31/05/2010

VEOLIA DOIT CESSER SES COUPURES D'EAU !

Dans un communiqué de presse du 28 mai, le Comité CGT pour le droit au travail de Romilly, s'insurge contre les coupures d'eau.

Texte du communiqué :
- "Selon certaines informations, la société VEOLIA serait entrée dans une vaste campagne de coupures d'eau à Romilly. Dans notre ville, des centaines de foyers seraient menacés par cette épée de Damoclès.

- Alors que VEOLIA, multinationale privée de gestion de l'eau, réalise des centaines de millions d'euros de bénéfices pour ses actionnaires, des familles avec des enfants sont privées d'eau pour quelques centaines d'euros de retard de factures. C'est inadmissible ! C'est inhumain à l'approche des fortes chaleurs estivales. C'est scandaleux enfin de la part de cette entreprise qui profite de la précarité croissante à Romilly pour "
faire de l'argent" sur le dos de ceux qui en ont le moins.

- Faire de l'argent avec les frais occasionnés par de telles procédures (pénalités, frais de déplacement et de coupure, frais de remise en service, etc.), poser des conditions d'apurement de leur dette inaborbables à ces familles en difficulté pour remettre en service la fourniture d'eau, c'est une honte.

- Le droit d'accès à l'énergie et à l'eau pour tous est une nécessité vitale. Un tel droit est bafoué tous les jours par les entreprises privées de ces secteurs. C'est pourquoi la CGT se prononce
sans ambiguïté pour un grand service public national de l'eau. L'eau est un bien commun de l'humanité. Cette richesse naturelle ne doit pas être utilisée pour réaliser les profits d'actionnaires qui s'engraissent sur la détresse économique et sociale d'hommes et de femmes.

- La situation catastrophique de l'emploi à Romilly fait que de plus en plus de personnes, licenciées, en chômage de longue durée, aux minima sociaux éprouvent des difficultés croissantes à régler leurs factures. L'argent dépensé par le maire dans l'opération "
de prestige" du parvis de l'hôtel de ville, les caméras de vidéo-surveillance, etc. ne serait-il pas mieux utilisé pour soulager cette situation ?

- VEOLIA doit cesser ses coupures immédiatement. Le comité CGT pour le droit au travail se réserve la possibilité d'entreprendre toutes les actions qu'il jugera utiles pour mettre un terme à cette situation."

Comité CGT pour le droit au travail de Romilly-Nogent
03 25 24 75 82

17 commentaires:

Anonyme a dit…

Il ne fait pas bon vivre avec des problèmes financiers à Romilly alors que comme le souligne le communiqué, des dépenses somptueuses sont utilisées dans le superflu

Anonyme a dit…

Je connais une dame seule, ne vivant qu'avec son allocation handicapée et à qui on a coupé l'eau pour un arriéré de 270,00 euros. Quelle honte !

Anonyme a dit…

Mais cette droite se fout des problèmes des Romillons, elle s'est fait une belle mairie, on ne peut pas dire le contraire.

Elle préfère mettre l'argent dans le superflu, ce qui brille pour se faire mousser dans la presse complaisante plutôt que de couvrir les besoins vitaux des Romillons qui connaissent des soucis souvent liés aux répercussions de la politique des Amis de Vuillemin à la tête du pays. Encore 4 ans pour mettre cela dehors

Le moustique

Anonyme a dit…

Avec Véolia, si 70% de la facture n'est pas payée au minimum, la coupure est effective. Comme si des gens dans l'impossibilité de payer 1000% pouvaient payer 70%

PAS CONTENT a dit…

Je croyais à la vue des bénéfices de Véolia en 2009 que nous étions en crise depuis 2008. Visiblement, le "crise" ne concerne pas tout le monde !

Il faut rappeler, si j'en crois ce que j'ai lu sur le blog du Conseiller général M. Triché, que Véolia a essayé "d'entuber" les romillons de 120 000 € par an avec la gestion de la station d'épuration !!! une "erreur de calcul" soit-disant : c'est se foutre du monde. Il est inadmissible que l'eau, ressource naturelle et besoin vital pour l'homme, soit utilisée par des requins pour faire du pognon.

Il est tout autant inadmissible que Vuillemin claque nos sous dans des opérations de com (un gala de catch!), une police municipale fermée le soir et le week-end, c'est-à-dire absente lorsqu'on a besoin d'elle, j'en passe et des meilleures, plutôt que d'utiliser cet argent là où il y a urgence : dans le social.

Je suis d'accord avec la fin du communiqué : Véolia serait bien inspiré de mettre la pédale douce et de se faire oublier. Au force de trop vouloir tirer sur la corde, ça va finir par éclabousser. Beaucoup de Romillons sont dans une situation de grande déséspérance et, socialement parlant, Romilly est un barril de poudre. Gare !

