25/01/2013

TRAFIC AERIEN : LES RAISONS DE LA COLERE

La mise en œuvre de nouveaux couloirs aériens par la Direction Générale de l'Aviation Civile (DGAC) est source de nuisances.

- Imposée sans la moindre information, sans concertation, l'organisation suscite le mécontentement. A l'image de plusieurs regroupements régionaux, un collectif s'est créé dans notre bassin de vie pour s'opposer aux dispositions. L'objectif de la DGAC était de faire moins de bruit pour les proches riverains des aéroports. Pour cela, le vol des avions 300 mètres plus haut a été imposé, ce qui se révèle inefficace, d'autant plus que le trafic sur Orly ne s'est pas amoindri. Le décalage des avions vers l'est a provoqué au-dessus de nos têtes un va-et-vient qui se produisait à une dizaine de kilomètres de Romilly auparavant.Plus de 300 vols quotidiens (110 000 passages annuels environ) ont des répercussions sur la tranquillité des riverains et sur la pollution.

- Malgré une action devant le Conseil d'Etat, tout dialogue est impossible avec le Ministère et la DGAC. Notons qu'à l'époque, les villes de Troyes et de Soissons ont été soigneusement évitées alors le trafic  doit se multiplier dans un proche avenir. L'objectif de satisfaire le Grenelle de l'environnement n'est donc pas atteint. Pour s'opposer à cela, le collectif doit se renforcer afin d'avoir plus de poids pour interpeller les élus, rencontrer les personnalités politiques, organiser des lieux de résistance, informer la population, poursuivre ses recours juridiques. L'adhésion est possible au prix de 5 euros. La présence d'une cinquantaine de personnes à une réunion d'informations samedi à l'Espace Ambroise-Croizat manifeste un intérêt non dénué de sens.

18/01/2013

QUELLE REFORME DES RYTHMES SCOLAIRES ?

La majorité des membres du conseil supérieur de l'éducation a rejeté le projet de décret sur l'organisation du temps scolaire. 

- Cette volonté de changer les rythmes est clairement affichée depuis le printemps 2012, mais le ministère a reculé devant les contraintes budgétaires et les pressions de différents horizons. En cohérence avec les changements de programme et les objectifs éducatifs, une transformation du temps scolaire est cependant indispensable. La mise en commun d'actions doit s'opérer entre les différentes parties prenantes : système éducatif, associations, collectivités territoriales. Mais aussi avec des moyens en conséquence.

- D'autre part, l'amplitude et les conditions de travail dégradées des parents, l'évolution des différents modèles familiaux sont à prendre en compte pour favoriser la réussite de tous. Les parents sont, sur le plan professionnel, toujours plus précarisés, mal payés, avec des modifications horaires qui peuvent augmenter les problèmes familiaux. S'il est nécessaire de remettre en question le temps quotidien donc hebdomadaire, cette réflexion doit être menée de pair avec la volonté de rendre accessible à tous et partout les activités culturelles et sportives.

- Parallèlement, il est impératif de redéfinir les programmes, d'assouplir les acquisitions pédagogiques et de prendre en compte les difficultés de chaque élève. L'ambition d'émancipation, qui tournera définitivement le dos aux années Sarkozy, doit être au cœur de l'engagement de la Nation pour son projet éducatif.

NON A LA REGRESSION DES DROITS SOCIAUX

Suite à la conférence sociale de juillet dernier, la négociation de la réforme du marché du travail qui a duré trois mois, est achevée.

- Fidèle à ses principes, le MEDEF s'est montré très régressif pour les droits des salariés. Un accord, soumis aux syndicats, a reçu l'aval de la CFDT, de la CFTC et de la CGC. La CGT et FO y sont opposés... la partie n'est pas terminée ! Cet « accord » provoquerait une régression des droits des salariés inconcevable sous un gouvernement de gauche. Il s'oppose à la lutte contre la pauvreté puisqu'il faciliterait les licenciements et la flexibilité.

- Autre domaine inadmissible : la baisse possible des salaires et la hausse du temps de travail qui rappellent les accords compétitivité/emploi voulus par Sarkozy. Si le MEDEF argue que les licenciements d'aujourd'hui feront les emplois de demain, l'expérience nous démontre le contraire et notre ville en a suffisamment connu les désagréments. Il est inconcevable que des élus de gauche entérinent ce type de reculs sociaux orchestrés par le MEDEF. Gageons que le gouvernement, attaché au dialogue social, prendra en compte le rejet de cet accord par les syndicats représentants bien plus que ceux qui l'ont signé.

