12/07/2010

CONSEIL MUNICIPAL DU 10/07/2010

Il y avait comme un avant-goût de vacances dans l’hémicycle municipal. Avec seulement 18 présents, on a failli ne pas avoir le quorum.

Sans la participation de 4 élus de l’opposition, le Conseil n’aurait pas pu délibérer. Malgré la clim et le petit nombre de questions (17), l’atmosphère et les débats furent très chauds mais intéressants.

- Pour entrer dans le vif du sujet la première question qui avait comme rapporteur Annie Rousseau-Herszkowicz, concernait le programme de rénovation urbaine du Nouveau-Romilly et la proposition s’y rattachant d’une nouvelle dénomination « quartier Paul-Belmondo ». D’emblée, Joë Triché, le Conseiller général communiste, s’indigna des propos de la première adjointe, Annie Rousseau-Herszkowicz, qui n’a pas hésité à mettre à l’index une population ouvrière et étrangère sous l’œil bienveillant du maire qui, rappelons-le est le directeur de publication du bulletin municipal. L’élu communiste s'est dit scandalisé à la lecture de tels écrits, plus que condamnables et sans excuses, et qui n’avaient pour but que de stigmatiser une partie de la population. Il fit la genèse de la création de ce quartier qui répondait à l’époque à une crise du logement qu’il fallait résoudre. Pour bon nombre de romillons, ce fut un progrès considérable avec la construction des logements qui apportaient un certain confort. Malheureusement, la crise capitaliste et le chômage qui en ont découlé ont aggravé les conditions de vie et la détérioration de ce quartier.

- Pour la dénomination « Paul-Belmondo », Joë Triché déclara : « il semblerait que le passé pendant la guerre 39-45 de ce sculpteur ne soit pas très glorieux et qu’il anima en tant que vice-président le groupe « collaboration » une officine du maréchal Pétain ! ». Il ajouta que « cette proposition a été sortie par le maire comme un petit jouet », complétant son propos : « on aurait pu donner un autre nom à ce quartier ; ce ne sont pas les noms qui manquent à commencer par le grand écrivain et ministre de la culture du général De Gaulle, André Malraux ». Pour Claude Maitrot (MRC), qui dit avoir eu plusieurs remarques à ce sujet, la phrase de la 1ère adjointe est maladroite et elle et le maire auraient du s’exprimer. Pour la dénomination, il a confirmé les propos de Joë Triché et se posa la question sur « d’éventuelles retombées en baptisant ce quartier Paul-Belmondo ». Henri Guerin (PS) condamna également ces propos et a considéré que, pour ce projet, il y avait eu un manque de concertation avec la population.

- Annie Rousseau-Herszkowicz a trouvé « navrante et scandaleuse » ( !!!) toute cette polémique mais a reconnu, sans s’en excuser, sa « maladresse ». En aucun cas, dit-elle, « loin d’elle ces sales pensées et si cela est vrai pourquoi alors continuer encore à me serrer la main ? ». Elle rappela que durant de nombreuses années elle milita à la Ligue des droits de l’homme. Eric Vuillemin estime « que l’opposition n’a rien d’autre à se mettre sous la main » et que cette "affaire" ne serait qu’une récupération bassement politique. Il s’essaya sans succès à un comparatif avec l’athlète « blanc » français qui vient de passer sous la barre des 10 secondes au 100 m ? Concernant la dénomination, il se lança dans des comparaisons de célébrités comme Sacha Guitry et François Mitterrand qui n’ont nullement été inquiétées par l’épuration !

