- Réunies le 17 juin, les confédérations syndicales CGT, CFDT, FSU, Solidaires et UNSA ont dénoncé "l'injustice" du projet de réforme gouvernementale sur les retraites. "Inacceptable, injuste, essentiellement à la charge des salariés" : c'est une condamnation on ne peut plus ferme de la part des organisations ouvrières réunies en intersyndicale.
- Selon un récent sondage CSA pour Le Parisien, 60% des français sont opposés au report de l'âge légal de départ en retraite à 62 ans. Le report brutal à 62 et 67 ans des âges légaux pénalisera les salariés ayant commencé à travailler jeunes et les femmes aux carrières incomplètes et chaotiques : 28% d'entre elles sont aujourd'hui obligées de travailler jusqu'à 65 ans pour bénéficier d'une retraite à taux plein. 85% de l'effort est demandé aux salariés, estiment les syndicats qui remarquent que "les entreprises, les hauts revenus, les revenus du capital sont cinq fois moins mis à contribution".
- C'est pourquoi, entre autre, l'intersyndicale appelle à "participer massivement à la journée nationale de grèves et de manifestations du 24 juin", et de prévenir que ce nouveau temps fort de mobilisation, destiné à contraindre le gouvernement à revoir sa copie, "ne sera pas le dernier".
A Romilly, pour défendre les salaires, l'emploi, les conditions de travail et les retraites, rendez-vous est donné le 24 juin à 17 h 00 sur le parking de l'espace François-Mitterrand : barrage filtrant, formation du cortège qui rejoindra la mairie par la gare, la rue Carnot et la rue Gornet-Boivin (halte devant le siège du patronat local).
29 commentaires:
On ira à la manif' !
Bigeard est mort. Celui qui se qualifiait lui-même de "dernier des cons glorieux" a pris part à toutes les Bérézina coloniales françaises : Indochine, Algérie, Afrique... partout où les petits enfants ont appris à dégoupiller une grenade avant même de savoir lire. Eût-il vécu sous Napoléon III qu'il aurait "fait" la guerre du Mexique. Décidément, la France n'a pas de bol avec ce pays, après la déculottée de l'expédition militaire en 1867, rebelote et dix de der hier au foot !
Bigeard est mort. Il n'avait plus sa place dans notre monde moderne où, pour régler les litiges et dresser les cartes d'influences commerciales et économiques des capitalistes, les peuples ne s'étripaillent plus qu'en ultime recours. Désormais, on règle les contentieux dans les conseils d'administration, on lance des OPA "hostiles"... César, Alexandre-le-Grand, Scipion l'Africain ont été remplacés par Bolloré, Dassault et autres William Lesportes (traduction de Bill Gates).
Autrefois, on gazait généreusement, on ratatinait sous des tapis de bombes ou des pluies d'obus, on débarbouillait au lance-flammes les féroces soldats qui mugissent dans nos campagnes. Aujourd'hui, on fait crever les gens au travail (ça s'appelle hausse du taux de productivité), les maladies professionnelles et le stress abrègent sensiblement l'après-retraite, les prolos prennent l'indécente habitude de se suicider au boulot... effets "colatéraux" de la guerre mondiale économique, car toute guerre a forcément de tels effets. Ceux de la guerre économique sont moins spectaculaires, alors on en parle moins évidemment.
Bigeard est mort, ça va booster les feuilles de choux et l'audimat... il était plus connu que le postier qui s'est défenestré près de Rouen.
Je regrette que pour cette journée forte de mobilisation, Force Ouvrière ne soit pas unie avec les syndicats cités dans l'article.
Elle fait cavalier seul mardi. Sur un sujet aussi important et grave pour la société française, l'unité devrait être de mise
Dans le même temps où il annonce un plan d'austérité, le gouvernement dépense 5 milliards d'euros de publicité pour faire avaler la réforme des retraites à l'opinion.
Les salariés seront-ils dupes ?
D'autant plus que cette énième réforme ne sera pas plus efficace que les précédentes. En effet, la question du financement de la protection sociale et de la retraite en particulier n'est pas posée.
