18/01/2013

QUELLE REFORME DES RYTHMES SCOLAIRES ?

La majorité des membres du conseil supérieur de l'éducation a rejeté le projet de décret sur l'organisation du temps scolaire. 

- Cette volonté de changer les rythmes est clairement affichée depuis le printemps 2012, mais le ministère a reculé devant les contraintes budgétaires et les pressions de différents horizons. En cohérence avec les changements de programme et les objectifs éducatifs, une transformation du temps scolaire est cependant indispensable. La mise en commun d'actions doit s'opérer entre les différentes parties prenantes : système éducatif, associations, collectivités territoriales. Mais aussi avec des moyens en conséquence.

- D'autre part, l'amplitude et les conditions de travail dégradées des parents, l'évolution des différents modèles familiaux sont à prendre en compte pour favoriser la réussite de tous. Les parents sont, sur le plan professionnel, toujours plus précarisés, mal payés, avec des modifications horaires qui peuvent augmenter les problèmes familiaux. S'il est nécessaire de remettre en question le temps quotidien donc hebdomadaire, cette réflexion doit être menée de pair avec la volonté de rendre accessible à tous et partout les activités culturelles et sportives.

- Parallèlement, il est impératif de redéfinir les programmes, d'assouplir les acquisitions pédagogiques et de prendre en compte les difficultés de chaque élève. L'ambition d'émancipation, qui tournera définitivement le dos aux années Sarkozy, doit être au cœur de l'engagement de la Nation pour son projet éducatif.

36 commentaires:

Anonyme a dit…

La réforme, dont on savait qu'elle n'enchantait pas les professeurs, est également loin de faire l'unanimité dans les familles. Et il ne s'agit pas que d'une supposée flemme qu'auraient les instituteurs à venir travailler le mercredi ou d'une paresse des parents à réorganiser une journée libérée qui était décidément bien rodée. C'est bien l'essence même de ce changement, qui vise à alléger la semaine des élèves du primaire en ajoutant une demi-journée de classe le mercredi matin, qui n'est pas au goût de tous.

Anonyme a dit…

Le premier argument avancé par les parents "anti-mercredi" est bien le nerf de la guerre : la fatigue. Les enfants, surtout les plus petits de maternelle, profitent de cette coupure pour récupérer des lourdes journées de début de semaine.

Anonyme a dit…

Pour tous ces parents, l'idée est claire : en ajoutant une demi-journée de présence à l'école, sans pour autant réduire les horaires de présence au sein de l'école les autres jours, la fatigue des enfants ne peut être atténuée.

Anonyme a dit…

L'Association des maires de France (AMF) a obtenu vendredi 11 janvier le report de l'examen du décret sur les rythmes scolaires par une commission consultative, en raison du "coût de la mise en œuvre de la réforme" pour les communes, selon un communiqué de l'AMF. Lors de la réunion d'une commission consultative, les représentants de l'AMF ont "rappelé leur adhésion à l'objectif de la réforme", mais "ont fait part de leurs fortes réserves notamment sur le coût de sa mise en œuvre".

Anonyme a dit…

Les syndicats d'enseignants ont eux aussi rejeté, sans surprise, le projet de décret, vendredi, lors d'une séance du comité technique ministériel où siègent les organisations syndicales et les représentants du ministère. Le texte n'y a recueilli aucune voix, les syndicats contestant la méthodologie choisie pour déterminer l'organisation du temps scolaire et le "manque de visibilité" sur les conditions de travail et de rémunération des enseignants. Mardi, c'est le Conseil supérieur de l'éducation, assemblée plus large réunissant élus, parents d'élèves, patronat et associations, qui avait émis un avis défavorable.

Le projet de loi réformant les rythmes scolaires doit être examiné au conseil des ministres le 23 janvier. Cette réforme a une incidence directe sur les finances locales car le changement des emplois du temps se répercute sur les activités périscolaires et le transport scolaire assurés par les collectivités territoriales.

