04/01/2013

L'EDEN EN REGIE MUNICIPALE : UN MAUVAIS CHOIX FINANCIER ?

Depuis le mois de septembre, le cinéma Éden a été repris en régie municipale. 

- Lors du dernier conseil municopal, une décision modificative au budget principal ville n'est pas passée inaperçue. Un montant de 28 000 euros a été inscrit pour l'équilibre du budget annexe municipal. C'est une dotation pour les 4 mois d'exploitation.

- Joë Triché a fait remarquer que si cette tendance se confirmait, le déficit serait de 84 000 euros par année pleine... loin des 37 000 euros versés à l'association Éden qui gérait l'établissement. Les contribuables seront-ils les bénéficiaires des décisions de cette municipalité ? Pour justifier, M. Prieur a fait valoir qu'il s'agissait d'un déplacement de crédits pour les fluides et le chauffage que la ville avait toujours payés. Après vérification, ces affirmations sont fausses, plus de 24 000 euros ont été payés par l'association en 2011 pour les fluides.

- En plus de ce déficit, il reste à espérer que les 180 000 euros de frais d'installation du numérique seront compensés. Pour financer cet investissement, il est fait appel à un tiers collecteur, « Cinélia », qui a pour mission de collecter les contributions. Les distributeurs financent 85% des investissements, les travaux d'électricité et de climatisation. La prise en charge par Cinélia est espérée à 172 500 euros (hors taxes) pour les trois salles. Cinélia reverserait à la ville 25 000 euros par an sur 7 années. La vigilance est de mise, elle s'impose !

17 commentaires:

Anonyme a dit…

La lecture de votre blog laisse à penser que pour une durée de 7 années, la municipalité renonce au multiplexe ? C'est une bonne nouvelle cela

Anonyme a dit…

Non, d'après Vuillemin, le contrat durera tant que lui le voudra. Attendons pour voir.

Ce qui signifie que si le multiplexe voit le jour, le rêve de Vuillemin, le contrat sera cassé

Qui est cinélia a dit…

CINELIA est un Tiers Collecteur, mandaté par les exploitants pour négocier et collecter des Contributions Numériques avec les distributeurs, et les reverser en conformité avec les conventions établies.
Pour les exploitants

Les accords passés avec les distributeurs donnent aux exploitants l’assurance d’une Contribution Numérique au montant fixe pour la durée du contrat.

Pour chaque distributeur, tous les films sont traités de façon identique.

CINELIA, par ses prestations, assure l’indépendance de la programmation : à aucun moment, pendant la programmation, l’exploitant ne doit se préoccuper de la recherche des Contributions numériques.

L’automatisation des procédures donne à l’exploitant toutes les garanties de sécurité et de simplicité des transactions.
Pour les distributeurs

L’action de CINELIA représente une simplification majeure puisque la société est mandatée par un grand nombre de cinémas : les procédures s’appliquent de façon groupée (simplicité et gain de temps).

CINELIA fournit aux distributeurs la garantie d’informations fiables :

sur le respect des normes ISO et le bon fonctionnement et l’utilisation des équipements dans le cadre des préconisations DCI.
sur la prise en compte des sommes réellement investies par les exploitants après déduction des aides publiques.
sur la totalisation de la collecte des Contributions Numériques.
sur les conditions de passage des films.

CINELIA garantit aux distributeurs que leur contribution financière est toujours justifiée par l’utilisation des équipements pour la projection des films.
Pour distributeurs et exploitants

Les contrats proposés par CINELIA se placent dans le cadre de la législation sur le financement de la projection numérique.
Les propositions de CINELIA sont issues du dialogue et de la recherche du consensus entre les partenaires professionnels.

> Avant toute adhésion, nous évaluons avec l’exploitant, pour chaque salle et chaque établissement, les besoins et conditions de financement

D’autres services peuvent précéder ou accompagner la collecte proprement dite :

conseil dans la définition des équipements
conseil dans le montage des demandes de subventions
conseil dans le montage des dossiers financiers
aide au suivi de l’installation (année 1)
aide au suivi des clés
aide au suivi du « Hors film »

CINELIA est dotée des moyens techniques permettant la collecte des informations générées par les équipements numériques et leur traitement. Elle assure aux distributeurs la disponibilité de l’information sur les conditions de passages des films qui les concernent. Mandatée par les exploitants, elle assure la facturation, la collecte et la répartition des Contributions Numériques dans le cadre de la loi et des engagements contractuels.

Anonyme a dit…

CINELIA s’engage envers les cinémas adhérents à verser une somme convenue sur une durée de 7 ans.

CINELIA informe les distributeurs du montant total des investissements des salles adhérentes. Ce montant total est calculé après déduction des aides publiques. L’investissement total des adhérents de CINELIA ainsi pris en compte, représente le COUT GLOBAL D’INVESTISSEMENT.

CINELIA collecte les Contributions Numériques dues par les distributeurs dans le cadre de la loi, lors de la mise en place des films dans le périmètre des salles adhérentes.

