26/03/2016

LETTRE OUVERTE AU PREMIER MINISTRE

Cette lettre ouverte sera portée en délégation à Matignon samedi 9 avril à 15 h.

Réunis à Paris le samedi 9 avril, les élus communistes et républicains de l’ANECR vous demandent de recevoir à Matignon, une délégation d’élus représentative de la diversité des territoires, pour vous témoigner, sur la base de leur vécu auprès des citoyens et de l’exercice de leur mandat, de la nécessité de modifier le cap sur plusieurs urgences sociales et démocratiques essentielles à l’avenir du pays.

Sur la lutte pour l’emploi 
- La jeunesse exprime, comme la société, sa profonde inquiétude et son rejet de la loi « Travail » en cours de débat. Les salariés ayant des droits ne sont pas un obstacle à l’emploi. C’est au contraire la jungle patronale qui précarise, qui déqualifie, qui flexibilise, sans répondre à la hauteur des besoins de formation et de recherche et d’investissement. Les conséquences pour les collectivités, ce sont des besoins supplémentaires pour l’action sociale, le vivre-ensemble, le logement aidé, les missions locales…. Les effets cumulés de la réforme territoriale et de la Loi de Finance sont de plus en plus dévastateurs pour l’emploi. Il faut au contraire que les budgets consacrés sans contreparties au C.I.C.E. soient réinjectés dans l’emploi public et privé sur la base d’un contrôle démocratique par les salariés et les élus, et que soit mis en place un véritable système sécurisé d’emploi et de formation.

24/03/2016


22/03/2016

ATTENTATS A BRUXELLES :
COMMUNIQUE DU PCF

La nouvelle des attentats de ce matin à Bruxelles nous frappe toutes et tous de stupeur et d'effroi. A cette heure, le bilan provisoire fait état de 26 morts et plusieurs dizaines de blessés. Le Parti communiste français tient d'abord à exprimer sa profonde peine devant ce monstrueux carnage, et à assurer de toute sa solidarité et de son soutien les familles des victimes, les habitant-e-s de Bruxelles et la population de Belgique tout entière.

Le PCF condamne ces attentats comme tous ceux perpétrés en France, au Proche-Orient, au Maghreb et en Afrique au long de ces dernières années avec le but d'entretenir des situations de violence, de guerre et de déstabilisation.

Les mobiles exacts des assassins ne sont pas encore connus mais l'objectif est évident: par une stratégie de terreur aveugle et inhumaine, ancrer les divisions en Belgique, en Europe, au plan international.

Ce drame appelle plus que jamais à l'inverse à une plus grande solidarité et une détermination politique pour non seulement retrouver et arrêter les meurtriers comme les commanditaires, mais aussi à apporter des réponses politiques durables à ce qui nourrit les filières criminelles qui veulent "importer un climat de guerre" en Europe et qui l'entretiennent partout ailleurs.

La responsabilité de nos gouvernements et de l'UE est de refuser de s'inscrire dans cette logique mais aussi de revoir la logique de leurs politiques internationales qui restent cantonnées à des réponses militaires au détriment des solutions politiques.

Le travail de la police et de la justice pour démanteler les réseaux et filières, pour stopper les donneurs d'ordre et les soutiens sera déterminant, et doit se dérouler dans le respect absolu des droits et libertés, individuelles et collectives, fondamentales, contre tous ceux, à commencer par les commanditaires des attentats, qui veulent les déstabiliser.
Paris, le 22 mars 2016