Anonyme a dit…

L'AMF affirme notamment qu'il faut "préciser ce qui est pris en charge par l'éducation nationale dans le temps scolaire des enseignants et des élèves et ce qui relève de l'initiative communale dans un temps périscolaire". Elle juge aussi que la date du 1er mars, à laquelle sera choisie l'entrée en vigueur de la réforme (rentrée scolaire de 2013 ou de 2014), "n'est réaliste que si les élus disposent de l'ensemble des informations nécessaires pour [s']organiser" et pour "évaluer le coût" des projets éducatifs territoriaux.

Anonyme a dit…

La réforme des rythmes scolaires facilitera l’apprentissage des enfants grâce à une meilleure répartition des enseignements en classe sur la semaine et sur la journée. Cette réforme permettra aux élèves en difficulté de bénéficier d’un suivi renforcé. Les activités périscolaires seront, quant à elles, articulées avec les temps scolaires.

Anonyme a dit…

Vendredi 18 janvier, les députés ont abrogé la loi de septembre 2010 proposée par Eric Ciotti, qui visait à sanctionner l'absentéisme scolaire par une suspension partielle des allocations versées aux parents, au profit d'un nouveau dispositif efficace.

Anonyme a dit…

Un contrefeu aura suffi et ils s’y sont tous brûlés les doigts. Après sa sortie contre le mariage pour tous et ses appels internes à mobiliser en marge de la manifestation du 13 janvier, l’enseignement catholique dévoile son vrai visage : reprendre la main sur l’école privée, empocher les 7 milliards d’euros qui lui sont alloués par l’Etat et revendiquer une autonomie totale de pensée.

L’enseignement catholique et tous les bénis oui-oui peuvent pousser des cris d’orfraie devant la « guerre scolaire », elle n’aura pas lieu. La République a déjà tranché la question il y a plus d’un siècle. L’école de la République n’est en guerre depuis sa création que contre les obscurantismes, contre le monopole éducatif, contre la pensée unique dogmatique. Pour faire vivre ces principes, elle a trouvé la solution : l’école laïque. La laïcité est la garantie de la paix et non pas l’instrument de la guerre ! Elle n’est pas non plus, n’en déplaise au Président de la République, une neutralité qui permettrait de cacher sous le tapis les problèmes à régler.

L’enseignement catholique use aujourd’hui de tous les artifices pour renforcer le « caractère propre » des établissements privés sous contrat avec l’Etat.

Anonyme a dit…

L’argent de l’Etat est celui de l’impôt et à ce titre, il doit servir l’intérêt général et non celui de quelques-uns.

Anonyme a dit…


En 2011, le taux de la taxe d'habitation vôté par le conseil municipal de Romilly-sur-Seine était de : 31.67 %.

A Romilly-sur-Seine, ce taux est en augmentation de 43.37 % par rapport à 2010.

A noter : la valeur moyenne de ce taux dans les communes françaises similaires à Romilly-sur-Seine était de 20.71 %, en 2011.

A Romilly-sur-Seine, le taux de la taxe d'habitation est donc plus élevé de 52.92 % que pour des communes similaires.

Vous trouverez ci-dessous des graphiques qui vous permettent de situer le taux de la taxe d'habitation de Romilly-sur-Seine par rapport aux communes voisines.

Anonyme a dit…


Par rapport aux 14 052 habitants de Romilly-sur-Seine, en 2011 cela représente 604 € par habitant, soit : 2416 € par an pour une famille de 4 personnes.
A noter : la valeur moyenne des impôts locaux dans les communes françaises similaires à Romilly-sur-Seine était de 601 € par habitant, en 2011.

A Romilly-sur-Seine, les impôts locaux par habitant sont donc plus élevés de 0.5 % que pour des communes similaires.

Anonyme a dit…



A Romilly-sur-Seine, le taux de la taxe foncière sur le bâti est donc plus élevé de 58.03 % que pour des communes similaires.

Eric n'est pas le sauveur a dit…

En 2011, le montant total des dettes dûes par la commune de Romilly-sur-Seine était de : 23 800 000 €.

