21/07/2015

BUDGET SUPPLÉMENTAIRE 2015 :
D'AUTRES CHOIX SONT POSSIBLES !

Le dernier conseil municipal a adopté, par le vote de la majorité de droite, le budget supplémentaire de l'année 2015.

- Nous avons voté résolument contre, car il vient compléter à la marge et sans le modifier un budget primitif qui comporte des mesures qui portent atteinte au pouvoir d'achat des Romillons, qui réduit certains services, qui réduit les moyens de la vie associative, qui augmente des tarifs sans oublier la hausse à venir de près de 100 euros de la taxe d'habitation pour tous les foyers romillons assujettis à celle-ci.

- En février, nous avions dit que la réalité de la baisse nationale des dotations aux collectivités, contre laquelle nous luttons, ne justifiait pas l'ampleur des mesures d'austérité que le maire et sa majorité avaient décidées pour 2015, d'autant que Romilly allait pouvoir bénéficier d'un accroissement de certaines de ses dotations. Sur la base des éléments que nous possédions, nous estimions que le manque à gagner allait être de 160 000 euros pour cette année. «Cette diminution, pour notable qu'elle soit, ne justifie pas à elle seule l'ampleur des coupes sombres que vous proposez cette année, d'autant que dés 2015 des dépenses que supportait la ville sont transférées sur le budget de la Communauté de Communes», avions-nous déclaré.

- Les informations officielles en notre possession aujourd'hui confirment notre analyse :
  • En fait, pour 2015, notre commune percevra au global 93 468 euros de dotations de l'Etat en plus par rapport à 2014. Une augmentation de 1,4%.
  • Il y aura également un abondement de 138 966 euros de rentrées fiscales supplémentaires par rapport au budget primitif.
- Voilà la réalité des chiffres qui démontre que d'autres choix sont possibles, cela nous a amené à réitérer notre demande de ne pas appliquer la hausse de la taxe d'habitation et de réexaminer l'aide à la vie associative, ce que la droite romillonne a refusé.
Pierre Mathieu, Dany Bouteiller, Héléne Turquin

15/07/2015

GRECE : "C'EST UN DÉFI DE RÉSISTER A CES PRATIQUES COLONIALISTES"

Interview de Pierre Laurent au journal l'Humanité du 15 juillet 2015.

Pour le secrétaire national du PCF et président du Parti de la gauche européenne, « un front social et politique européen d’une ampleur tout à fait inédite  » est plus que jamais indispensable.

François Hollande s’est félicité d’avoir évité le Grexit, la France a-t-elle joué à plein son rôle  ?
Pierre Laurent : Non, la France est entrée très tardivement dans la négociation après avoir laissé pendant des mois la Grèce seule face au chantage des financiers. Elle a ensuite agi pour éviter le Grexit, c’est vrai. Mais sans empêcher un accord que les Grecs ont payé au prix fort dans des conditions draconiennes portant atteinte à leur souveraineté. Les Allemands voulaient depuis le début le Grexit et, ne l’obtenant pas, ils ont voulu punir le peuple grec. La France aurait dû s’élever avec beaucoup plus de vigueur contre ces conditions qui sont une honte pour l’Europe démocratique.

Cet accord est-il viable alors qu’il renforce l’étau de l’austérité  ?
Pierre Laurent : Cet accord écarte le Grexit et maintient, sous conditions, la possibilité de refinancement de la Grèce. Mais il met également en place de nouvelles mesures d’austérité et une mise sous tutelle qui vont à l’encontre de la nécessaire relance productive et sociale du pays. Les dispositions qui y figurent sont injustes, contre-productives économiquement et profondément contestables démocratiquement. Le premier ministre grec, qui a résisté au chantage au Grexit, a empêché l’Allemagne de parvenir à ses fins sur ce point. Ne sous-estimons pas le cauchemar que cela aurait été pour la population grecque et l’ensemble de l’Europe. Ce n’est pas pour rien que l’extrême droite se frotte les mains en attendant la réalisation de ce scénario catastrophe. Mais en contrepartie l’Allemagne a exigé un prix inhumain et scandaleux. C’est un défi de résister à ces pratiques colonialistes pour tous les peuples européens.

10/07/2015

ERIC VUILLEMIN SUPPRIME LES CLASSES DE NEIGE :
LES ÉCOLIERS NE LUI DISENT PAS MERCI !

Après avoir augmenté, en octobre 2014, de 8% les tarifs des classes de neige, la droite municipale et le maire ont décidé de les supprimer purement et simplement. 