L’ensemble des Contributions Numériques perçues alimente le FONDS DE CONTRIBUTION NUMERIQUE. La totalité des sommes perçues (hors frais CINELIA) est redistribuée aux exploitants, quelque soit le nombre de Contributions Numériques qu’ils aient généré, et ce, jusqu’à ce que soit atteint le montant de l’engagement pris par CINELIA vis-à-vis de l’exploitant : c’est le principe de la mutualisation.

Le montant de la collecte cesse lorsque le FONDS DE CONTRIBUTION NUMERIQUE est égal au COUT GLOBAL D’INVESTISSEMENT, les distributeurs étant régulièrement informés de l’évolution de ces deux valeurs.

Les frais de gestion facturés à la salle sont limités.

Concernant le « Hors film », les sommes générées par l’utilisation de l’équipement numérique pour des usages autres que la projection des films restent acquises à l’exploitant. Au-delà d’une franchise, elles sont déduites de l’engagement CINELIA, participant, conformément à la loi, au financement des équipements et de fait déduites de l’apport distributeur.

La gestion des Contributions Numériques est complexe. En fédérant un grand nombre d’exploitants et de salles, CINELIA réduit significativement les coûts de ses services.

Anonyme a dit…

Au 1er décembre 2012 : 581 salles adhérentes dont 544 équipées, représentant plus de 15 millions d'entrées.

64 accords de longue durée relatifs au financement de la transition numérique dans le cadre de la loi du 30 septembre 2010 avec tous les distributeurs des G.I.E DIRECT et INDIS, et STONE ANGELS. Ces accords prévoient les modalités de ce financement dans le respect du cadre législatif et des enjeux économiques réciproques.

Au-delà de ces 64 accords finalisés, un accord transitoire avec l’ensemble des distributeurs est en vigueur dans l’attente d’accords définitifs.

Anonyme a dit…

C'est fou comme ils se foutent de l'argent public...

Jeff a dit…

Dans ces conditions, il n'est pas étonnant de voir la population romillonne fondre comme neige au soleil. Nous ne sommes plus que 13 774 malgré les jacasseries du Maire qui prétend tout et n'importe quoi pour sauver la face sur un sujet où il ne tiendra pas non plus ses promesses

Anonyme a dit…

Le Maire n'y est pour rien, on sait qu'à l'UMP, on a du mal avec les chiffres, regardez la difficulté à compter lors des dernières élections internes

Anonyme a dit…

Comment pourrait-il en être autrement concernant la baisse de la population : pas de boulot et rien pour attirer : plus de piscine, plus d'aérodrome, de longs mois sans Dojo, salle de gym, un endettement qu'il faudra bien combler un jour ou l'autre, etc

Et ce qui marche bien, il font tout pour le casser. Regardez le cinéma Eden qui fait l'objet de votre article

Anonyme a dit…

Un collègue de travail me passe la Dépêche de l'Aube chaque semaine. Il m'a dit "tu verras, tu y liras des infos qu'on ne voit pas ailleurs".
Et bien, je suis surpris d'y découvrir les soucis d'emploi chez Cycleurope. Plus de 10% des effectifs vont y être mis à la porte. Incroyable qu'il n'y ait aucune réaction ni info ailleurs.

Anonyme a dit…

Le PCF partage l'inquiétude des maliens devant l'offensive armée des groupes djihadistes vers le sud de leur pays. Ces groupes islamistes radicaux, avec leurs pratiques violentes, ont montré le danger qu'ils représentent pour la dignité humaine, pour les libertés, la justice et la stabilité du Mali et de toute la région.

Le PCF exprime une nouvelle fois son inquiétude devant la nouvelle et grave situation créée par la reprise de la confrontation armée au Mali. L' intervention militaire française comporte de grands risques de guerre et d'enlisement sans véritable solution durable pour le peuple malien et pour la reconstruction du pays. Cette intervention, suscite l'angoisse légitime des familles des otages car la vie de ceux-ci est sérieusement mise en danger. On sait d’ailleurs que Denis Allex, retenu en otage en Somalie, a été assassiné par ses "geôliers" suite à une opération de la DGSE dans la nuit de vendredi à samedi. Cela montre quels sont les périls dramatiques et les limites de ces opérations militaires.

Le PCF rappelle que la réponse à la demande d'aide du Président du Mali aurait du s'inscrire dans le cadre d'une mission de l'ONU et de l'Union africaine, réalisée sous drapeau de l'ONU, par des forces maliennes et africaines, dans le strict respect de la Charte des Nations-Unies, dans les limites imposées par l'exigence de la souveraineté malienne. La France, ancienne puissance coloniale, ne peut apparaître comme voulant poursuivre les pratiques dominatrices de la "françafrique". Cette intervention militaire n'efface pas la nécessité de la recherche d'une solution politique et d'un dialogue avec les groupes de la rébellion non liés au terrorisme et respectueux de l'intégrité territoriale du Mali. C'est ce que demandent les résolutions de l'ONU.