Si l'on rapporte cette dette au total des rentrées d'argent de votre commune (que l'on nomme produits de fonctionnement) et qui étaient de 20 143 000€ en 2011, alors cette dette représente : 118.16% de ses revenus annuels.

A Romilly-sur-Seine, ce montant de la dette est en augmentation de 27.96 % par rapport à 2010.
Romilly-sur-Seine continue donc de s'endetter.

Anonyme a dit…

Par rapport aux 14 052 habitants de Romilly-sur-Seine, en 2011 le poids de cette dette représente 1694 € par habitant.

Concrètement, une famille de 4 personnes qui habite Romilly-sur-Seine, devra donc payer dans ses impôt locaux futurs : 6776 € pour le remboursement de cette dette (plus les intérêts aux banques déjà gavées et soutenues par vos impôts nationaux, bien sûr).

A noter : la valeur moyenne de la dette par habitant des communes françaises similaires à Romilly-sur-Seine était de 928 € par habitant, en 2011.

A Romilly-sur-Seine, la dette due par habitant de la commune en 2011 est donc plus élevée de 82.54 % que pour des communes similaires.

Anonyme a dit…

A Romilly-sur-Seine, la dette par habitant a donc augmenté de 32.34 % entre 2000 et 2011.

Pendant la même période, les communes françaises similaires à Romilly-sur-Seine, ont vu leur dette par habitant augmenter de 0.11 % en moyenne entre 2000 et 2011.

Depuis 2000, la commune de Romilly-sur-Seine a donc plus augmenté sa dette par habitant que les communes françaises similaires.

Le Coût de la Dette de Romilly-sur-Seine en 2011

Vivre à crédit coûte cher aux emprunteurs et rapporte surtout aux banques.
En 2011, Romilly-sur-Seine a dû ainsi payer 1 878 000 € pour rembourser sa dette.
Cela représente : 134 € par habitant de Romilly-sur-Seine, bien entendu prélevés du budget de votre commune et financés par vos impôts locaux.

Anonyme a dit…

Grève Fonction Publique du 31 janvier

Augmenter les salaires c’est urgent, possible et nécessaire !
Au niveau des salaires de la Fonction publique, jamais la situation n’a été aussi catastrophique depuis des décennies. C’est bien simple : tous les signaux sont au rouge !
Abroger le jour de carence c’est urgent, possible et nécessaire !
Les gouvernements successifs ont choisi en réponse aux demandes du patronat de baisser les cotisations patronales. Les différentes exonérations accordées entraînent ainsi des coupes claires dans les dépenses
Non titulaires Sortir de la précarité, c’est urgent, possible et nécessaire !
Dès la signature de l’accord du 31 mars 2011, la CGT Fonction publique affirmait que seule la mobilisation permettrait d’imposer l’application de toutes ses dispositions à l’ensemble des employeurs .
Des créations d’emplois dans la Fonction publique c’est urgent, possible et nécessaire !
Pour les libéraux de tous poils, les fonctionnaires sont toujours trop nombreux et coûtent toujours trop chers à la société. C’est au nom de ce dogme, et sous le prétexte d’une résorption de la dette publique, que les gouvernements qui se sont succédé

Anonyme a dit…

Comme toutes les organisations syndicales siégeant au Conseil Supérieur de l'Éducation, la Cgt Éduc’action a été destinataire des projets ministériels relatifs à l’aménagement du temps scolaire. Pas grand chose de plus par rapport à ce que nous avions annoncé.

Seule cerise sur le gâteau, l'ancien texte disait que le Conseil d'école « établit le projet d'organisation de la semaine scolaire ». Il est rajouté le terme « pédagogique ». Jusqu'à présent, si les conseils d'école étaient saisis de l'organisation du temps périscolaire et consultés sur le projet d'école, à aucun moment ils n'avaient été décisionnaires sur le plan pédagogique... L'introduction du terme peut paraître anodin mais c'est un coin enfoncé dans le principe que la pédagogie relève des enseignant-es et de leur hiérarchie.

