par les élu.e.s communistes à tous les niveaux et appelée à s’amplifier au regard de la situation extrêmement dégradée de l’hôpital et des structures publiques de santé dans leur ensemble.
Fethi CHEIKH
Pour les élu.e.s communistes et partenaires du Conseil municipal de Romilly-sur-Seine

Romilly-sur-Seine, le 2 août 2019