17/12/2015

ROMILLY SORT DES EMPRUNTS TOXIQUES

Dans les années 2004/2006 et suivantes, la ville a souscrit des emprunts « toxiques » à la banque Dexia sous le contrôle de l’Etat.

- Dexia proposait des crédits en se gardant bien de donner les informations sur les risques encourus. Les frais démesurés sont vite apparus avec l'évolution défavorable de la parité franc suisse/euro. Les taux d'intérêt sont de 20% en 2015 ; les procédures juridiques engagées par la ville, qui ont une issue incertaine, et leur durée font prendre le risque d'une absence totale de visibilité et de stabilité des finances locales pour les prochaines années. La ville a l'opportunité de solliciter des fonds de soutien de l’État pour solder définitivement l'ensemble des prêts qui handicapent Romilly ; ce qui implique cependant le renoncement définitif à toutes les procédures engagées.

- Les élus communistes ont estimé qu'il ne fallait pas prendre le risque de priver la commune de 7,5 millions d'euros et qu'il fallait sortir définitivement de ces emprunts toxiques, n’ayant de surcroît aucune certitude quant à la possibilité d'une solution plus avantageuse. La ville repartira ainsi avec des nouveaux contrats à taux fixe.

- Il restera tout de même 5 millions d'euros à la charge de la commune du fait de l'insuffisance de la dotation de l’État, même si les fonds de concours ont été abondés et que notre commune peut bénéficier d'une participation relativement élevée. Ce choix nous est apparu être un « moindre mal », bien qu'illustrant la dérive des établissements bancaires sous contrôle de l’État et l'absence totale de contrôles. Un État pourtant toujours prompt à faire la leçon aux collectivités territoriales qui s'emploient à répondre aux besoins des citoyens. Notons également que les nouveaux prêts incluent le financement d'une partie des coûts liés aux remboursements anticipés, ce choix pesant sur les taux d'intérêt, ainsi que 4 millions d'euros pour financer des opérations nouvelles.

- Notre approbation de recourir au protocole transactionnel et ce qui en découle, la sollicitation des fonds de garantie et la souscription de nouveaux prêts à taux fixe n'est pas un accord anticipé de l'utilisation des crédits disponibles pour des projets spécifiques sur lesquels les élus communistes auront à se prononcer.

11 commentaires:

Anonyme a dit…

Je ne sais pas si c'est à cause des emplois toxiques, mais le colis de Noël pour les anciens a fondu comme neige au soleil, par rapport à l'année dernière et à l'année d'avant. Foutage de gueule!

Anonyme a dit…

Vu sur le journal de ce jour, plus de 1600 colis distribués. plus les repas. Si Vuillemin veut faire des économies, qu'il supprime ces colis ridicules ainsi que le repas des anciens(le laisser pour les + de 75 ans) et qu'il ne baisse pas les subventions des associations.

Anonyme a dit…

15 h30 est anti-anciens ? au 14 juillet ,mais ça c'était avant,ils avaient un goûter en Béchère,n'ont ils pas mérité une petite reconnaissance,ils ont certainement oeuvré au sein d'associations .Ce n'est pas en déshabillant Pierre,que l'on habille Paul .

JPS a dit…

A Troyes Baroin a supprimé les chocolats dans les écoles maternelles (économie substantielle pour la ville de Troyes de 2500 €....) Foutage de gueule

Anonyme a dit…

Je confirme 14h27,bien moins fourni,les frisons par contre de bonne qualité et en quantité .

Anonyme a dit…

21h 18,un chocolatier troyen s'est fait Père-Noêl et a distribué les friandises,ce père-noêl n 'est pas" une ordure ".

Anonyme a dit…

"les frisons" un leurre à l'image de notre maire

Alain B. a dit…

Nous avons tous eu un peu de mal à nous réveiller après le cauchemar électoral que nous venons de vivre, certes dans notre région comme ailleurs nous avons évité le pire, à savoir l’élection des forces brunes.

Pour autant autour de nous après cette nouvelle secousse sismique, un champ de ruines, pour les forces de progrès dans leur ensemble, pour nos institutions aussi qui montrent ici clairement leurs limites, et chacun voit se profiler la prochaine échéance...

Alors à quelques encablures de Noël j’ai décidé d’adresser une lettre au Père Noël, histoire de rêver un peu et peut-être de se donner une perspective.

Qu’aimerait-on donc trouver au pied du sapin le 25 décembre ?

Anonyme a dit…

La priorité, cher Père Noël, serait d’apporter à notre peuple les millions d’emplois qui lui manquent, car effectivement si ce satané « cancer du chômage » était éradiqué on y verrait plus clair dans cette société.

Ensuite, en deuxième lieu il serait bien que tu nous livres le million de logements qui font défaut dans ce pays, un boulot et un logement décent, confortable et pas cher ça donne de l’air et de la dignité quand même !

Il faudrait aussi que tu fournisses aux travailleurs des salaires corrects, convenables qui permettent à chacun de ne pas sombrer dans la précarité, de satisfaire ses besoins premiers, d’offrir des cadeaux à ses enfants, petits enfants, ses amis...

Ca ne serait pas mal non plus de construire la paix dans tous les pays du monde, ça éviterait les morts, les souffrances et le malheur des réfugiés qui viennent survivre au mieux dans la boue et le froid de la « jungle » de Calais.

Anonyme a dit…

Je ne sais pas si nous avons été assez sages pour mériter tous ces cadeaux, mais c’est tellement essentiel, beaucoup considéreront que ces réalités devraient aller de soi, mais ça n’est pas le cas aujourd’hui et c’est bien pour ces raisons que plus de 6 millions de nos concitoyens ont voté pour le FN le 13 décembre dernier ; c’est presque une révolution que nous te demandons, et je sais que malgré ton beau costume rouge ça n’est pas vraiment ton sujet et beaucoup de gens ne croient plus au Père Noël d’ailleurs.

Pendant que tu y es, livre-nous aussi des caisses d’espoir, de volonté et d’énergie... ça pourrait bien servir à l’avenir !"

Anonyme a dit…

Les constructions politiques et institutionnelles issues de 1945 se défont à vitesse accélérée sous nos yeux, et la violence des crimes de masse et des guerres nous révèlent que rien ne peut être défendu, préservé, maintenu... dans ce capitalisme mondialisé. La dilution de l’état "social", des services publics, du droit du travail, accompagne l’aggravation continue des inégalités, des précarités, des migrations. Au plan des idées, c’est la montée en puissance des extrême-droite, le FN en France, qui pousse les peuples à se résoudre à la concurrence généralisée, bloque tout retour d’une issue progressiste, conforte la victoire de la classe dominante que confirmait le richissime spéculateur Waren Buffet.

Contre le FN, on ne peut rien attendre de ceux qui s’en servent pour préparer leur 2eme tour en 2017. Il faut une rupture avec les politiques étrangères et intérieures menées par la droite et le parti socialiste depuis des années !