24 heures d'enseignement (comprenez en classe entière) sur 9 demi-journées Lundi, mardi, jeudi, vendredi et le mercredi matin avec la possibilité du choix du samedi matin par dérogation...

Des journées (lundi, mardi, jeudi, vendredi) ne pouvant excéder plus de 5h30 (sur les activités relevant des 24h d'enseignement).

Des demi-journées ne pouvant excéder 3h30 (sur les activités relevant des 24h d'enseignement).

Une pause méridienne minimum de 1h30 (mais pas de maximum fixé avec le risque de voir cette pause méridienne rallongée par les mairies qui ont à ce moment-là du personnel disponible).

Et les 108h ? L'introduction d'Activités Pédagogiques Complémentaires (APC) à la place de l'Aide Personnalisée. Mais dans ces activités, il peut y avoir de l'aide aux élèves rencontrant des difficultés dans leur apprentissage (tout est dans la nuance !). Le projet de circulaire sur les obligations de service des enseignants ramène l’APC à 36 heures annualisées (au lieu des 60 heures d’AP) : les 24 autres heures seraient consacrées à leur organisation et leur articulation avec les autres types d’aide.

L'application se ferait à la rentrée 2013-2014, les mairies ayant jusqu'au 1er mars pour demander un report en 2014-2015...

Le projet de fonctionnement serait valable pour 3 ans et devrait être renouvelé dans les mêmes conditions.

Et les enfants dans tout cela ? Est ce que cela va vraiment changer leur vie ? Pour celles et ceux qui avaient une vraie coupure le mercredi, cela va aggraver leurs conditions de vie. Pour celles et ceux qui fréquentaient les centres aérés sous diverses formes, ils auront le plaisir le mercredi matin de prendre leur cartable en plus de leur sac à dos pour les mêmes centres aérés qu'ils fréquenteront le mercredi après-midi ! À moins de penser que les employeurs, dans leur grande générosité, vont permettre aux salarié-es de quitter le travail à 12h le mercredi ?

Des journées réellement plus courtes ?
Si dans l'absolu on ne pourrait qu'y adhérer, ce que propose le gouvernement ne règle en rien le problème du rythme de l'enfant. L'immense majorité des enfants continuera de venir à l'école souvent avant 8h30 et encore plus souvent bien après 16h30... Ce problème ne peut être résolu par une simple réforme des rythmes scolaires.

Reste le vrai problème, celui des 24h pour faire des programmes délirants et encore alourdis en 2008. Soyons clairs, sans allègement des programmes, pas de réelles modifications des rythmes des enfants ! La lourdeur de ceux-ci continuera à pousser les enseignant-es à mettre de côté les activités culturelles, sportives ou artistiques. Quant à l'heure ou à la demi-heure prise en charge par les mairies, on peut légitimement s'interroger sur la qualité des activités et de l'encadrement, lorsque l'on sait que pour faciliter la mise en place, le premier ministre annonce "un assouplissement du taux d'encadrement en centre de loisirs". Cela en dit long sur ce qui va se passer réellement !!! Et sur une réforme au rabais qui se fait au détriment des personnels !

Anonyme a dit…

Le projet du ministère qui sera soumis à discussion avec les syndicats est le suivant :
60 heures consacrées à :

- des activités pédagogiques complémentaires organisées dans la cadre du projet d’école, par groupes restreints d’élèves, pour l’aide aux élèves rencontrant des difficultés dans leurs apprentissages, pour une aide au travail personnel ou pour une activité prévue par le projet d’école, le cas échéant en lien avec le projet éducatif territorial. Le temps consacré aux activités complémentaires est de 36 heures.

- un temps de travail consacré à l’identification des besoins des élèves, à l’organisation des activités pédagogiques complémentaires et à leur articulation avec les autres moyens mis en œuvre dans le cadre du projet d’école pour aider les élèves, notamment au titre de la scolarisation des enfants de moins de trois ans, de l’activité des maîtres supplémentaires affectés dans l’école et de l’amélioration de la fluidité des parcours entre les cycles. Soit 24 heures.