Anonyme a dit…

La crise accentue les licenciements (+10,6% de chômage en 12 mois en France). Romilly n'y échappe pas et cela engendre précarité, inégalités et misère au bout du compte. Notre ville est victime d'un système à la dérive.
Malgré les promesses électorales de Vuillemin, il y a 1300 chômeurs à Romilly, soit + 35% en 2 années de gestion de ce Maire.

Anonyme a dit…

Et ce décompte est réel avant la nouvelle vague de licenciements d'Olympia, de Romi-Mark, etc... D'autre part, quel sera l'avenir de la SIRC ? Il est à craindre que la situation va encore empirer dans les semaines à venir

Anonyme a dit…

Aujourd'hui, un article dans la presse sur les coupures d'eau à Romilly. Mme Commenil, directrice du CCAS se dit "perplexe" ; en gros, soit elle sait pas ce qui se passe, ce qui serait grave, soit elle dit pas ce qu'elle sait pertinemment bien, ce qui est plus que probable.
J'ai lu avec satisfaction que Véolia se disait prêt - enfin ! - à réétudier le dossier de la personne en coupure citée dans l'article. Finalement, y sont pas foncièrement mauvais ces siphonneux-là, il faut juste leur tirer un peu les oreilles par média interposés. Et puis, selon eux, moins d'une dizaine de coupures à Romilly : chiffres à prendre cependant sous toutes réserves et avec de grandes pincettes de la part de gens qui commettent des erreurs de calcul de 120 000 € par an, comme l'a dit un commentateur plus haut.
Si le cas de la personne concernée trouve une solution, tant mieux ; n'oublions cependant pas qu'il y en beaucoup d'autres à Romilly dans la même situation ou susceptibles de s'y trouver. Des gens qui, sont les menaces et pressions de Véolia, se saignent aux quatre veines pour payer leurs factures... et n'ont plus rien dans le frigo le 15 du mois.
VEOLIA : 584 millions d'euros de bénéfices en 2009, en hausse de 44%.

Anonyme a dit…

Nous sommes face à un système barbare où les gens ne peuvent plus payer ce qui est fondamental pour vivre. Il doit être rompu

1789 a dit…

Ou veulent ils en venir et faudra t'il prendre les fourches comme en 1789 ? Il est grand temps de foutre un grnad coup de pieds dans la fourmilière pour changer un système qui devient de plus en plus pourri !

Anonyme a dit…

Je rappelle au sans-culotte du dessus que 1789 (révolution bourgeoisie avec la complicité d'une partie de l'aristocratie qui voulait faire "tomber" Louis XVI et non la monarchie), que 1789 donc a abouti au régime que nous connaissons actuellement : une république bourgeoise.
République bourgeoise dont Eugène Varlin, membre de l'Association internationale des travailleurs (fondée par Marx) et qui a pris une part importante dans le Commune de 1871, disait : "la liberté telle que nous la connaissons aujourd'hui, c'est la liberté de la république des bourgeois, c'est le terreau du capital."

A quelques semaines des lampions du 14 juillet, il est des images d'Epinal qu'il convient de dépoussiérer ainsi que quelques pendules à remettre à l'heure de la vérité historique. 1789 était nécessaire ; alors prendre fourches et piques, pourquoi pas, mais pour construire autre chose.

Anonyme a dit…

Le taux de chômage en France est de 9,9%. Il ne faut pas s'étonner de telles problèmes sociaux qui risquent de se multiplier dans les semaines à venir.

Anonyme a dit…

Au moment même où à l'image de la retraire, les acquis sociaux sont remis en cause par la droite réactionnaire au gouvernement, votre clin d'oeil à droite de ce blog sur les accords de Matignon en 1936 me semblent de bon aloi !

Félicitations

Anonyme a dit…

Ils nous laissent leur exemple ! A nous de nous battre comme eux ont su le faire.

Anonyme a dit…

Triste nouvelle en ce début de week-end avec la disparition d'Hélène Bonnargent.

Une femme de gauche au grand coeur

Anonyme a dit…

Les accords de Matignon sont effectivement symboliques de ce qu'il est possible d'obtenir par la mobilisation. Ce sont les rapports de force qui sont déterminants au sein de la société. Le patronat et la droite en sont, depuis longtemps, convaincus ; à preuve cette déclaration de Yvon Chotard, dirigeant du CNPF (ex-MEDEF) dans les années 1980 : "on ne fait pas la même politique avec un parti communiste à 30%" ; ils agissent en conséquence. On voit aujourd'hui les dégâts dans un rapport de force qui n'est pas favorable au niveau national - c'est le moins que l'on puisse dire! - au monde du travail, aux "prolétaires" c'est-à-dire à ceux qui vivent en vendant leur force de travail au capital.

Anonyme a dit…

Le capital n'a jamais rien donné au monde du travail. Tout ce que ce dernier a obtenu, il l'a acquis par les luttes