29/12/2011

NOS VOEUX POUR 2012

2011 s'achève, cette année aura été très difficile pour notre ville.

- Le chômage n'a cessé d'augmenter, il touche près de 1 500 Romillonnes et Romillons et aujourd'hui encore, des menaces persistent, notamment au Joint Français de Maizières, alors que le commerce du centre-ville est en difficulté. L'endettement de la commune a progressé de 20%, la baisse des impôts promise par Eric Vuillemin en 2008 n'est plus qu'une illusion perdue et les services à la population, qu'ils émanent de la ville ou de la Communauté de Communes sont de plus en plus chers : hausse considérable de la redevance d'eau potable et d'assainissement, cantines scolaires, taxes d'ordures ménagères, etc... alors que la précarité et les difficultés ne cessent de croître pour beaucoup de familles. Ainsi, le plan de 100 millions d'euros d'investissement prévu d'ici 2014 est abandonné.

- La politique locale est assise sur une méconnaissance de la vie quotidienne d'un grand nombre de Romillonnes et de Romillons, l'aérodrome a été fermé, la bibliothèque de la maison de l'enfance également, des conflits permanents demeurent avec les associations, etc. Une nouvelle piscine est en gestation, une seule certitude, elle coûtera deux fois plus cher aux contribuables qu'une réhabilitation-extension de l'ancienne pour une structure de plus petite taille ! Notre cinéma communal "L'Eden" aux vertus incontestées est la cible des compères Vuillemin-Allart, qui tentent de brader notre patrimoine et l'intérêt général aux appétits financiers de quelques-uns. Ils ont à faire face au collectif de défense du cinéma, créé en mai suite à une rencontre organisée par notre espace citoyen, Romilly, une ville pour tous, avec la population de notre ville. Plus de 3 000 personnes se sont engagées en sa faveur.

- Lors des consultations électorales de mars, Joë Triché, réélu avec plus de 62% des voix à l'assemblée départementale a prouvé, une fois de plus, que notre cité gardait le coeur bien ancré à gauche. Le conseiller général communiste déclarait avec lucidité que cette gauche était irrésistible lorsqu'elle savait se rassembler à Romilly. Pour débarasser notre ville d'Eric Vuillemin, nous sommes décidés à oeuvrer à la construction d'une alternative de progrès au coeur de la gauche, même si les privilégiés qui ont tous les pouvoirs actuellement sont prêts à tout pour le garder. Nous y parviendrons si nous sommes à la hauteur des attentes populaires qui attendent des perspectives de changement convaincantes.

- Nous devons être utiles à construire ces réponses dont notre ville a besoin pour s'inventer un autre avenir. Nous avons la conviction que la gauche romillonne avec son expérience, son savoir-faire, son énergie, sa créativité militante, son enracinement populaire, son ouverture culturelle, donne des atouts pour contribuer utilement à cette quête d'avenir. Le tissu réel, qui reste à bien des égards unique, de nos réseaux de militants, d'élus, d'amis, de compagnons de combat, la force de leurs idées, leur capacité de propositions, l'importance des actes que nous produisons, sont des gages d'avenir pour lutter contre la fatalité et amener au redressement indispensable de Romilly.

- L'alternative est possible à condition de défricher les voies d'une nouvelle expérience de rassemblement dans la durée, être utiles à toutes celles et à tous ceux qui cherchent à sortir Romilly du marasme. Cela est possible si l'écoeurement ne prend pas le dessus sur l'espoir de réussir le changement. L'envie de s'engager pour mettre la gauche à la hauteur doit primer, elle permettra une nouvelle majorité politique autour d'un projet de changement crédible et pertinent. Y travailler, c'est débattre, énoncer, porter les réformes, les transformations qu'il faut entreprendre et unir, mettre en actions les forces qui rendent possibles leur réalisation. Romilly peut redevenir une ville parmi les plus dynamiques de Champagne-Ardenne. Nous sommes prêts à travailler dans ce sens.

- Bonne et heureuse année 2012 à toutes et à tous.

22/12/2011

LE COLLECTIF DE DEFENSE DE L'EDEN NE DESARME PAS

Vendredi 16 décembre, le collectif de défense de notre cinéma Eden avait organisé une soirée à la fois d'échanges et festive.