Le PCF demande que les autorités françaises répondent aux lourdes questions posées par une intervention militaire déclenchée sur décision du Président de la République et engagée sans débat préalable au Parlement.

Anonyme a dit…

Le PCF exprime sa grande inquiétude devant la dégradation de la situation au Mali, la reprise de la confrontation militaire, l'offensive des groupes armés djihadistes. Tout doit être entrepris pour aider le Mali à sortir de la crise et éviter toute initiative déstabilisatrice pour le pays et l'ensemble de la région.

C'est le Mali qu'il faut reconstruire : son armée, ses institutions, sa souveraineté, et les conditions politiques, économiques et sociales de son développement. C'est en agissant dans cette voie que ce pays ami pourra surmonter la crise extrêmement grave qu'il traverse, reconquérir les territoires du Nord aujourd'hui aux mains de groupes armés rebelles aux pratiques inhumaines -et souvent liés aux réseaux du crime organisé- que le PCF condamne.

Une des conditions d'une telle reconstruction est la recherche déterminée d'un consensus politique national sur une solution nationale véritable, seul moyen d'asseoir une légitimité gouvernementale et une capacité d'action dans la durée. Le patriotisme et l'impatience compréhensibles qui s'expriment dans les rues de Bamako sont un atout pour une telle option. Si l'urgence devait commander la mise en place d'un dispositif capable d'arrêter l'offensive armée des groupes djihadistes, c'est sous le drapeau de l'ONU, dans le cadre d'une mission clairement définie, dans le respect des principes de la Charte des Nations Unies, que des forces africaines et notamment maliennes, devraient être engagées.

La mise en œuvre d'une telle opération est immédiatement possible mais elle ne peut faire obstacle au dialogue nécessaire, pour une solution politique, avec les groupes de la rébellion non liés au terrorisme et respectueux de l'intégrité territoriale du Mali, avec le maximum d'acteurs concernés. C'est d'ailleurs ce que demandent les résolutions de l'ONU. Il faut respecter le peuple malien et l'aider à construire lui-même son avenir.

Anonyme a dit…

Plusieurs centaines de milliers de personnes ont manifesté aujourd'hui contre le droit au mariage pour tous. Les forces de la réaction, la droite, l'extrême droite avaient complaisamment attisé les peurs pour cela. Elles ont cherché à cristalliser à cette occasion les oppositions au changement. Elles ont utilisé pour cela les interrogations d'une partie minoritaire des familles sur le sujet envisagé.

Cette manifestation ne peut faire oublier que la société française dans toute sa diversité est prête et majoritairement favorable à ce que 2 personnes qui s'aiment et souhaitent fonder une famille puissent s'unir – si elles le souhaitent- par les liens du mariage, quelle que soit leur orientation sexuelle.

Le gouvernement ne doit pas céder aux pressions de ceux qui refusent le progrès vers le respect universel de l'égalité des droits et plus simplement de l'amour.

L'histoire avance comme elle a avancé au moment du droit de vote des femmes, des jeunes à partir de 18 ans, de l'IVG. Celles et ceux qui tentent de l'arrêter par les moyens de la peur ou de l'intimidation de l'autre, n'y parviendront pas.

Quel que soit le caractère escarpé de ses chemins, l'émancipation humaine va une nouvelle fois l'emporter, c'est l'opinion du plus grand nombre. C'est l'appel profond de notre peuple et de notre jeunesse, les batailles d'arrière-garde n'y feront rien.

Anonyme a dit…

Les manifestants contre le mariage homosexuel, soutenus par l'Eglise à laquelle ont participé des cadres UMP et FN, se sont rassemblés, ce dimanche, à Paris, contre la promesse de François Hollande. Le premier secrétaire du Parti socialiste, Harlem Désir, a affirmé la volonté du son parti d'aller "jusqu'au bout" pour l'instauration du mariage homosexuel, et ce malgré une manifestation "consistante" qui exprime "une sensibilité qui doit être respectée".

Anonyme a dit…

Les bombardements aériens français et les combats autour de la localité de Konna, dans le centre du Mali, se sont poursuivis samedi, faisant plus de 100 morts dans les rangs des rebelles et des forces gouvernementales dont des civils, au deuxième jour de l'opération "Serval" qui durera, a réaffirmé François Hollande, "le temps nécessaire".

Anonyme a dit…

Au PCF, la France intervient au Mali sous mandat de l'ONU. La résolution a été prise en octobre dernier.
Les Communistes n'en ratent pas une pour être contre le gouvernement.

Anonyme a dit…

La Fédération CGT des Services publics appelle les personnels de la Fonction publique territoriale à se mobiliser sous les formes qu’ils décideront. Notre organisation dépose en conséquence un préavis de grève de 0 à 24H pour la journée du jeudi 31 janvier 2013 pour l’ensemble des agents relevant du champ de la Fonction publique territoriale.