- Joë Triché répondit à la 1ère adjointe : «il n’y a eu aucune diffamation, ni insultes, ni outrages de ma part et je ne ferais que vous rafraîchir la mémoire : lorsqu’il y a eu les actes odieux et antisémites sur la vitrine du magasin de la famille Herszkowicz, les communistes et le maire de l’époque Maurice Camuset étions à vos côtés et vous ont soutenu dans cette épreuve ! ».
L’opposition unanime a voté contre cette dénomination entérinée par l’ensemble de la majorité.
NOUVELLE IMPLANTATION DU POLE-EMPLOI
- La deuxième question rapportée par Jérôme Bonnefoi portait sur l’implantation du Pôle Emploi et le partenariat avec la chambre des métiers pour la pépinière d’entreprise. Claude Maitrot trouva que Pôle Emploi se trouverait très éloigné du centre ville et qu’il serait bon de prévoir un système de navettes. A quoi Jérôme Bonnefoi répondit que l’étude avait été faite avec son collègue des transports et que cette navette serait mise en place dès l’ouverture de cette structure. Eric Vuillemin en profita pour faire ses traditionnels effets d’annonce en disant que pour la friche Olympia, il avait plusieurs touches et, qu’à son élection, Romilly comptait 49 friches, aujourd’hui, il n’en resterait plus que 19 (à vérifier…).
- Sur la fixation des tarifs des cellules des hôtels d’entreprises Joë Triché demanda si le coût de construction au mètre carré permettait d’avoir un loyer en équilibre et qui couvrirait les frais ? Le conseiller municipal délégué à l’économie et à l’emploi répondit : « La ville n’est pas là pour se faire du gras sur le dos des entreprises. Ils couvrent l’ensemble des coûts d’investissement ». Le maire, en guise de clôture du débat et se voulant rassurant, annonça que les cellules sont déjà remplies à hauteur de 50 %. Ces rapports furent votés à l’unanimité.

