29/06/2013

ENDETTEMENT : ROMILLY REMBOURSERA 58 MILLIONS D'EUROS

Nos impôts paieront les intérêts de la dette, il n'y aura pas une meilleure redistribution, des services publics nouveaux ou plus efficaces. Au conseil municipal du jeudi 27 juin, la dette était au centre des débats.

- Il s'agit de prendre en compte celle du budget principal et d'y ajouter celle du budget annexe. En y ajoutant 26,6 millions d'intérêts que nous devrons aussi rembourser, elle représente 4 151 euros par habitant. Bien loin des 949 euros de la moyenne nationale pour les villes de la même importance que la nôtre. S'il y a une petite amélioration, elle est due à une malicieuse stratégie qui a dicté de contracter de gros emprunts il y a trois ans pour le reste du mandat.

- Il est à craindre que dès 2015, les élections municipales passées, l'endettement s'envole une fois de plus avec de nouveaux emprunts. En 2027, les emprunts toxiques contractés sous l'ère Cartelet prendront certes fin, mais ils seront suppléer par d'autres et les Romillons devront les couvrir. Cette très mauvaise situation explique sans aucun doute pourquoi seulement 42% des investissements prévus en 2012 ont été réalisés. La dure réalité a pris le pas sur les promesses irréalisables.

- L'argument de la droite qui défend qu'il s'agit de bonne dette avec extension du patrimoine communal qui garantit plus de moitié du passif ne semble convaincre que ceux qui l'avancent. Le conseil municipal qui a pour but de gérer au mieux les intérêts des habitants se mue en gestionnaire de la dette.

11 commentaires:

Anonyme a dit…

Tout cela est vrai, mais il est aussi certain que les collectivités territoriales devrait pouvoir contracter à des meilleurs taux car ils assurent la sauvegarde voire la création d'emplois.

Thiéry a dit…

C'est la double peine pour les collectivités, elles sont déjà étranglées par le niveau national qui leur transfère des charges sans apporter des ressources supplémentaires

Oeil avisé a dit…

Vuillemin évoque souvent pour se défendre la gestion de Cartelet. Il mentionne un emprunt de 10 millions d'euros par la municipalité Cartelet dont 3 pour le rachat de l'usine Olympia, 3,4 pour la station d'épuration, 400 000 euros de terrains et 2,5 millions "pour le travail en ville" de l'équipe en place. Des ordinateurs ont été financés par des emprunts... sur 40 ans ! C'est pourquoi, si Dichamp argue que la ville était endettée de 17 millions d'euros en 2008, il faut y ajouter ces 10 millions

Anonyme a dit…

En cause, des emprunts contractés avec la banque Dexia et indexés en partie sur le Franc Suisse. Lorsque le cours de ce dernier chutait, les conséquences s'en ressentaient dans les comptes de la collectivité puisque les intérêts non sécurisés - à taux variable - s'élevaient jusqu'à 23%. Une telle opération était donc des plus risquées.

Anonyme a dit…

Donc Cartelet a emprunté pour filer du pognon à Mme Rambaud qui figurait sur sa liste aux dernières municipales. Et c'est nous qui payons l'addition. Merci qui ? Réponse, comme l'a dit Vuillemin après son élection : merci Cartelet !
Dichamp peut "arguer", il ferait mieux de se faire oublier, surtout par les temps qui courrent.

Anonyme a dit…

Allez y camarades, l'union est en marche.

Anonyme a dit…

Pourquoi les socialistes l'a veulent l'union à Romilly ? C'est un sacré scoop alors

Anonyme a dit…

Pour des prêts bonifiés aux communes, la caisse des dépôts a aussi son rôle à jouer. Les taux pourraient être plus faibles.

Anonyme a dit…

L'endettement d'une commune est fonction de sa politique d'investissement, d'équipement. Car elle ne peut emprunter que pour investir, et non pour fonctionner. La dette supportée par les habitants est donc en lien direct avec les investissements réalisés par la municipalité

Anonyme a dit…

Ce qui a été saisissant à ce CM c'est Prieur qui nous a présente un rapport sur la dette sans citer une seule fois le montant exate de la dette;mème la" bonne" il la cache Il n'y a que Vuillemin pour en parler parce qu'acculé et énervé par les questions de l'opposition avec Triché notament.Les intérèts de la dette il faudra les payer,c'est sur alors que les loyers des entreprises attendus par Vuillemin sont loin d'ètre garantis, surtout par les temps qui courent.

Anonyme a dit…

Une partie de l’électorat actuel dit vouloir en finir avec l’hégémonie des « grands » partis de gouvernement que sont le PS et l’UMP. Certains sont attirés par la nouveauté que représenterait le Front national. Peut-être ignorent-ils cependant que le FN et ses satellites d’extrême droite ont gouverné et gouvernent même encore certaines municipalités. Marignane (Daniel Simonpieri¹, 1995-2008), Toulon (Jean-Marie Le Chevallier², 1995-2001), Vitrolles (Catherine Mégret³, 1997-2002), Orange (Jacques Bompard4, 1995-aujourd’hui) ou encore Bollène (Marie-Claude Bompard5, 2008-aujourd’hui), les exemples ne manquent pas. A l’heure où sondages et médias nous promettent un score historique pour l’extrême droite lors des scrutins à venir, un bilan des années FN dans ces communes s’impose. Car le moins que l’on puisse dire, est que le résultat est tout sauf glorieux. Gestion désastreuse des finances publiques, politique antisociale, vie culturelle réduite à néant, mesures discriminatoires et multiplication des condamnations judiciaires, les mandats d’élus Front national ou apparentés représentent des heures sombres pour ces municipalités.