- C'est par un débat avec 120 personnes qu'elle débutait avant la projection du film "Holliwoo". Le collectif exposait ses motivations et les animateurs ont rejeté une fois de plus l'idée de la création d'un multiplexe sur la zone de la Belle-Idée. Avec 210 000 entrées espérées chaque année, celui-ci accumulerait les désavantages : éloignement du centre-ville, difficultés de transport, projections exclusivement commerciales avec pour but unique le profit, etc. L'objectif du nombre d'entrées est inaccessible puisqu'alors que l'agglomération troyenne regroupe 8 fois plus d'habitants au niveau de vie supérieur à celui du bassin romillon, "Ciné City" n'accueille que 440 000 personnes annuellement. D'autre part, la volonté affichée par les gérants des structures de Nogent et de Sézanne de les moderniser est contraire aux souhaits des concepteurs du multiplexe qui visaient cette clientèle. Le multiplexe ne pourra compter avec les 7 000 scolaires qui fréquentent l'Eden chaque année., en raison du coût et de l'éloignement.

- Il faut au contraire optimiser notre cinéma communal, le numériser est tout à fait possible, cela ne coûterait rien à la ville par le jeu des subventions, la seule volonté politique est juste indispensable... Le collectif de défense a réaffirmé qu'il n'était pas opposé au pôle ludique, mais avec une autre locomotive pour le booster. Joë Triché étudie un recours juridique du fait des vices dans la procédure d'attribution du marché qui pourraient s'apparenter à un dol commercial. La volonté de transformer l'Eden en centre culturel dans le futur semble une aberration, cette métamorphose aurait un coût exhorbitant. Le cinéma Eden doit donc vivre, c'est une exigence essentielle qui doit être entendue. Il en va de l'intérêt général qui ne s'effacera pas derrière les intérêts financiers de quelques-uns.

14/12/2011

HAUSSE EXCESSIVE DE L'EAU A ROMILLY

Le conseil municipal du 10 décembre a été essentiellement marqué par le nouveau mauvais coup de la municipalité Vuillemin à l'égard des Romillons.

- En effet, c'est cette fois en augmentant la redevance communale d'eau potable et d'assainissement que la droite locale va ponctionner un peu plus les familles dont on sait que le niveau de vie est déjà globalement très bas dans notre ville. Même si nos concitoyens consomment moins d'eau que la moyenne nationale (75 mètres3 contre 120), la facture dès le 1er janvier 2012 sera plus lourdement taxée puisque la redevance d'eau potable passera à 0,5 euro le mètre3 (+ 38,88%) et la redevance d'assainissement sera de 1,75 euros (+ 23,23%).

- Joë Triché a dénoncé une hausse de 66% de l'eau potable au cours des deux dernières et de 20% pour l'assainissement. Pour se défendre, Eric Vuillemin, a mis en avant des réseaux obsolètes qui ont dû ou devront être rénovés. « Chargeant » la municipalité Cartelet d'avant 2008, il annoça qu'à son arrivée à la tête de la commune, les fuites sur le réseau représentaient 35% du volume contre 20% actuellement. D'autre part, Romilly devra débourser 5 138 000 euros pour qu'en 2015, tous les problèmes soient règlés comme les directives européennes le prévoient.

- Concernant le financement de la station d'épuration, le maire a dénoncé les engagements de l'équipe Cartelet qui a choisi un remboursement sur 40 ans alors qu'en 20 années, des travaux de maintenance seront à engager. D'ailleurs, il a regretté une forme d'immobilisme entraînant l'impossibilité d'obtenir des subventions.

08/12/2011

SAUVONS NOTRE CINEMA EDEN

Le collectif ne désarme pas. Par tous les temps, il est sur le terrain. Distribution de tracts sur la zone commerciale de l’aérodrome.

Tromperie, miroir aux alouettes, chantage : les promoteurs sont prêts à tout pourvu qu’ils remplissent leur tiroir-caisse
- Déjà en 2007 pour obtenir le marché de « la Belle Idée », le promoteur de Sorodi, J. P. Merle, n’avait pas hésité à retirer le cinéma multiplexe de son projet : un projet mirobolant avec une multitude de nouvelles enseignes, de commerces et comme locomotive de l’espace ludique, une discothèque avec de gros développements car ouverte aux seniors et aux juniors, dixit le promoteur. De plus sur la zone des marais, il devait venir : Orchestra, Chaussea, Défimode, Kiabi. Le tout avec la promesse de la création d’environ 250 emplois.

