25/11/2018

POUR LE POUVOIR D'ACHAT, AUGMENTONS LES SALAIRES ET LES RETRAITES !


De tout le pays monte la colère populaire contre l'injustice sociale et fiscale.

Qu'ils portent des gilets jaunes, des blouses blanches ou des robes noires, des millions de femmes et d'hommes n'acceptent plus le sort qui leur est fait. Ils le disent haut et fort : "Trop, c'est trop ! On ne peut continuer à vivre avec des salaires de misère, des pensions sans cesse rognées, des allocations sacrifiées sur l'autel de l'austérité." Nous sommes des leurs !

Ce gouvernement au service de la finance a multiplié les cadeaux fiscaux à une poignée d'ultra riches. De l'autre, il aggrave les difficultés et la précarité pour les salariés, les privés d'emplois, les jeunes, les retraités. Les femmes en sont les premières victimes. Nous disons que la transition écologique, vitale à l'heure où l'humanité est menacée de terribles catastrophes, ne peut être menée à bien sans progrès social et sans changer notre modèle économique.

Avec les femmes et les hommes mobilisés dans les rues, dans les entreprises, dans les quartiers, nous voulons une économie au service de l'humain. Il faut une autre utilisation de l’argent pour produire autrement, pour partager les richesses créées par le travail.
L'heure est à la conquête de nouveaux pouvoirs, de l'entreprise à la République, jusqu’à l’Union Européenne.
Il faut cesser de culpabiliser la majorité de notre peuple. Pour que chacune et chacun puisse vivre dignement, il y a besoin d'augmenter les salaires, les pensions, les minima sociaux. Il y a besoin de services publics réhabilités (école, écologie, recherche, système de santé, culture, accessibles à toutes et tous), d'investissements massifs dans les transports collectifs, la rénovation énergétique des logements.


Les moyens pour y parvenir existent. Partons à leur conquête !
Le gouvernement doit répondre à la souffrance et à la colère du pays. Dès le 1er janvier 2019, l'impulsion doit être donnée d'une augmentation générale des salaires et des pensions, dans le public comme dans le privé : le SMIC doit être augmenté de 200 euros nets. Les négociations doivent s’ouvrir au plus vite dans toutes les branches professionnelles comme dans la fonction publique.
Pour financer la transition écologique d'autres choix fiscaux, budgétaires et financiers s'imposent, dès la Loi de Finances 2019. Comme l'a fait notre chef de file pour les élections européennes, Ian Brossat, nous exigeons :
• de ramener le taux de la TICPE à son niveau de 2017 et l’affecter réellement à la transition écologique,
• une taxation exceptionnelle des 10 milliards de profits annuels des compagnies pétrolières ,
• la taxation du kérosène,
• le maintien des lignes ferroviaires de proximité, menacées de fermeture, le développement du fret ferroviaire,
• le retour à une TVA de 5,5 % sur les transports en commun.
Et de revenir sur l’ensemble des mesures fiscales en faveur des plus riches et des profits (ISF…).
Solidaires de celles et ceux qui se mobilisent pour le pouvoir d'achat et contre l'austérité, engagé dans toutes les luttes pour les droits sociaux et pour l'emploi, appelant à faire un grand succès de la journée syndicale du 1er décembre, le Parti communiste français, réuni en congrès, est plus que jamais déterminé à faire monter cette exigence fondamentale : "L'Humain d'abord !"



3 commentaires:

Anonyme a dit…

"POUR LE POUVOIR D'ACHAT, AUGMENTONS LES SALAIRES ET LES RETRAITES !"

On peut pas, on doit déjà dépenser une fortune pour accueillir les nouveaux arrivants.

Anonyme a dit…

NON ! Les moyens existent : 100 milliards d'évasion fiscale, le CICE qui ne crée pas d'emplois mais engraissent les actionnaires, la suppression de l'impôt sur la fortune, etc. Le responsable n'est pas l'immigré mais le banquier

Anonyme a dit…

"100 milliards d'évasion fiscale" : bien-sur qu'il faut les récupérer, mais il ne faut pas qu'ils servent à rembourser la dette.

"le CICE qui ne crée pas d'emplois" : mais aussi les millions versés aux syndicats qui ne défendent plus que leurs intérêt, l'aides à la presse qui a atteint 79 657 023 euros en 2016 (exemple : L'Humanité: 6 millions d'euros d'aides de l'Etat pour 38 000 exemplaires vendus en 2014)

"Le responsable n'est pas l'immigré mais le banquier" : Les deux mon capitaine!
Le coût d'un "mineur" isolé est estimée à 50 000 euros par an et par jeune ( le Sénat, le chiffre de 40 000 mineurs non accompagnés est envisagé pour 2018 (ladepeche.fr)). Faites le calcul ?
Ajoutez à cela pour le "Plan migrants" entre 100 millions et 2 milliards d’euros par an pour environ 66.000 demandes faites en 2013 (combien depuis ?)
http://www.economiematin.fr/news-asile-combien-coute-reellement-l-accueil-des-refugies-

Avec de telles économies, l'État pourrai largement financer : un vraie éducation en France et non cette usine à gauchos et à futurs cassos, le système de santé, favoriser les maisons de retraite publique et non ces mouroirs privés qui vampirisent les caisses de retraite, et bien d'autres choses qui feraient qu'il fait bon vivre en France.