24 heures consacrées à :

- des travaux en équipe pédagogique

- l’élaboration d’actions visant à améliorer la continuité pédagogique entre les cycles et la liaison entre l’école et le collège

- aux relations avec les parents

- l’élaboration et au suivi des projets personnalisés de scolarisation des élèves handicapés.

18 heures consacrées à l’animation pédagogique et à des actions de formation

6 heures consacrées à la participation aux conseils d’école.

Ce sont donc les 2/3 des 108 h qui seront exercées en dehors de la prise en charge directe des élèves. C'est une amélioration de la reconnaissance de ces activités indispensables à la réussite des enfants. Pour le Sgen-CFDT, c’est un vrai signe positif adressé à la profession. Mais il en faudra d’autres, notamment concernant les rémunérations.

Anonyme a dit…

En France, au moins 2,5 millions d’adultes souffrent encore d’illettrisme, 50 % d’entre eux sont privés d’emploi et pas plus de 10 % ont accès à une formation pour surmonter ce handicap. Il est question que le gouvernement décrète la lutte contre ce fléau « grande cause nationale ».

Anonyme a dit…

Mais pour que cela soit autre chose que des mots creux, il faudrait y mettre les moyens : embaucher des enseignants en nombre suffisant, construire des écoles supplémentaires, rémunérer les personnes concernées le temps qu’elles apprennent à lire, écrire et compter.

Anonyme a dit…

Presque une école sur deux fermée, avec plus de 80 % des enseignants en grève aujourd’hui dans le primaire à Paris, la réponse des enseignants du primaire au gouvernement est claire : non à son projet !

Le gouvernement veut les faire travailler en plus le mercredi matin, sans réduire l’amplitude des autres jours. Les enseignants refusent de travailler plus pour gagner moins, ils refusent aussi que les réformes sur les rythmes se fassent sans l’avis des conseils d’écoles et que l’État se désengage et laisse les municipalités organiser de plus en plus le fonctionnement des écoles.

Anonyme a dit…

Lorsque Darcos a instauré la semaine de 4 jours, les enseignants, dans leur très grande majorité, étaient contre.

Aujourd'hui, Peillon veut remettre en place la semaine de 4,5 jours, les enseignants parisiens sont contre !

Il faudra qu'ils nous expliquent précisement ce qu'ils veulent, car on a du mal à suivre !

Anonyme a dit…

La réforme des rythmes scolaires fait l’objet d’oppositions massives : grève des enseignants du primaire, rejet des instances consultatives et opposition de nombreux maires.

Les rythmes peuvent être un élément permettant la réussite des élèves, mais seuls, ils ne peuvent lutter contre l’échec scolaire.

La réforme, telle qu’elle est prévue ne fera que déstabiliser l’école : elle manque de clarté sur ses visées et ses modalités d’application. Quant aux délais de mise en œuvre par les communes le mois supplémentaire accordé hier ne change rien : ils sont trop courts.

Ce débat a perdu de vue sa visée éducative pour se trouver arbitré et enfermé à l’aune des capacités financières des communes qui ont la charge de sa mise en œuvre.

Anonyme a dit…

Le rôle du scolaire et du péri-scolaire n’est pas précisé. Des activités pédagogiques pourront être mises en place, mais le gouvernement ne dit pas au service de quel projet éducatif. Sa faible durée, 30 à 45 mn, en réduit la portée et pose la question du personnel encadrant. Et ce n’est certainement pas en assouplissant les normes d’encadrements, piste actuellement privilégiée, qu’un projet de qualité pourra être porté. Au contraire, cela nuit à la sécurité des enfants.

Anonyme a dit…

Sans périmètre précis, cette réforme va aggraver les inégalités territoriales face au service public de l’éducation nationale, que la droite a amplifié depuis 10 ans. Car si le coût de la réforme n’est pas précisément évalué, on sait qu’il sera trop important pour que les communes les plus pauvres puissent y faire face.

