04/02/2012

LA SITUATION FINANCIERE DE LA VILLE EST "PREOCCUPANTE"

Le conseil municipal du 2 février était largement axé sur le rapport de la chambre régionale des comptes concernant la gestion de notre ville à compter de l’année 2006.

- Si le maire Eric Vuillemin a tenté maladroitement de faire porter la responsabilité de la situation aux équipes l’ayant précédé, le rapport met clairement en lumière la mauvaise gestion de la droite locale. Les choix politiques des années 2008, 2009 et 2010 ont aggravé la situation financière de la ville, la dette passant à plus de 30 millions d’euros, ce qui a fait progresser les charges financières supportées par le budget municipal.

- Comme l’a souligné Joë Triché, d’autres paramètres s’ajoutent à des choix hasardeux. Tout d’abord, la politique du secteur bancaire qui exige des taux d’intérêt supérieurs à l’inflation et a proposé des emprunts toxiques qui représentent une charge trop lourde. A Romilly, dans le cadre d’une renégociation partielle des emprunts, la banque Dexia exige une pénalité de 820 000 euros et un taux d’intérêt de 6,3% contre 3,99% initialement prévu. S’ajoutent encore les conséquences de la politique du gouvernement soutenue par Eric Vuillemin, qui a baissé ses dotations de 700 000 euros entre 2006 et 2011, dont 500 000 euros rien qu’en 2011. Ainsi, les recettes de fonctionnement sont inférieures aux dépenses.

- L’autofinancement s’est amoindri (moins 38,4% entre 2006 et 2011) et les subventions d’équipements reçues sont en dessous de la moyenne des communes de notre strate (97 euros par habitant contre 163 euros en 2009). Ces éléments expliquent la baisse des services à la population, les coups portés à la vie associative (baisse de 46 000 euros de subventions en 2012) et au personnel communal. D’ailleurs, en 2011, les dépenses de fonctionnement ont été abaissées de 790 000 euros dont 625 000 de charges de personnel dans le cadre d’une baisse des effectifs de 25 agents. L’année 2012 risque de ne pas apporter d’améliorations puisque la dette a augmenté de 6 millions en 2011, le budget est d’ailleurs empreint d’austérité. Un changement de politique s’impose. Qu’elle est loin la promesse de baisse des impôts…

25 commentaires:

Anonyme a dit…

Vuillemin tente de faire porter le chapeau de la merde financière romillonne à la Sacvir ou aux emprunts toxiques. C'est bien joué mais il passe pour un navet. Le rapport de la chambre des comptes lui donne tort

Anonyme a dit…

Celui qui devait créer 150 emplois chaque année à Romilly en a cassé 25 dans les services municipaux. Quelle décadence ! Il y a pourtant tant à faire à Romilly

Anonyme a dit…

La sécurisation des échéances 2011 et 2012 pour deux prêts à un taux de 6,3% est plus conforme que les taux variables affichés en août et septembre 2011 qui variaient de 13 à 24%. Vuillemin que vous décriez à bien renégocier avec les banques. Il a passé les embûches laissées par l'équipe précédente. C'est un fait incontestable

FD

Anonyme a dit…

De 13 à 24% selon les dires de vuillemin et les projections pessimistes.
Quel a été le taux réel , C'est cela la bonne question!
DF

Anonyme a dit…

la question de l'équipe précédente n'est pas le sujet puisqu'elle a été battue et entre parenthèse l'adjoint aux finances actuel était avec elle

la question est que même s'il y a eu renégociation déjà pour un coût de 820 000€ de pénalités, ces taux sont seulement sécurisés pour 2 ans

et même 6,3% c'est énorme vu que les banques empruntent seulement à 1% à la banque centrale européenne.
C'est pour ça qu'il faut prendre des mesures par rapport au système bancaire : pôle public avec des nationalisations pour avoir la maitrise du crédit et ça vuillemin et son parti l'UMP ne veulent pas