- 4 ans après, s’il n’y avait pas des transferts d’activités : Cache-Cache, les garages automobiles, But, Gédimat, il n’y aurait pas grand-chose sur la zone, la discothèque est abandonnée, à croire que cela ne fait plus recette. Toutes ces défaillances, ce n’est pas bon pour le business du promoteur. Alors il nous ressort le cinéma multiplexe par l’intermédiaire d’un complice, le promoteur Reverchon, Ensemble ils rejettent d’un revers de main plus de 3 000 adhérents pour la défense du cinéma Eden. Ils ignorent le mécontentement grandissant de la population qui voit avec incompréhension et colère leur cadre de vie se délocaliser ou disparaître. Ils ironisent sur la crainte des commerçants d’un déséquilibre au centre ville.

- Enfermés dans leur tour d’ivoire, ils refusent de prendre en compte ce qui ne va pas pour l’activité économique : la misère grandissante, les travailleurs pauvres, les licenciements, une hausse importante du chômage, les taxes, la vie chère (santé, électricité, produits de consommation, loyer etc) et un pouvoir d’achat en berne. Et ils nous rejouent l’histoire du projet époustouflant, même Mac Do qui devait être reconstruit sur place aux Marais sera délocalisé sur la zone et… des emplois toujours en prévision. Mais bien sûr, c’est impératif, il faut le multiplexe sinon rien. Ce n’est plus acceptable.

Des élus à genoux devant les promoteurs
- Et avec les même pratiques, poudre aux yeux, vérités à géométrie variable, chantage. Pour le président de la communauté de communes, Guy Allart : pas de multiplexe, pas d’emplois. Question emploi, on peut lui rappeler l’aérodrome. Les avions sont partis mais on attend toujours les enseignes et les 250 emplois promis. On constate aussi la menace de suppressions de plus de 100 emplois réels (Sodimédical, Joint Français). Ce qui serait un nouveau frein pour l’activité économique. Pour le maire de Romilly, Eric Vuillemin, il n’est pas à un revirement prêt. Le 30 octobre 2009, lors d’une réunion publique il déclarait « serais-je assez fou d’en faire un nouveau (cinéma) alors que nous allons investir 400 000 € sur la durée du mandat pour l’Eden » Aujourd’hui, le voila un fervent défenseur de la liquidation du cinéma de Romilly.

Stop
- Stop au diktat des promoteurs.
- Stop à cette pratique du chantage à l’emploi.
- Stop de prendre les romillons pour de la monnaie d’échange comme par exemple pour le financement de la piscine par les communes conditionné au multiplexe. Les romillons et les habitants alentours sont des citoyens à part entière, ils paient des impôts, ils ont aussi leur mot à dire.
- Le promoteur Reverchon doit enlever son multiplexe.
- Le promoteur Merle doit tenir ses engagements de nouveautés en 2007 avec la création de 250 emplois.
- Le président de la communauté de communes Guy Allart et le maire de Romilly Eric Vuillemin doivent revenir à la raison et à un peu plus d’éthique. Ils doivent exiger le respect des engagements pris en 2007.
- Le cinéma Eden doit pouvoir entreprendre sa modernisation numérique. Le cinéma Eden doit continuer à vivre. Défendez-vous, venez rejoindre le comité de défense du cinéma Eden.

05/12/2011

PISCINE : UN PROJET AU RABAIS... MAIS PLUS CHER !

S'il est un sujet où les dires des élus de la droite locale sont à écouter avec précaution, c'est bien celui de la future piscine.

- Au conseil municipal du 14 mars 2009, Guy Allart faisait part d'un projet intercommunal, puisque 3 communautés de communes avait donné leur accord pour aider au financement de la construction. L'ouverture étant même prévue pour 2012. En décembre 2009, le président Guy Allart annonçait le désistement de sa communauté de communes, comme celui des autres conseils communautaires... Puis vint le conseil municipal du 17 avril 2010 et l'annonce « d'un équipement moderne et performant » pour fin 2013, et même des options possibles (16/9/2010). Entre temps, Eric Vuillemin avait pris soin de consulter à deux reprises les romillons pour l'emplacement de la future construction. Mais, les résultats ne convenant pas à la volonté du maire et de son équipe, il imposa la colline des Hauts-Buissons comme future implantation.