Comment pourront-elles prendre en charge ces nouvelles activités pédagogiques périscolaires ? Comment pourront-elles faire face à l’augmentation de la demande de transport scolaire, de cantine et de centre de loisirs découlant de la scolarité du mercredi matin ?

Anonyme a dit…

Pour en revenir aux rythmes scolaires, il n’y aura pas d’obligation légale périscolaire pour les communes, y compris pour la phase avant 16 h 30.

Anonyme a dit…

Le coût de la réforme sera très différent d’une commune à une autre. Il dépendra, par exemple, du choix ou non de mettre en place un service de restauration scolaire le mercredi midi.

Anonyme a dit…

La semaine de 4 jours instaurée par X.Darcos sans concertation est néfaste aux apprentissages, au respect des temps de l’enfant. Elle n'a été instauré que pour servir les intérêts de l’industrie du tourisme. A aucun moment, le véritable intérêt des élèves, ni la volonté des enseignants n’ont été considérés.

Anonyme a dit…

OUI les enseignants ne vont pas voir leur temps de service augmenter, mais oui on va leur demander de le faire sur une journée supplémentaire. Cela veut dire qu’ils ne bénéficieront toujours pas d’une diminution de leur temps de travail (plus de 40h/semaine reconnus par tous) et qu’ils engageront des frais supplémentaires (transport, garde d’enfants) sans revalorisation salariale.

Anonyme a dit…

L'immense majorité des enfants continuera de venir à l'école souvent avant 8h30 et après 16h30, continuera de pratiquer des activités sportives et culturelles qui seront déplacées à d’autres moments de la semaine, fréquenteront des centres aérés avec des conditions d’encadrement dégradées... Donc non, l’objectif premier de V.Peillon n’est pas atteint, ce qui nous inquiète et ce qui inquiète les parents et les professionnels de santé.

Anonyme a dit…

la question ne pourra être résolue sans discuter concrètement de ce qui fatigue les élèves : classes surchargées, programmes inadaptés à un enseignement « digérable » par les élèves, temps de transport allongés dans les zones rurales et les regroupements pédagogiques, conditions d’accueil et encadrement à la cantine ou à la garderie…Comment se passeront les temps de sieste à la maternelle si la pause méridienne est trop longue ? Les programmes doivent être revus afin d’introduire des pratiques respectueuses des rythmes d’apprentissage des élèves.

Anonyme a dit…

L'égalité de traitement des élèves dans les Activités Pédagogiques Complémentaires ne sera pas respectée. Nous savons très bien que toutes les collectivités territoriales ne seront pas en mesure d’offrir des activités artistiques, culturelles ou sportives de qualité faute de moyens. Qui pourra prendre en charge les coûts en personnels formés, en locaux qui soient dignes ?

Anonyme a dit…

Il ne faut pas qu’une partie des missions de l’Education nationale soit externalisée et décentralisée aux collectivités locales. C’est le caractère national de d’Education nationale, fondement de notre institution, qui est remise en cause et nous le dénonçons.

Anonyme a dit…

Nous ne pouvons pas continuer à laisser dire que les enseignants ne sont pas prêts à faire des sacrifices pour les élèves. Les sacrifices, les différents gouvernements nous ont imposés depuis des années et l’intérêt des élèves reste le fondement de leur travail, sans qu’il soit aujourd’hui pris en considération par le gouvernement.

Anonyme a dit…



Les écoliers français subissent des journées plus longues et plus chargées que la plupart des autres élèves dans le monde. Or cette extrême concentration du temps d’enseignement, unique à la France, est inadaptée et préjudiciable aux apprentissages. Elle est source de fatigue et de difficultés scolaires. La réforme des rythmes scolaires vise à mieux répartir les heures de classe sur la semaine, à alléger la journée de classe et à programmer les enseignements à des moments où la faculté de concentration des élèves est la plus grande. Un décret, publié le 26 janvier 2013, précise le cadre réglementaire national de la nouvelle organisation du temps scolaire, à l’intérieur duquel des adaptations locales seront possibles.