AUTRES QUESTIONS
- Le futur parking Pasteur, qui offrira 57 places nouvelles de stationnement, et prévu dans le cadre de la redynamisation du centre-ville (dixit Eric Vuillemin) sera baptisé « Pascal-Henrion » en souvenir de cet homme qui s’impliqua et dirigea avec un grand dévouement l’association des commerçants romillons Corail.
- Jean-Claude Lelouard présenta une demande de remise gracieuse de pénalités de retard de paiement pour un propriétaire de maison située rue Michel-Baroin qui fut acceptée à l’unanimité. Le maire a dit avoir saisi les parlementaires pour savoir s’il fallait passer cette question au Conseil municipal… Dans son intervention Joë Triché précisa qu’il a visité avec ses amis communistes les riverains de ce quartier qui expriment un fort mécontentement, une grande colère quand ils découvrent qu’ils doivent s’acquitter de la taxe locale d’équipement (entre 500 et 2 000 € selon les cas !). Jean-Claude Lelouard a reconnu que les promoteurs n’avaient pas fait leur travail en omettant d’avertir les futurs propriétaires, d’où leur désagréable surprise. l'élu communiste poursuivit en précisant qu’il avait présenté une pétition répondant à l’attente des habitants de création d’un jardin public avec la réhabilitation de l’ex-jardin du docteur Gougis. Eric Vuillemin visiblement agacé par les pétitions qu’il trouve « politiciennes » (il n’y a sans doute que lui qui soit vraiment apolitique!) rétorqua en justifiant que « cette taxe n’était payable qu’une seule fois et que les riverains vont pouvoir bénéficier des équipements de l’école Robespierre et de la future piscine ». Sur la contestation et son interprétation du rôle de l’élu, Joë Triché ironisa: « on sait bien que vous n’aimez pas ça, mais on est obligé d’avoir recours aux pétitions car ici on ne veut pas nous entendre et on ne prend pas du tout en compte les propositions que l’on peut faire en commission. N’ayez crainte, monsieur le maire, nous aurons recours de plus en plus aux pétitions pour pouvoir faire entendre la voix de notre population ! ». Le maire tourna ces propos en dérision. Une curieuse conception de la démocratie participative !
-Sur la question de la suite à donner à la demande de garantie d’emprunt de la ville au compactage/reprofilage de 29 prêts de l’habitat Mon Logis auprès de la Caisse des dépôts et consignations, présentée par le « Grand Argentier » Denys Prieur, Rolande Barthélemy intervint : « s’agissant d’anciens emprunts garantis à 100 %, la ville ne prend pas de risques supplémentaires, mais à quelle hauteur celle-ci garantira-t-elle les prochains emprunts tout en sachant que le Conseil général ne garantit plus qu’à hauteur de 20 % et que la ville garantit pour l’instant à 50 % ? ». L’adjoint aux finances déclara : « Je ne vois pas pourquoi la ville compenserait les carences du Conseil général et les garanties resteront à 50 % et non à 80% ». Satisfait de cette réponse Joë Triché précisa : « nous vous suivrons dans cette démarche ! ». Ce rapport fut voté à l’unanimité.
- Toujours pour Denys Prieur la fourrière municipale pour les véhicules avec la passation d’un avenant à la convention de délégation attribuée à la carrosserie Ozanne. Henri Guérin s’enquit d’avoir un premier bilan et précisa qu’il s’abstiendrait sur cette question. Jacques Baujean en sa qualité d’adjoint « es police municipale » informa le Conseil que ses services avaient tout d’abord envoyé des courriers aux propriétaires irrespectueux de la loi avec des résultats déjà probants pour lui. Il ajouta que depuis le début de l’année 60 véhicules avaient été mis à la fourrière. Le maire conclut ce propos sur une citation : «parler est un besoin, écouter est un art ! ». Seuls les élus de la majorité approuvèrent cet avenant ; l’opposition unanime s’est abstenue.
- Vint le dossier épineux des écoles avec une Marie-Thérèse Lucas en effeuilleuse de postes d’enseignants avec la suppression de 2 emplois d’enseignement préélémentaire à la maternelle Langevin, les affectations de 2 emplois d’enseignement préélémentaire à Gambetta et Mignonnette et un autre d’enseignement élémentaire à Robespierre. Claude Maitrot s’est dit en complet désaccord et demanda des votes distincts. Le maire lui rétorqua qu’il s’agissait tout simplement d’un transfert et qu’il n’y avait pas matière à polémique. Joë Triché monta au créneau en affirmant : « Je ne vois pas de polémique dans la demande de Claude Maitrot, le multi-vote étant un droit ! A chaque fois que l’on demande quelque chose c’est toujours de la polémique… ». L’opposition s’abstint en bloc et la majorité vota pour, naturellement.
- Abordées ensuite les grosses réparations scolaires avec la demande d’une subvention de 61 000 € au Conseil général. Claude Maitrot s’est étonné que l’on ne parle pas de l’école Romain-Rolland et des fameuses fuites des toitures. Madame Education, Marie-Thérèse Lucas, répondit que des classes du premier étage seront réinstallées au rez-de-chaussée. Jean-Claude Lelouard compléta en disant que des contacts avaient été pris avec l’entreprise pour voir « où ça fuyait ». En attendant, en cas de fortes pluies, il faudra prévoir des bassines…
Plus sérieusement, Joë Triché intervint en argumentant qu’il y avait lieu de tenir compte de l’adoption du plan de rigueur du Conseil général qui va pénaliser essentiellement les communes et les associations. Il précisa : « en avez-vous tenu compte ? ». Réponse révélatrice et sans surprise de madame Lucas : « on s’adaptera et la rigueur sera partout… ! ». Le grand argentier se voulant rassurant minimisa les propos de sa collègue : « rigueur et relance ne sont pas incompatibles ».
Ulcéré Joë Triché et s’adressant à la majorité UMPéiste « arrêtez de faire des cadeaux comme la baisse de TVA dans la restauration qui n’a rien apporté, les niches fiscales, la suppression de la taxe professionnelle… car ce sont toujours les mêmes qui doivent se serrer la ceinture ! ». Réponse Vuilleministe : « si la baisse de la TVA n’avait pas eu lieu, ce sont des milliers de restaurants qui auraient fermé… et restez sur Romilly, M. Triché (???) ». La demande de subvention au Conseil général fit l’unanimité du Conseil municipal.
