27/09/2018

E. MACRON EST PRÉSIDENT DES RICHES ET ROI DU BONNETEAU


Communiqué des député.e.s communistes :

"Le budget 2019 confirme les véritables priorités du « président des riches » en s’attaquant pour la deuxième année consécutive au pouvoir d’achat des Français et en faisant de nouveaux cadeaux à la finance.

Une nouvelle baisse de pouvoir d’achat annoncée en 2019, avec :
- Gel des pensions et des prestations sociales : -3,4 milliards d’euros ;
- Hausse des taxes sur les carburants : - 1,9 milliard d’euros ;
- Diminution du dispositif pour la rénovation thermique : - 800 millions d’euros ;
- Hausse des taxes sur le tabac : - 400 millions d’euros ;
- Gel du SMIC et du point d’indice des fonctionnaires.
A ces mesures gouvernementales, il faut ajouter la hausse du prix des mutuelles (800 millions d’euros en 2018), de l’électricité, du gaz et des assurances.

Adepte du jeu de bonneteau, l’exécutif ose même présenter la baisse de cotisations sociales comme une mesure favorable au pouvoir d’achat alors qu’elle vient à peine compenser la hausse de la CSG, à l’œuvre depuis le 1er janvier 2018, et qui a frappé durement nos concitoyens. Les mesures annoncées, portant sur la taxe d’habitation et sur la CSG versée par les retraités, ne compenseront pas non plus ces multiples attaques contre le pouvoir d’achat.

Enfin, ce budget fait encore la part belle aux grandes entreprises. 2019 verra se cumuler le CICE, la baisse de cotisations sociales patronales et la diminution du taux de l’impôt sur les sociétés. Coût total pour l’État : environ 42 milliards d’euros ! Une faveur, une nouvelle fois accordée sans condition ni ciblage. La majorité se targue de baisser fortement la dépense publique mais oublie qu’elle est le principal levier de redistribution des richesses. Face aux coups portés au plus grand nombre, les députés communistes se battront contre un budget empreint d’une idéologie dépassée, injuste et inefficace."

26/09/2018

LE SPORT EST UN DROIT POUR TOUTES ET TOUS, PAS UNE MARCHANDISE !


Communiqué de l'Association nationale des élus communistes et républicains :

« Alors que notre pays s’apprête à accueillir les Jeux Olympiques et Paralympiques dans moins de 6 ans, le budget des sports est encore une fois sacrifié. La feuille de route prévoit une baisse de 6%, bien qu’il soit déjà à un niveau dérisoire : 480 millions d’euros soit moins de 0,13% du budget de la nation. De même, le plafond de la taxe Buffet a été abaissé de 40 à 25 millions d’euros au moment où les droits TV de la Ligue 1 de football dépassent le milliard d’euros. À cela s’ajoute la baisse des crédits du CNDS, la suppression des contrats aidés, la réduction des dépenses publiques infligée aux collectivités locales. Cerise sur le gâteau, la feuille de route du ministère prévoit la suppression de près de 1600 postes de fonctionnaires intervenant dans le sport. Des annonces qui se détournent de toute ambition olympique !

La victoire de la France à la coupe du monde de football et l’attribution des Jeux Olympiques 2024 à Paris s’accompagnent d’un mépris notoire du sport amateur. Tout porte à croire que le gouvernement a définitivement fait le choix de la marchandisation plutôt que celui du droit d’accès au sport pour toutes et tous.

20/09/2018

PLAN DE TRANSFORMATION DE LA SANTE : AMBITIEUX... MAIS SANS MOYEN

Communiqué du groupe communiste, républicain, citoyen et écologiste (CRCE) au Sénat :

«Le Plan de transformation de notre système de santé présenté par le président de la République et la ministre de la Santé se veut ambitieux et moderne. Largement insuffisant, il ne tient pas compte de l’état réel de notre système de santé, de sa dégradation au fil des politiques austéritaires mises en œuvre depuis des dizaines d’années, y compris depuis le début de ce quinquennat. Réorganiser, certes, mais avec quels moyens financiers et humains ?

- Faire progresser l’ONDAM (Objectif national des dépenses d’assurance maladie) est une exigence vitale pour redonner du souffle à l’hôpital, proposition faite par notre groupe, lors de l’examen des budgets de la Sécurité Sociale, et que les ministres de la santé ont toujours refusé y compris Madame Buzyn. Mieux vaut tard que jamais ! Pourtant 2,5% au lieu de 2,3% reste un effort bien trop timide quand il faudrait un ONDAM à 4,5% pour faire face à la croissance naturelle des dépenses de santé.

14/09/2018

PAUVRETÉ : UN PLAN DE "RACHAT" LOW-COST


Le Président de la République a annoncé le 13 septembre son plan contre la pauvreté.

Même si quelques mesures sont bonnes à prendre, notamment en renforçant des dispositifs existants comme la garantie jeunes ou la CMU, il n’en reste pas moins que les réponses sont loin de répondre aux difficultés du quotidien de millions de personnes. La compassion, aussi sincère soit elle, ne peut suffire au rachat pour un Président qui a distribué les milliards aux plus riches au détriment de tous les autres depuis sa prise de fonction.

On peut critiquer les insuffisances de notre modèle social mais pas si c’est dans le but de mieux le démanteler. Par-delà les dispositifs spécifiques pour faire face à l’urgence, il faut une République des droits, une République de l’égalité, et certainement pas une République abandonnée aux premiers de cordée. Cela suppose un véritable service public de la petite enfance, cela suppose un service public de l’insertion renforcé, cela suppose de fixer le cap d’une prise en charge à 100% par la sécurité sociale des soins, cela suppose de ne pas briser le mouvement HLM et de développer l’offre publique de logements, cela suppose un véritable droit à la retraite, cela suppose une augmentation du SMIC et des salaires, cela suppose une nouvelle ère pour les personnes en situation de handicap…

Et cela suppose de mettre en cause l’accaparement toujours plus important des richesses par un tout petit nombre, donc de ne pas s’en remettre en permanence au marché mais de pousser les feux des pouvoirs démocratiques. Emmanuel Macron a donné beaucoup aux riches, il annonce aujourd’hui donner un peu aux pauvres. Ce plan est encore loin des ambitions nécessaires qui concernent l’ensemble de la société.