Une droite qui, au Conseil municipal du 4 octobre 2014, avait montré son vrai visage et dévoilé par anticipation ses intentions avec la "sortie" du conseiller de droite, Serge Wasmer : « tout le monde n’est pas obligé d’aller au ski » ! Où donc s'arrêtera la politique de saccage d'Eric Vuillemin ? Déjà marquée par la baisse drastique des subventions aux associations, la mise à mort de la MJC, la baisse des investissements, la réduction du nombre d’emplois communaux... l'année 2015 n'est pas bonne pour Romilly et ses habitants.

Dans la presse locale du 8 juillet, Eric Vuillemin profite des congés scolaires pour en remettre une couche en annonçant la fin des classes de neige pour nos enfants. Drôle de conception pour un maire à la tête d'une "ville, amie des enfants". Depuis de nombreuses décennies, les classes de neige étaient, pour les écoliers, la première voire la seule occasion de voyager et d'ouvrir leur horizon. Réduisant les inégalités sociales et permettant le vivre-ensemble, elles recueillaient l'adhésion des familles satisfaites de leur déroulement. C'était surtout le moyen de faire le plein de découvertes et de nouvelles expériences. La montagne est le territoire le mieux adapté pour une véritable aération et la pratique de sports irréalisables dans notre région, inaccessibles à tous. La curiosité des enfants est aiguisée et constamment en éveil avec un nouvel environnement qui permet un travail pédagogique gagnant en cohérence et en motivation.

09/07/2015

Pierre Mathieu, le 7 juillet, à la réunion organisée par l'intersyndicale du technicentre SNCF
Intervention de Dany Bouteiller, au nom du groupe des élu-e-s communistes et partenaires, au Conseil municipal du 27 juin en préambule à la mise au vote d’un vœu sur le technicentre SNCF :

"L’annonce brutale par la direction nationale de la SNCF de la fermeture de l’activité industrielle de réparation des TGV est une véritable catastrophe pour notre bassin d’emploi, déjà très en difficulté du fait des retrait d’activités industrielles liées notamment aux délocalisations de production textiles par exemple. Taux de chômage élevé, précarité et pauvreté qui rendent éligible une bonne partie de la ville aux politiques de solidarité urbaine.

Cette décision est une des conséquences du recul de la place du ferroviaire dans notre pays du fait d’un soutien très insuffisant de l’Etat pour soutenir le fret, pour investir suffisamment dans les infrastructures pour aider à l’achat des trains qui seraient nécessaires pour répondre aux besoins des territoires et des usagers… L’actualité le montre ;  le choix, aujourd’hui, c’est le recul du service public, la libéralisation ; c’est le choix de développer le car, non pas en complémentarité du train, mais contre le train (loi Macron). Cela se traduit par le recul de l’activité et des charges de travail dans les ateliers SNCF.

01/07/2015

CONSEIL MUNICIPAL DU 27 JUIN : COMPTE ADMINISTRATIF 2014, GROS ENDETTEMENT, FAIBLE AUTOFINANCEMENT

La présentation du compte administratif permet de faire apparaître les prévisions budgétaires et les opérations effectuées en recettes et dépenses par la commune au cours de l'année précédente.

- Concernant les investissements, le taux de réalisation de 2014 a progressé, une « performance » à relativiser au regard du faible taux de réalisation 2013 (43,25%). La dette globale de l'ensemble de nos budgets s'élève toujours à près de 30 millions d'euros. Il s'agit d'un niveau très élevé comme en témoigne le fait que la dette par habitant pour les villes de la même strate que Romilly s'élève en moyenne à 970 euros quand elle est ici de 1 338 euros ! Soit un montant supérieur de 40%. Le ratio qui mesure l'encours de la dette du budget principal relativement à la richesse de la commune (ses recettes de fonctionnement) s'est encore dégradé passant de 1,02 en 2013 à 1,04 en 2014 quand il est en moyenne de 0,7 pour les villes de la même importance que la nôtre. Cela signifie que nos recettes réelles de fonctionnement ne suffisent plus à couvrir l'encours de notre dette.

- En 2014, nous avons assisté à un effondrement de la capacité d'autofinancement brute de la commune (différence entre les recettes et les dépenses de fonctionnement). Eric Vuillemin arguait que la capacité d'autofinancement s'élevait en 2013 à 2,9 millions d'euros contre 2,1 millions en 2012, parlant d'un « embellissement des comptes de la commune », Pierre Mathieu avait déclaré à cette époque que nous ne partagions pas cette appréciation et, malheureusement, les faits lui donnent raison comme en témoignent les chiffres de 2014.