- La fixation du montant de la participation financière des communes extérieures aux frais de fonctionnement des écoles publiques maternelles et élémentaires de Romilly avec des nouveaux tarifs de 500 € pour les écoles élémentaires et 800 € pour les maternelles donna lieu encore une fois à des échanges vifs où les conseillers communistes et partenaires montèrent au créneau. Rolande Barthélemy voulut savoir pourquoi on avait refusé l’inscription d’une enfant de 2 ans et demi à la maternelle Gambetta (alors qu’il y a de la place en petite section) et que les parents commerçants à Romilly paient la taxe professionnelle et la taxe sur les enseignes. Le maire de la commune où réside ce couple étant d’accord pour payer sa quote-part soit 800 € car il n’y a pas d’école ! Pourquoi ainsi vouloir refuser les dérogations que vous êtes en droit d’accorder et comment le sont-elles ? Eric Vuillemin s’est dit préoccupé par les problèmes que rencontrent les communes rurales qui voient d’un mauvais œil le fait qu’on leur retire des élèves, ce qui a pour conséquence de fermer une classe et voir l’école fermée (sic). D’ailleurs ses collègues lui répondent que les enfants n’ont qu’à venir dans leurs écoles ! Marie-Thérèse Lucas apporta sa pierre à l’édifice en précisant que pour cette personne qui exerce à Romilly, il s’agit de pallier à un problème de nourrice et que l’on refusait même des enfants de Romilly qui sont en ZEP. Rolande Barthélemy reprit la parole : « en clair vous voulez favoriser le multi-accueuil payant, bien sûr, et combien d’enfants des communes extérieures sont scolarisés à Romilly ? ». Réponse du maire : 53 qui affirme aussi que Romilly a perdu beaucoup d’habitants. Il reconnaît qu’à une certaine époque la population était plus dense (un aveu de taille M. le maire !). Ce rapport fut voté à l’unanimité.
- La question suivante porta sur la revalorisation des tarifs de l’accueil périscolaire et l’application d’un tarif pour les P.A.I. (projet d’accueil individualisé). Ce sont des enfants victimes d’allergies et les parents amènent les repas. Le coût pour Romilly étant de 1 € et de 3 € pour les extérieurs. Suite à une demande de Rolande Barthélemy sur les effectifs concernés, M.-T. Lucas répondit qu’il n’y en avait pas plus d’une quinzaine (à vérifier). Joë Triché regretta que l’on augmente considérablement les tarifs extérieurs alors que la différence avait déjà été marquée au départ. Le maire précisa que les recettes n’excèdent pas 20 000 € et que les conseillers auront un rapport global sur cette question à un prochain Conseil. Il ajouta que des accueils existent à l’extérieur et ne voit pas pourquoi on en mettrait davantage à Romilly. L’opposition s’est abstenue lors du vote.
- Puis vint la question rapportée par le maire en personne sur l’enveloppe Pays de Seine en plaine champenoise qui sera intégrée dans le projet de construction de l’école Mignonnette. Cette enveloppe de 182 368 € était destinée au projet de construction de la salle de gymnastique et de dojo. Compte-tenu des délais du projet de réalisation de cette salle, il fallait s’assurer de la consommation des crédits inscrits dans le temps imparti et revoir la répartition de cette enveloppe. Rolande Barthélemy demanda si il y avait eu l’accord du Pays de Seine (région) pour proposer cette nouvelle affectation. Le maire a répondu par l’affirmative. Joë Triché s’inquiéta du devenir du projet de construction de la salle de gym qui risque d’être remis aux calendes grecques et demanda si il y avait une solution envisagée pour reloger les jeunes gymnastes de cette section qui continuent de s’entraîner dans des conditions épouvantables ! Dans sa réponse, le maire s’en est pris tout d’abord à l’article paru mi-juin dans la presse sur le ras-le-bol des dirigeants et entraîneurs du RS 10. « Je n’admets pas que l’on puisse dire, je veux, j’exige, j’ai droit…et je peux vous dire que j’ai eu quatre contacts et m’en suis préoccupé. Une solution provisoire (pour 2 ans) a été trouvée et sera effective avant le 7 août avec quelques petits travaux d’aménagement à réaliser ; cela fera la jonction avec la livraison de la nouvelle salle ». Comme quoi la mobilisation des sportifs du RS 10 a été une nouvelle payante dans cette affaire (les parents avaient déposé une pétition à la mairie et le CA du RS 10 avait adopté une résolution en ce sens). Pourtant le maire lorsqu’il a évoqué des mises en demeure de fermeture des installations sportives n’avaient nullement évoqué le relogement des sections concernées ! Nous sommes donc enclins à recommander à ces sportifs d’être vigilants car il n’est pas à exclure que la municipalité (à l’instar du billard) demande le paiement d’un loyer. Poursuivant sur le projet de construction de la salle de gymnastique le maire annonça que le projet initial régional (avec gradins) était devenu un projet à l’échelon local d’un montant de 680 000 €…pour 2013.
- Quant au devenir du Foyer SNCF, il est sur les bons rails. Des discussions ont eu lieu avec des responsables de l’entreprise et du comité d’établissement régional à qui il rend hommage maintenant ! Des aides financières vont être apportées par la SNCF et le CER qui s’occupera du gymnase pour des montants respectifs de 6 000 et 10 000 €. Ainsi les travaux seront finis pour la Toussaint et les basketteurs pourront ainsi utiliser le gymnase en septembre !
- Pour la piscine, la présentation du projet prévue en juin a été reportée à septembre. Guy Allart a affirmé que la programmation était pratiquement terminée et a été présentée à la Fédération Française de Natation. Pour le montage financier, il y aurait 3 partenaires (financiers, juristes et cabinet nautique). Il annonça des démarches étaient en cours pour rencontrer les financeurs et qu’une convention avec la FFN va accompagner techniquement la ville. Le coût de cette nouvelle piscine est maintenant estimé à 10 millions d’euros : alors combien à l’arrivée ?
- Le scoop du maire : le Coq Sportif va emménager courant août avec 15 emplois nets sur Romilly… pour commencer !
Compte-rendu réalisé par Christian Barthélemy

