30/06/2016

L'ELECTRIFICATION DE LA LIGNE SNCF N°4 EN DEBAT

Pierre Mathieu, Jean-Paul Bachy
et la directrice de cabinet du ministre des transports.
Un protocole pour le financement des travaux d'électrification de la ligne ferroviaire Paris-Troyes a été débattu et voté au dernier conseil municipal. 

- C'est une nouvelle étape, fruit de ceux, élus communistes notamment, qui, depuis de nombreuses années, n'ont jamais renoncé à agir pour un projet vital concernant notre territoire. La principale difficulté reste que l'Etat, au-delà de ses engagements verbaux et écrits, ne mobilise pas concrètement jusqu'à présent la part complète de financement qui lui incombe.

- Le protocole formalise le résultat des négociations menées en fin d'année dernière à l'initiative de la région Champagne-Ardenne. Pour le rendre possible, celle-ci a accepté de pré-financer 10 millions d'euros notamment pour permettre la réalisation de travaux sur Romilly et dans l'Aube. Récemment, le Président de la nouvelle région Grand Est, Philippe Richert, a acté le travail accompli et s'est engagé à agir pour que le dossier aille à son terme.

- Ce protocole est indispensable pour la mise au point dans la foulée des conventions de financement, mais la vigilance et la mobilisation doivent rester de rigueur car si l'engagement des travaux de la première phase est acté, principalement en Ile-de-France, bien d'autres étapes restent à franchir.

24/06/2016

COMPTE ADMINISTRATIF : PLUS D'IMPÔTS ET DE TAXES POUR MOINS DE SERVICES

Le compte administratif, discuté le 18 juin au conseil municipal, traduit l'exécution du budget de l'année précédente.

- Pour 2015, il confirme bien que la ville de Romilly a reçu 235 000 euros supplémentaires de dotations de l'Etat et que les impôts et les taxes ont rapporté près de 700 000 euros de plus qu'en 2014. Cela démontre qu'il y a bien des possibilités de faire d'autres choix que ceux de l'équipe Vuillemin, qui a décidé de réduire les moyens au mouvement associatif, de réduire le personnel communal (malgré l'ouverture de la piscine et la création des postes y afférant), de réduire le service public local, etc.

- Les choix du maire sont « bien à droite », même s’il prend prétexte des orientations de la politique gouvernementale - que nous condamnons - pour mettre un coup supplémentaire aux Romillons. Les plus modestes sont les plus mis à contribution. Hausse des tarifs et hausse de la fiscalité, tous les moyens sont bons pour faire les poches des Romillons, malgré les récentes déclarations d'Eric Vuillemin dans la presse locale.

21/06/2016

RESTAURATION SCOLAIRE : HAUSSE DES TARIFS DE 21,7 à 27,7%

Après avoir décidé une hausse des impôts, frappé aussi les associations au porte-monnaie, l'intérêt général, le social et autres, il semble que l'éducation, l'enfance et la jeunesse soient les nouvelles cibles d’Eric Vuillemin et de son équipe, supportés par le Front National.

- En effet, ils se sont unis pour voter une nouvelle hausse de 21,7 à 27,7% de la participation financière des familles romillonnes dans le cadre de la restauration scolaire dès septembre 2016. Les plus modestes sont proportionnellement les plus touchés. Pour une famille avec un enfant, le supplément à payer sera de 140 euros par an et de plus de 250 euros pour une famille avec deux enfants.

- En y ajoutant la hausse des impôts locaux d’une centaine d’euros, il n’est pas difficile de s’apercevoir à quel point la droite fait les poches des Romillons et comment elle s’attaque à leur pouvoir d’achat. Et malheureusement, nous pourrions faire une liste bien plus importante des autres augmentations qu’elle fait subir, telle par exemple la hausse de 55% de l’accueil scolaire entre janvier 2015 et mai 2016 !

16/06/2016


07/06/2016

ERIC VUILLEMIN REDORE SON BLASON

Dans la presse romillonne du 30 mai, Eric Vuillemin a annoncé un plan de relance de 40 millions d’euros, pour les quatre prochaines années, consacré au bassin de vie romillon. 

Déni de démocratie
Ce n'est pas la première fois que les élus de l’opposition au Conseil municipal apprennent par voie de presse des informations relatives à la vie de la commune et de notre territoire. Ces façons de procéder du maire de Romilly et de sa majorité sont déplorables et une nouvelle manifestation de son mépris pour le fonctionnement démocratique d’une instance communale élue au suffrage universel. La droite considère sans doute le conseil municipal uniquement comme une simple chambre d’enregistrement de ses décisions. Quel manque de respect à l'égard d’élus au service de leur cité et de ses habitants ! De telles méthodes d’effets d’annonce par voie de presse, avant toute information et tout débat démocratique, sont récurrentes et l’un des signes de la conception autoritariste de l’exercice de son mandat par Eric Vuillemin. Une conception que ne partagent pas les élus communistes, pour qui la transparence, le débat et l’écoute mutuelle doivent prévaloir, à plus forte raison quand il est question de l’utilisation de l’argent public.

01/06/2016

APPEL A SIGNER LE MANIFESTE
"POUR UN GRAND SERVICE PUBLIC FERROVIAIRE D’AVENIR"


La question des transports a pris un tour inquiétant dans le débat public alors même qu’elle se trouve aujourd’hui au cœur d’enjeux essentiels : climat et environnement,santé publique, aménagement du territoire, enjeux sociaux et économiques. Quasi absents de la loi sur la transition énergétique, les transports font l’objet de décisions et de travaux pour le moins contradictoires avec l’apparence d’un consensus sur la nécessité de rééquilibrer les parts des différents modes en faveur des plus vertueux, singulièrement le mode ferroviaire.

Présenté comme historique, l’accord «COP21» ne donne aucune obligation aux états pour privilégier les modes de transports les plus écologiques… ce qui les laisse libres de poursuivre des politiques de transports qui tournent le dos aux exigences environnementales.

La libéralisation des transports de voyageurs par autocars inclue dans la loi Macron, les décisions visant les trains Intercités induites par le rapport de la commission Duron, les trains express régionaux (TER) fragilisés par une concurrence routière déloyale et la baisse des moyens aux collectivités territoriales illustrent les contradictions fortes entre les discours sur le développement durable et les actes.

Le transport des marchandises, livré à l’hégémonie du mode routier, est totalement abandonné à la seule volonté du marché qui ignore l’intérêt général et reporte sur la collectivité toute entière la prise en charge des coûts qu’il génère (infrastructure, pollution, accidents, congestion…). Or, il s’agit là d’une grande question de société qui doit tenir une place centrale dans le débat politique.