Anonyme a dit…

L'augmentation de la dette totale s'explique par l'encaissement du solde de l'emprunt, souscrit en 2009 auprès de la banque de financement et de trésorerie pour financer les budgets 2012 et 2013

Délice a dit…

Un prêt de 4,4 millions d'euros souscrit vers Dexia par la ville en 2007 reste dû pour un montant de 4,7 millions (capital de 3,9 millions et 820 000 euros d'indemnités de refinancement). Il sera fini de payer en 2029

Anonyme a dit…

A ne pas oublier ce soir 5 février à 18h30 le GRAND JURY RTL LE MONDE sur LCI avec Mélanchon.

Anonyme a dit…

Un autre prêt de 5,8 millions souscrit en 2006 arrivera à échéance en 2027. Lourd héritage pour le Maire, non ?

Anonyme a dit…

Un audit financier a été demandé par Vuillemin en 2008.

Vuillemin, lui-même a annoncé que, d'après cet audit, le finances de la villes étaient saines.

Anonyme a dit…

Incroyable le nombre d'experts financiers à Romilly. Et vuillemin qui n'utilise pas tous ces talents de brillants analystes ! Dommage. Pour se résumer, les cocos ont mis la ville dans le rouge, Cartelet aussi... et Vuillemin continue. Ya une logique dans tout ça. A qui le tour ?

Anonyme a dit…

La dette a Romilly n'est pas pour autant sécurisée

Preuve à l'appui a dit…

Le poids des produits structurés de la ville est de 47% de l'encours global et plus de 67% comme avant la renégociation par Vuillemin-Prieur.

Que vous le vouliez ou non, Merci Eric, Merci Denys

Anonyme a dit…

Rappelez vous que le rachat de l'ex-usine Olympia a coûté 3,1 millions à la ville avec en contrepartie des recettes de 0,7 millions. C'est un fiasco

Anonyme a dit…

Il faut constater que Romilly n'avait pas de plan pluriannuel d'investissement avant Vuillemin. Si un effort de prospective a été fait, il n'a pas formalisé un véritable projet d'évolution annuelle d'effort d'investissement. La ville n'effectue pas un suivi pluriannuel de ses expéditions lui permettant de suivre l'évolution des crédits consommés. Amateurisme ou manque de sérieux ?

PROUST

Anonyme a dit…

Opérations et non expéditions

Anonyme a dit…

Il faut cesser de passer sous silence le besoin de financement des opérations déjà lancées. Les restes à réaliser ne sont pas évalués au budget primitif. L'information financière sur les investissements est trop limitée alors que les dépenses d'équipements sont en hausse

Anonyme a dit…

Avec un potentiel fiscal limité, une pression fiscale supérieure à l amoyenne et un pouvoir de taux limité par la réforme de la taxe professionnelle, la marge de manoeuvre fiscale est réduite

Anonyme a dit…

L'autofinancement a diminué car les dépenses de fonctionnement ont augmenté. La dette par habitant est de 1132 euros contre 901 dans les autres villes de notre importance.

Anonyme a dit…

La dette consolidée de Romilly est de 30,5 millions d'euros avec une hausse de 75% de 2006 à 2010

Anonyme a dit…

La dette financière de la ville reste très exposée au risque du fait du poids des emprunts structurés dans l'encours global

Anonyme a dit…

Dexia détient 67% de la dette de Romilly, la ville est donc dépendante de cet établissement.

Anonyme a dit…

L'objectif de sécuriser la dette n'est pas atteint. Il reste deux prêts avec Dexia et un autre sur Euribor souscrit en 2007 sur 40 ans

Anonyme a dit…

Que d'experts financiers à romilly!!!
Au moins ça montre que des citoyens s'intérésser à la gestion de leur ville
C'est une bonne chose

Anonyme a dit…

Mais ne vous en faites pas notre Maire s'y connaît en matière de finances après tout c'est son métier !