15 commentaires:

Anonyme a dit…

Après les propos d'Annie Rousseau Herskowicz, voilà que l'on va appeler un quartier du nom d'un ancien collabo à Pétain (si les informations sont justes) ? Cela semble être de la provocation

Anonyme a dit…

Arrêtons de tourner autour du pot.
Au regard de la situation politique romillonne, je pense que la municipalité traque les voix du Front National.

Anonyme a dit…

Après avoir vu l'extraordinaire exposition sur la déportation au mois de mai à Romilly, cette initiative d'honorer un collabo me fait vomir

Anonyme a dit…

Ouvriers, syndicats, étrangers méprisés ! Et voilà qu'on veut mettre à l'honneur un homme qui devrait être, au contraire, désigné comme une honte pour notre pays. Un homme qui est invité en 1941 par Goebbels en Allemagne, année où Pétain crée le commissariat général aux questions juives.
La rue Jean-Moulin va-t-elle jouxter un quartier Paul-Belmondo ? Jusqu'où le maire devra-t-il aller pour qu'enfin les citoyens, les progressistes se réveillent ?

La droite municipale est une droite ultra-réactionnaire : ses déclarations et ses actes le démontrent. A l'agressivité caractérielle dont fait preuve le maire, à ses lubies, à son gaspillage d'argent que nous allons devoir payer des dizaines d'années, à tout cela il faut mettre un terme. Vuillemin et sa majorité ne sont pas du camp des ouvriers, des chômeurs, des "étrangers" qui les dérangent. Ils sont du bord de ceux qui veulent piquer dans nos porte-monnaie l'argent qu'ils distribuent par milliards ensuite aux vrais responsables de la "crise" actuelle : les boursicoteurs, les banquiers, les patrons, les sangsues et les magouilleurs de tout acabit et qui n'en ont jamais assez.