Gouvernement et patronat expliquent qu'il n'y a pas d'autres solutions que de reculer l'âge du départ à la retraite et d'accentuer la paupérisation des pensions. Ils ne vivent pas dans le même monde que nous.
Leurs propositions entraîneront la souffrance au travail et la montée du chômage.
Depuis plus d'un siècle la capitalisation a fait preuve de sa nocivité. L'épargne individuelle n'est pas une solution : elle oblige à des privatisations tout au long de notre vie active et nous permettra pas de vivre dignement nos années de vieillesse.
Les salariés veulent conserver une retraite solidaire, par répartition.
Le retour au plein emploi est la première condition pour financer des bonnes retraites.
Cela implique de créer une dynamique économique fondée sur le développement de l'emploi stable, qualifié et bien rénuméré. Il faut rompre avec le modèle fondé sur la satisfaction prioritaire de l'actionnaire
En repoussant l'âge de la retraite à 62 ans et l'âge de la retraite à taux plein à 67 ans, en confirmant l'allongement de la durée de cotisation à 41,5 ans, les conditions d'acquisition des droits à la retraite en France seraient les plus drastiques d'Europe
La quasi totalité des salariés du privé et du public sont concernés.
L'âge du départ à la retraite serait repoussé à partir du 1er juillet 2011 sur un rythme accéléré pour atteindre 62 ans pour les salariés qui peuvent prétendre aujourd'hui à partir en retraite en 2016
ANTER
Le droit de retraite à taux plein serait porté à 67 ans. Les femmes dont 30% sont déjà contraintes aujourd'hui de partir à 65 ans en seront les principales victimes.
Claudie
Les différentes mesures d'âge vont toucher plus particulièrement les jeunes. D'ici 2016, c'est plus d'un million d'emplois qui ne leur seront pas ouverts parce que leurs parents devront travailler plus longtemps.
RENE
Le traitement des salariés exerçant des métiers pénibles et astreingnants relève de la provocation. Il n'y aurait aucun métier pénible. Seul le degré d'usure du salarié serait apprécié qui, le cas échéant,lui permettrait de continuer de partir à 60 ans. On est loin du droit au départ anticipé avant 60 ans pour une retraite en bonne santé !
Pour les fonctionnaires, la cotisation retraite augmentera de 2,7%. Le dispositif de départ anticipé pour les femmes ayant eu 3enfants disparaitrait. Au nom de l'équité, c'est l'alignement des droits par le bas.
Pour les régimes spéciaux, le gouvernement confirme que les mesures s'appliqueront aux salariés des régimes spéciaux. Il cherche surtout à éviter un front uni de tous les salariés en différant la mise en oeuvre en 2017
Dans le dernier journal municipal, Annie Rousseau-Herszkowicz, es-qualité de 1ère adjointe, a déclaré, parlant du Nouveau Romilly, vouloir faire "sortir ce quartier de la connotation étrangère et ouvrière qui le suit". Un blog local en a fait état, suivi d'un commentaire selon lequel la 1ère adjointe (qui a longtemps géré la ville avec les amis de l'administrateur de ce blog) aurait précisé, en substance, que ses propos ne reflétaient pas sa pensée. Et le blogger, bon prince et peut-être aussi un peu pour les raisons précédemment évoquées, de conclure magnanimement mais hélas maladroitement : "...je veux bien lui donner acte du fait que les propos parus ont t r a h i sa pensée."
Car loin d'exonérer la 1ère adjointe, de tels propos, écrits noir sur blanc, probablement lus et relus avant parution, semblent effectivement t r a h i r la pensée profonde qui anime et la 1ère adjointe et le maire et sa municipalité. Il n'y besoin d'aucun décodeur pour comprendre ce que la 1ère adjointe a écrit. Et ce n'est pas la première fois que l'on s'en prend, du côté de la mairie, aux ouvriers. En 2008 déjà, peu de temps après son élection, des propos de même nature ont été tenu en présence du maire par des "patronelets" locaux : les chômeurs et les salariés étaient, selon eux, des feignasses et les syndicats des obstructeurs d'embaûche.
