Lors du rassemblement du 16 février pour s’opposer à la fermeture du centre AFPA de Romilly-sur-Seine, Pierre Mathieu est intervenu pour dénoncer "l'inertie des élus de la majorité gouvernementale et de la droite locale LR". Son intervention :
«La volonté de la direction nationale de l’AFPA, pour répondre à la commande du gouvernement, de supprimer 34 centres de formation de l’AFPA sur tout le territoire national et 1 500 emplois sur la base de critères financiers constitue un véritable scandale ! Si ce plan était mis en œuvre, ce serait, à n’en pas douter, la première étape de la mise à mort du service public de formation professionnelle qui a fait la preuve de son efficacité.
Pour notre territoire, après la disparition de services publics de proximité, après l’arrêt de la réparation et de l’entretien des trains au Technicentre de la SNCF et la perte de plusieurs centaines d’emplois qualifiés, ce serait un très mauvais coup. [...] Cela est d’autant plus injustifiable que des besoins de formation existent et qu’ils sont même considérables. Parmi les raisons de s’opposer à la fermeture du centre de Romilly qui fonctionne dans le cadre du service public, il en est une qui a son importance : c’est celle qu’il faut s’occuper très sérieusement des personnes les plus éloignés de l’emploi en les accompagnants dans tous les domaines. Il faut aussi anticiper les besoins de formations dans le cadre de l’évolution des métiers et être en mesure de répondre présents aux formations nécessaires pour les projets considérables qui concernent ou sont en proximité de notre territoire : Grand-Paris, Jeux Olympiques… Où est la cohérence, lorsque le gouvernement retient le territoire de notre communauté de communes comme l’un des 124 « Territoires d’industrie » en annonçant qu’il entend mobiliser des moyens pour accélérer la réindustrialisation, dans le même temps où est annoncée la fermeture de l’outil de formation professionnelle pour adultes qui doit être un des outils publics de l’ambition affichée ?