20/06/2014

FETE DE LA MUSIQUE A ROMILLY : UN RENDEZ-VOUS MANQUE !

La fête de la musique a été créée en 1982 par le Ministère de la culture. A Romilly, répondant à un besoin, elle a toujours connu un réel succès populaire.

- Malheureusement, la municipalité nous propose un bien maigre programme en 2014. En effet, avec un concert de Gildas Marronnier sur le parvis de la mairie suivi d'une représentation du groupe La Belle Equipe, les Romillons n'auront droit qu'à un concert de l'harmonie municipale et du conservatoire à l'espace François Mitterrand, samedi. Si la qualité des intervenants n'est pas remise en cause, nous sommes bien loin de l'esprit de la fête de la musique qui est de mettre ce type de culture partout. Elle doit permettre la mobilisation de tous les musiciens, professionnels ou amateurs. Cette attention portée à tous les genres musicaux est le gage du succès populaire.

- Si la gratuité des concerts, le soutien de la SACEM et les relais des médias oeuvrent en ce sens, il manquera l'appui de la ville de Romilly cette année pour satisfaire la population. Pour cela, il aurait fallu que la réussite de la Fête de la musique soit activée par de mulitples réseaux, institutionnels ou professionnels, en prévision du 21 juin. Un contact avec les grandes fédérations amateurs était un levier, comme les associations locales.

- Mais quelle est la volonté de la majorité municipale sur cette question ? Les élus responsables de la culture, le maire-adjoint, monsieur Bouchut au premier rang, ont-ils la capacité de mettre sur pied une programmation digne de la deuxième ville de l'Aube ? Passés les 18 mois précédents les municipales où, à des fins électoralistes, Eric Vuillemin n'a pas lésiné sur les dépenses publiques, la ville peut-elle encore assumer un minimum pour la culture ? Nous refusons cette situation et dès 2015, il sera temps de redonner une nouvelle dynamique à la Fête de la musique dans notre ville.

6 commentaires:

Anonyme a dit…

Effectivement, les capacités des élus en matière culturelle semble nulle, à l'image de notre adjoint aux sports par exemple. Il y a du souci à se faire...

Anonyme a dit…

Un super programme allèchant ! Merci

Anonyme a dit…

Gros succès de la fête de la musique à romilly, au moins 30 personnes derrière la Mairie

Anonyme a dit…

Le pire sont les excuses de la municipalité Vuillemin sur cette question. Manque de temps depuis l'élection. Savent-ils qu'une fête de la musique ne se prépare pas en 2 mois ? Pourtant, Bouchut s'occupe de la culture depuis le précédent mandat. Le bide était programmé au regard de ce qui était proposé, c'est tout

Anonyme a dit…

Valérie Rabault, rapporteure générale du Budget, vient de publier un rapport dans lequel elle dévoile de « premiers éléments d’appréciations » des effets à attendre sur la croissance et l’emploi du plan d’économies de 50 milliards prévu par le gouvernement.

Ce plan d’économies "aurait un impact négatif sur la croissance de 0,7 % par an en moyenne entre 2015 et 2017, et pourrait entraîner la suppression de 250.000 emplois à l’horizon 2017", écrit la députée.

En spéculant sur une perspective de croissance impossible à atteindre du fait, justement, des politiques d’austérité : 2,25 % en 2016 et 2107, le gouvernement entend « neutraliser l’impact négatif » de l’austérité.

Le pacte de responsabilité, 30 milliards d’euros de cadeaux fiscaux aux patrons, notamment est sensé presque contrebalancer ces 50 milliards de coupe budgétaire. Le gain de croissance escompté du pacte serait de 0,6 point de croissance avec 190.000 créations d’emplois d’ici 2017, indique le document de la rapporteure du Budget. Seulement, aucune contrepartie n’a été demandée, et on reste bien loin du million d’emploi promis par le couple Gattaz-Hollande.

Pour Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF, « ce rapport cabonise le pacte de responsabilité ». « Que Manuel Valls fasse la soustraction : le solde est négatif. Le Pacte de Responsabilité détruira finalement 60 000 emplois. Beaucoup plus en réalité, tant les objectifs de créations d’emplois sont un marché de dupes avec le Medef ».

Anonyme a dit…

Deux tiers des personnes en situation précaire dépensent moins de
3,5 euros par jour
pour se nourrir,
moins de 2 euros
s’ils sont à la rue, dans des squats ou dans des bidonvilles
Source : Médecins du Monde