Après les propos de la 1ère adjointe dans le dernier bulletin municipal, l'union locale CGT a souhaité réagir par un communiqué, distribué dans les entreprises et que nous publions."Après avoir déclaré avec des patrons locaux du BTP, que les chômeurs ne chercheraient pas réellement du travail, puis cautionné les propos de la dirigeante de la Maroquinerie de Champagne affirmant que les organisations syndicales dégradaient l’image de la ville, voilà que la première adjointe, Mme Rousseau, dans le bulletin municipal avec l’aval du directeur de publication (le maire) veut changer l’image du quartier du Nouveau Romilly trouvant que la connotation du quartier serait trop "ouvrière" et "étrangère".
- Nous tenons à rappeler que les ouvriers romillons, français ou non, ont participé à l’essor et au développement de la ville de Romilly, créant des richesses, et qu’ils ont été les premières victimes des plans sociaux sans trop avoir le soutien de Mme Rousseau et de ses amis.
- De tels propos et ce qu’ils sous-entendent sont scandaleux à l’égard des habitants de ce quartier, de ses anciens habitants et, plus généralement, de l’ensemble des salariés et des ressortissants étrangers résidant dans notre ville. Pour la CGT, ce n’est pas acceptable. Ce n’est pas le rôle d’un élu de la République de stigmatiser certaines catégories sociales ou ethniques : chacun à sa place dans la société et son rôle à y jouer.
- Nous ne sommes nullement surpris qu’une municipalité de droite, qui ne veut plus voir les syndicats (qui défendent tous les salariés sans aucune discrimination), et veut les déplacer du centre-ville vers la périphérie, fasse dans le bulletin municipal des déclarations aussi méprisantes et indignes."
- Nous tenons à rappeler que les ouvriers romillons, français ou non, ont participé à l’essor et au développement de la ville de Romilly, créant des richesses, et qu’ils ont été les premières victimes des plans sociaux sans trop avoir le soutien de Mme Rousseau et de ses amis.
- De tels propos et ce qu’ils sous-entendent sont scandaleux à l’égard des habitants de ce quartier, de ses anciens habitants et, plus généralement, de l’ensemble des salariés et des ressortissants étrangers résidant dans notre ville. Pour la CGT, ce n’est pas acceptable. Ce n’est pas le rôle d’un élu de la République de stigmatiser certaines catégories sociales ou ethniques : chacun à sa place dans la société et son rôle à y jouer.
- Nous ne sommes nullement surpris qu’une municipalité de droite, qui ne veut plus voir les syndicats (qui défendent tous les salariés sans aucune discrimination), et veut les déplacer du centre-ville vers la périphérie, fasse dans le bulletin municipal des déclarations aussi méprisantes et indignes."
12 commentaires:
Donc Carton jaune à Hersko !
Attention à ne pas faire trop de publicité à cela car je pense qu'un des buts est la chasse aux voix du Front National. Le cas échéant, des explications plus claires auraient été de mise.
C'est bas certes mais la politique du tout sécurité (vidéosurveillance, police municipale, qui ne servent à rien à Romilly) tend déjà vers cela.
On pourrait dire que c'est subtil politiquement.
"On pourrait dire que c'est SUBTIL politiquement" : un trait d'esprit sans doute quand on sait qui représente le FN dans l'Aube ? A moins que cela ne soit de la "publicité" clandestine ?
Plus sérieusement, la question de faire ou non de la "publicité à cela" ne date pas d'aujourd'hui et a donné lieu à débats et controverses qui n'ont d'ailleurs pas empêché le FN de se retrouver au second tour d'une présidentielle. N'ayant pas "a priori" de convictions bien établies sur le sujet, je me suis tourné vers l'histoire et l'expérience des aînés. Or que s'est-il passé lorsque les aînés n'ont pas voulu "faire trop de publicité" sur ce qui se passait en Allemagne dans les années 1930, la montée en puissance du nazisme et ses objectifs affichés qu'ils connaissaient parfaitement ? Cela a abouti aux honteuses concessions de Munich qui n'ont rien empêché et ont, au contraire, fortifié Hitler dans ses convictions qu'il pourrait aller au bout de sa politique.
On ne guérit pas une maladie en essayant de ne pas y penser, on la laisse suivre son cours : l'issue peut être fatale.
La CGT est une organisation suffisamment représentative et je me félicite que les administrateurs de ce blog aient publié son communiqué. La seule façon de mettre un terme à la "publicité" est que la 1ère adjointe fasse des excuses. Il n'y en aura pas, a dit le maire ; on verra bien. A tout le moins, on en tirera les conséquences.
je découvre l'hommage émouvant à Hélène Bonnargent sur la colonne de droite. Je ne savais pas, cela me parait bien d'avoir une pensée pour ceux qui nous quittent. Merci
Les propos d'Herskowicz ? Cela me rappelle une chanson de Jean Ferrat : "La bourgeoisie de pacotille te faisait le coup du mépris...
Le poète a toujours raison ?
J'aime bien votre blog et j'y passe régulièrement.
Attention toutefois avec cette histoire des propos d'Herskowicz
Il ne faut pas que cette polèmique occulte les vrias problèmes des Romillons. Par exemple, en France, plus de 50 hôpitaux vont fermer.
Cela ne sera pas sans répercussion sur le territoire et sans doute sur notre ville. Et que fait la municipalité face à cela ?
Je sais que la gauche s'élève contre ces principes. Je panse qu'il faut mettre cela plus en valeur que les balivernes.
Sans méchanceté ni amertume
C'est vrai, il faut se pencher aussi et surtout sur la vie des gens, ce à quoi ils sont confrontés au quotidien. Et à Romilly, les raisons de la colère sont nombreuses
Il n'y a pas "polémique" au sujet de ce qu'a dit la 1ère adjointe, il y a problème, et problème local car se sont des romillons étrangers et ouvriers qui sont méprisés !
Les "raisons de la colère" sont effectivement nombreuses au regard de la politique locale. Les propos de Rousseau-Herszkowicz en sont une parmi beaucoup d'autres. Ce n'est pas la première fois que de telles idées sont mises sur le devant de la scène à Romilly. Il est nécessaire de réagir énergiquement. Laisser faire ne ferait qu'encourager leurs auteurs à aller encore plus loin.
Scène cocasse à la réunion à la mairie concernant le parking Langevin en ce début de semaine.
ALors que Mr Allard menait la réunion, le Maire est venu à son secours devant le mécontentement populaire.
Et malgré cela, la réunion n'est pas allée à son terme.
La copie est à revoir
Voilà ce qui se passe lorsque la concertation passe derrière ce qui est imposé...
A chaque fois, la municipalité va la tête dans le mur mais elle recommence, c'est à croire que ces messieurs aiment cela...
Il paraît que cela s'annonce assez chaud encore au consel municipal de demain... A voir !
Les propos de ARH n'ont rien d'anodins et ils vont bien avec la proposition du maire de dénommer le centre culturel Paul Belmondo un collaborateur notoire du régime vichyste de Pétain !
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