- La protection contre les licenciements et contre la précarité est au contraire un impératif. En refusant la domination du capital financier sur le travail, en garantissant à chacun le droit de vivre dignement, nous protégeons et accroissons les forces créatrices qui refondent notre pays et aideront demain à changer le monde.

14/01/2013

LA QUALITE DE L'EAU A ROMILLY

Le service de l'eau est assuré par un contrat d'affermage avec la société Ruas jusqu'en 2014. Le rapport annuel sur la qualité des services est très intéressant. La ville est alimentée par un forage et un puits, situés avenue des Vieux Moulins, dont la production est juste suffisante. 

 PRODUCTION ET RENDEMENT :
- Un nettoyage des drains en 2009 a mis en évidence leur vétusté. Une réhabilitation du forage est indispensable dans les prochaines années, alors qu'un remplacement des drains du puits doit être envisagé à moyen terme. L'eau pompée est déferrisée et chlorée pour éliminer le risque de contamination bactériologique. La ville est équipée de deux réservoirs, celui de la rue Marcel-Bardin n'intervient qu'en secours. 917 230 m3 ont été prélevés en 2011, 639 361 m3 ont été facturés. La perte en réseau est de 8,79 m3 par km et par jour. Les canalisations en fonte grise, très fragiles, représentent 75% du réseau. Le nombre de branchement est de 7 183 (1 158 en plomb sont à remplacer). La consommation moyenne par abonné est de 86 m3.

QUALITE DE L'EAU :
- Les analyses bactériologiques et physico-chimiques sont conformes, la teneur en calcium et magnésium est élevée. Le prix de l'eau était de 1,92 euro TTC par m3 au 31/07/2011.

 L'ASSAINISSEMENT :
- Il est assuré par Ruas jusqu'en décembre 2014. La station d'épuration a une capacité de dépollution de 19 983 équivalents habitants, hydrauliques de 5115 m3/jour et épuratoire de 1163 kilos par jour. Le renouvellement des ouvrages et canalisation incombent à la ville et les coûts sont intégrés dans le prix payé par l'usager. Le réseau de collecte des eaux pluviales et usées est de 101 km avec 10 postes de relèvement, 21 points de réseau de collecte. Des canalisations ont été curées en 2011 pour 57 désobstructions. La collecte couvre 95% de la population. Le montant des travaux pour les 20 rues restant à équiper est de 5 millions d'euros. Le nombre d'abonnés augmente mais le volume traité diminue (volume annuel entrant 805 876 m3). Le prix de l'assainissement pour 120 m3 était de 2,808 euros par m3 au 31/07/2011. Le collecteur d'une partie de l'avenue Diderot est sous-dimensionné et les dessableurs des rues Diderot et Milford-Haven sont vétustes.

04/01/2013

L'EDEN EN REGIE MUNICIPALE : UN MAUVAIS CHOIX FINANCIER ?

Depuis le mois de septembre, le cinéma Éden a été repris en régie municipale. 

- Lors du dernier conseil municopal, une décision modificative au budget principal ville n'est pas passée inaperçue. Un montant de 28 000 euros a été inscrit pour l'équilibre du budget annexe municipal. C'est une dotation pour les 4 mois d'exploitation.

- Joë Triché a fait remarquer que si cette tendance se confirmait, le déficit serait de 84 000 euros par année pleine... loin des 37 000 euros versés à l'association Éden qui gérait l'établissement. Les contribuables seront-ils les bénéficiaires des décisions de cette municipalité ? Pour justifier, M. Prieur a fait valoir qu'il s'agissait d'un déplacement de crédits pour les fluides et le chauffage que la ville avait toujours payés. Après vérification, ces affirmations sont fausses, plus de 24 000 euros ont été payés par l'association en 2011 pour les fluides.

- En plus de ce déficit, il reste à espérer que les 180 000 euros de frais d'installation du numérique seront compensés. Pour financer cet investissement, il est fait appel à un tiers collecteur, « Cinélia », qui a pour mission de collecter les contributions. Les distributeurs financent 85% des investissements, les travaux d'électricité et de climatisation. La prise en charge par Cinélia est espérée à 172 500 euros (hors taxes) pour les trois salles. Cinélia reverserait à la ville 25 000 euros par an sur 7 années. La vigilance est de mise, elle s'impose !