J'ai comme dans l'idée que, tenus deux fois en deux ans, de tels discours reflètent bien l'état d'esprit anti-ouvrier et anti-social de l'actuelle majorité municipale. Une bonne façon de me démentir serait, par exemple, de faire des excuses publiques. Et il ne faudrait pas trop lanterner car on cause pas mal depuis quelques jours dans les chaumières étrangères et ouvrières !
L'ensemble des dispositions affectant les droits en matière de retraite représenteront une ponction de 22,6 milliards d'euros en 2018, 25,1 milliards en 2020.
Parallèlement, les propositions sur la mise à contribution des hauts revenus, des revenus du capital, des entreprises ne font qu'égratigner les dispositions en leur faveur. Leur seule vocation est de créer l'illusion que la réforme est juste. Les recettes attendues sur ce plan sont estimées à 4,4 milliards d'euros en 2020. 5 fois moins que les sacrifices imposés aux salariés...
Le projet de loi est largement marqué de l'empreinte du MEDEF qui réclamait le report de l'âge légal de la retraite. Les entreprises obtiennent de nouvelles aides financières pour l'emploi de plus de 55 ans.
A l'anonyme du 22/06/10 16:58, RS fera remarquer que son blog a été le premier à relever les propos concernés et marqué sa réprobation, suivi depuis par VàR.
Ne supportant pas que son blog favori se soit trouvé distancé dans un domaine où la compétition n'a pourtant rien à faire, l'anonyme cherche à déconsidérer RS parce qu'il a laissé la parole à l'intéressée.
Il est vrai que ses propos avaient étonné RS sachant de qui ils venaient. ARH aurait souhaité que l'article soit enlevé du blog, de ça il n'était pas question, en revanche il était naturel de lui laisser la parole pour s'expliquer: ce sont ses paroles qui ont été rapportées. Que ces paroles n'aient pas suffi à calmer la polémique, c'était prévisible.
Que d'autres en profitent pour chercher à vider de vieilles querelles qui n'ont rien à voir avec le sujet, ça fait partie aussi des faiblesses de la nature humaine.
Pour le reste, je crains autant les procureurs hâtifs que les amnésiques!
Il ne s'agit pas de "vider de vieilles querelles" ni de savoir si c'est machin qui en a parlé avant truc. RS en a parlé, il a laissé s'exprimer l'intéressée lui donnant benoîtement l'absolution malgré quelques remontrances sur la forme, mais là n'est pas l'essentiel.
L'essentiel est que les propos en question ont choqué, voire révolté, de nombreuses personnes qui n'ont pas à leur disposition un blog pour en faire part. Il n'y a pas "polémique", il y a une personne qui s'exprimée de manière méprisante à l'égard des étrangers et des ouvriers. Il y a que cela n'est pas la première fois qu'un tel discours est tenu du côté de l'hôtel de ville. Je vous ferai grâce des jugements que j'ai entendu à ce sujet, énoncés sous l'emprise de la colère.
Pour ce qui me concerne, les explications de la 1ère adjointe dont vous avez fait état et le blanc-seing que vous lui accordez, arguant d'anciennes relations, ne m'ont pas convaincus. Cela eût-il même été le cas que je connais beaucoup de monde qu'il resterait à convaincre. Ce qui a été écrit est grave, très grave et tout ce à quoi de tels propos peuvent faire référence l'est encore plus. Le temps des "explications" et autres commentaires de texte est passé ; est arrivé celui des excuses publiques. En espérant que cela pourrait apaiser les esprits, ce qui est loin d'être assuré.
Je n'affirme rien mais en lisant ce texte de Madame Rousseau, il m'est venu à l'esprit que le poids du Front National est lourd (+ de 15 %) à Romilly. Je n'ose pas croire que pour partir à la conquête de cet électorat, des élus de l'actuelle majorité se laissent aller à de tels errements. Effectivement, des excuses publics me semblent un minimum pour couper court à cette éventualité. Pour le reste, j'en appelle à l'unité des personnes opposées à ces principes, à ces pensées nauséabondes.
DANY BOUTEILLER
Oui je pense que Dany Bouteiller a raison, il faut des excuses publiques, le cas échéant, une explication de sa pensée pour lever toute ambiguité.