Anti-démocratie et personnalisation, fliquage des citoyens, dilapidation de l'argent des contribuables, j'en passe et des meilleures, voilà sa politique. Il est temps effectivement d'arrêter de tourner autour du pot... de cidre!

Anonyme a dit…

Monsieur le Maire n'aime pas les pétitions!
Il faut donc lui en donner une supplémentaire, avec les signatures de tous les gens qui ne veulent pas qu'un quartier qui possède des rues portant le nom de résistants qui ont donné leur vie pour la France, soit baptisé du nom d'un collabo.
S'il y a des milliers de signatures, il sera bien obligé de faire machine arrière, ce ne sera pas la première fois.
En tout cas, ce soir je boycotte son apéro minable.

Anonyme a dit…

ET QUE PENSEZ DES FESTIVITES DU 14 JUILLET A ROMILLY ?

Anonyme a dit…

Harmonie municipale fidèle à sa réputation le 13 juillet

Sympa spectacle des gens sur les musiques africaines.

"discours" minable du Maire, c'est lamentable !

Super feu d'artifice

P.L

Anonyme a dit…

La moindre des choses aurait été que le Maire, même laconiquement, rappelle les raisons des festivités, la révolution.

Anonyme a dit…

En monsieur Loyal, je l'ai trouvé excellent, le maire.
Les festivités ? Elles sont payées avec nos impôts : manquerait plus que ça qu'elles soient archi-nulles ! Et puis les pétards à la con, ça fait marcher le commerce du centre-ville, pas vrai ?

Anonyme a dit…

Excellent ? On n'a pas du voir le même !

Parler de révolution, cela doit le déranger sans doute...

Anonyme a dit…

N'allez pas donner des mauvaises idées aux étrangers et ouvriers, n'est-ce pas Annie ?

Danton a dit…

Nul le discours de notre maire aux cérémonies du 14 juillet. Dans sa grande veste un peu à l'étroit, Il a tout d'abord remercié l'harmonie municipale et les pompiers (normal) puis il a joué la présentatrice de télé (genre Catherine Langeais, du temps de l'ancienne ORTF) pour annoncer le programme. Je pense que parler de révolution (même bourgeoise) pour lui ça doit lui foutre des boutons). S'il avait été obligé de parler d'abolition des privilèges, laors n'y pensez pas avec tout ce qu'on voit aujourd'hui dans l'actualité....

Anonyme a dit…

Voilà que l'enveloppe pour la construction de la piscine est passée de 8 à 10 millions d'euros...

Ce n'est pas ce qui avait été dit pour faire avaler la couleuvre de la construction aux Hauts-Buissons me semble-t-il, non ?

Anonyme a dit…

l'assemblée nationale a adopté un projet de réforme qui accorde une compétence partagée pour les communes, les départements, les régions. Mais aucun projet ne pourra bénéficier du cumul de subventions d'investissement dans le sport(telle la piscine de Romilly par exemple).

Autrement dit, les questions des équipements sportifs et de la solidarité territoriale se posent de manière cruciale.

Anonyme a dit…

C'était vraiment marrant le 13 juillet au soir!

On a bien fait d'y aller!

Il me semble qu'Éric avait prévu une bonne page A4 pour son discourt, et a du se rendre compte, tout comme la tribune, qu'il avait une voix de castra dans son micro. Il a fait bref pour éviter les sifflets, d'ailleurs l'ensemble de la tribune n'attendait qu’une chose :
Le feu d'artifice de nos impôts, toujours plus beau, toujours plus gros.
Par contre, très bien l’harmonie ! Oléééééé !!!
On a vraiment bien fait d'y aller, pour une fois !

Une dernière chose :Pour compléter les réjouissances estivales, un été dans ma ville, la ville pourrait organiser une Gaypride qui partirait du Nouveau Romilly jusqu’en Béchère.
On a jamais vu ça à Romilly et encore moins au Nouveau Romilly, un quartier populaire, multiracial…
Bien sur le tout organisé par la maitresse des lieux, Annie avec sa belle écharpe arc en ciel !