UN PROJET MINIMUM POUR UN COÛT MAXIMUM
- Récemment, les protagonistes de droite ont annoncé un nouveau projet. S'ils sont restés discrets sur le lieu de construction, l'annonce d'une piscine de plus petite taille que l'ancienne pour 8 millions d'euros a retenti comme une provocation. En effet, le choix d'une réhabilitation-extension de la piscine Jean-Moulin aurait coûté 5 millions d'euros et si les travaux avait été entamés dès 2009, les usagers pourraient jouir de l'équipement actuellement. A ce surcoût de 3 millions d'euros pour un équipement de moindre importance, il faudra ajouter les frais de démolition. D'autre part, après l'organisation par la ville de Romilly d'un jury de concours d'architectes, 26 cabinets ont postulé. Quatre d'entre eux ont été retenus et comme tout cela est abandonné, il faudra les indemniser.

QUEL GÂCHIS ! QUEL DESASTRE !
- Nous nous interrogeons également sur le mode de gestion qui sera imposé et le prix d'entrée. Les besoins des clubs sportifs ont-ils été pris en compte ? Et ceux des établissements scolaires ? Remarquons que lorsque certains de nos élus évoquent l'aménagement de la seconde tranche de l'aérodrome, ils parlent d'un bassin de vie de 80 000 personnes qui chute à 20 000 lorsqu'il s'agit de la piscine. Choix imposés, argent public gaspillé, projet revu à la baisse, la copie est à revoir. Et ce n'est pas la maigre contribution annoncée par la communauté de communes qui peut nous rassurer, les romillons supporteront l'essentiel du coût de l'établissement.

02/12/2011

FINANCES LOCALES : COMMENT LA DROITE ECRASE LES COMMUNES

La situation financière de Romilly est catastrophique avec une prévision de d'endettement de 35 millions d'euros pour la fin du mandat de maire d'Eric Vuillemin en 2014.

- Les emprunts à tour de bras et une politique hasardeuse sur la question ont mené à une situation où les marges de manoeuvre n'existent plus. Au niveau national, les amis politiques de droite d'Eric Vuillemin (ce dernier se glorifie par ailleurs de ses liens avec le ministre Baroin) ne font qu'aggraver la situation des communes. La réforme territoriale, les transferts de charges, la suppression de la taxe professionnelle (qui représentait 28 milliards d'euros en 2009) privent les municipalités de moyens précieux pour venir en aide aux administrés, agir dans leur intérêt.

- La politique du gouvernement place les communes dans l'incertitude quant à leur évolution, alors qu'il serait impératif qu'elles puissent savoir sur quel concours de l'Etat elles peuvent compter. Avec le plan d'austérité, l'ensemble des collectivités locales sont victimes de choix idéologiques d'un gouvernement aux abois. Pourtant, les municipalités doivent faire face à une hausse importante du nombre de demandes de secours social dont beaucoup sont le fait de jeunes actifs, phénomène nouveau et inquiétant. Le retrait de l'Etat de l'hébergement d'urgence ou la remise en cause de l'utilisation des stocks alimentaires sous forme d'aide pour les plus démunis vont laissser les villes en première ligne face à la détresse sociale par exemple. De plus, la contribution économique qui a remplacé la taxe professionnelle représente un manque à gagner de 11%.

- A ceci s'ajoute une baisse des dotations globales de fonctionnement. Cette remise en cause des modes de financement des communes n'a qu'un seul but : contraindre les villes à réduire la dépense publique, à abandonner certains services à la population et à en privatiser d'autres. Les prochaines échéances électorales doivent déboucher sur une réforme de la fiscalité locale. Mettre à contribution les actifs financiers des entreprises est une proposition : ils échappent à l'impôt alors qu'une taxe de 0,5% rapporterait 500 euros par habitant. D'autre part, la création d'un pôle public bancaire mettrait les collectivités locales à l'abri de la spéculation.

-Si en 2008, le chef de l'Etat vantait le modèle français et le rôle joué par les collectivités locales qui ont permis de résister à la crise, trois années plus tard, sa politique laisse les maires bien seuls. Eric Vuillemin et sa majorité la soutiendra-t-elle encore longtemps ?