Excuses publiques : une nécessité. Explication ? Les écrits parlent d'eux-mêmes et les étrangers aussi bien que les ouvriers savent lire et comprendre ce qui est écrit. M. Bouteiller a raison d'en appeler à l'unité. Les organisations de gauche et les associations doivent s'exprimer et condamner de tels propos qui caressent l'électorat de l'extrême-droite dans le sens du poil. C'est pourquoi je ne pense pas que nous soyons en présence d'une "boulette" ou d'une maladresse.
Des excuses publiques s'imposent donc, de la part de l'intéressée et du maire, es-qualité de directeur de la publication du bulletin municipal.
Il ne s'agit pas d'errements, monsieur Bouteiller. Il est vraisemblable que, les dernières régionales ayant confirmé que notre ville est majoritairement à gauche, l'on ait la tentation au 1er étage de la mairie d'assaisonner ça et là la propagande municipale de quelques épices extrême-droitiers, technique ayant fait ses preuves avec Sarkozy.
Je me souviens de la "racaille" des banlieues à nettoyer au Karcher et du "sale c.." à un ouvrier qui refusait de lui serrer la main. Le discours de la première adjointe est exactement du même tonneau et a exactement les mêmes objectifs. Cessons d'être naïfs!
La riposte droit être ferme. Je viens de prendre connaissance du courrier du PCF, j'y souscris entièrement et, comme 11:34 au-dessus, j'attends des autres partis de gauche locaux une réaction au moins aussi ferme. Où sont-ils les Guérin, Dichamp et Cie... sans oublier Maitrot qui fait d'habitude une demi-page dans l'Est-Eclair pour un pet de lapin ?
Pourquoi ne pas mettre sur votre blog une pétition ?
"Où sont-ils les Guérin, Dichamp et Cie... sans oublier Maitrot qui fait d'habitude une demi-page dans l'Est-Eclair pour un pet de lapin ?" qu'il a dit le va-t-en-guerre du dessus
Une bonne volée de bois vert pour la 1ère adjointe, sans oublier les sociaux-traitres au passage: y a pas de petits profits!
A noter tout de même que si la gauche a été majoritaire aux régionales, c'est parce qu'ils étaient là. Et si vous voulez qu'il le soient encore au prochain coup, faudrait peut-être changer de clavier... Mais c'est vous qui voyez!
Type de polemique stérile. JE rejoins Bouteiller qui en appelle à l'unité.
On aurait aimé que la gauche soit aussi majoritaire aux municipales et c'est 23:16 qui parle de "sociaux-traitres". Y en aurait-il donc à Romilly ?
Unité, certes, mais pas n'importe comment et à n'importe quel prix. Les mariages forcés finissent toujours mal.
Aux élections municipales les électeurs n'ont pas voté pour la liste tirée par Joë Triché et que l'anonyme du 10h 56 qualifie de gauche,il faut savoir en tirer la conséquence, c'est pas la peine d'aller inventer des socios traitres aux pouvoirs extraordinaires qu'ils feraient une élection.
Mais c'est vrai que c'est tellement plus facile de dire que c'est la faute des autres.
Enfin ,c'est pas comme ça que Vuillemein laissera la place, mais n'est ce pas ce que souhaite finalement l'anonyme déja cité? Il préfere certainement etre leader de l'opposition qu'à la direction et aux affaires.
De toutes façons, ce sont les électeurs qui décideront,et une derniere précision, on a le droit d'etre de gauche sans etre communiste,et sans penser comme georges ou joë a dit,n'est ce pas?
Ce n'est pas moi qui ait parlé de "sociaux-traitres" mais l'anonyme d'hier à 23:16, comme je n'ai pas parlé des communistes ni de Triché. Vous m'imputez des mots qui ne sont pas miens et en tirez des divagations d'un puérilité navrante.
Le mieux ne serait-il pas tout simplement de se mettre autour d'une table, que chacun vide son sac une bonne fois pour toutes et cesse de dire blanc tout en faisant noir. Cela vous paraît-il au-dessus de vos forces ?
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