21/06/2013

LA SANTE A ROMILLY EN QUESTION

Un riche débat contradictoire avec des professionnels, une directrice de mutuelle (madame Douine), un spécialiste politique (Jean-Luc Gibelin), des habitants concernés, le Parti Communiste local a réussi un coup de maître mercredi soir en organisant une rencontre sur la santé dans notre secteur.

- Si Pierre Mathieu et Joë Triché ont lancé la discussion en évoquant l'hôpital public, le moyen séjour, l'orthophonie, la psycho-motricité notamment, le débat s'est surtout concentré autour du choix entre centre et maison de santé. Le public s'est inquiété d'un accès aux soins plus difficile du fait des problèmes financiers des patients, des dépassements d'honoraires, de la remise en cause d'avancées du fait des choix de la politique nationale et européenne, des profits pharmaceutiques, de la souffrance au travail du personnel médical, de la désertification.

- Pour pallier à cette dernière, le centre de santé (mutualiste, associatif ou municipal) est un atout qui ne doit pas cacher la question de la démographie médicale et de la formation car les collectivités ne peuvent pas tout régler. L'économie locale ne doit pas être impactée pour un problème qui relève de la nation. La question des maisons de santé mérite un débat, est-ce logique que la médecine libérale bénéficie de fonds publics émanant des collectivités ou de l'agence régionale de santé ? La transparence est indispensable. Les centres de santé semblent plus accessibles aux patients, ils évitent les dépassements d'honoraires et le travail collectif qu'ils engendrent permet une meilleure prise en charge.

- Le docteur Mignot a présenté le projet de la maison de santé de Romilly susceptible de faire venir des jeunes médecins libéraux, un s'est déjà engagé. Elle permettra un travail pluridisciplinaire et une délégation du travail aux infirmières. Il pense ce principe mieux adapté mais se prononce « pas sûr »  de la réussite, le centre de santé devenant alors l'alternative incontournable. Après avoir souligné la qualité des débats, le docteur Omoury a mis en avant le souci d'attractivité de notre ville, le manque de moyens attribués pour sauvegarder le moyen séjour et se demanda si le centre de santé serait adapté aux volontés des spécialistes. Il rappela également que les dépassements d'honoraires étaient soumis à conditions, ce qui n'empêche pas les abus.

- Toutefois, le projet médical ne doit pas être lié à la structure mais au lieu où il s'exerce. La politique municipale doit être axée sur la prévention et s'occuper de la spécificité de la situation économique de la ville. Pour cela, l'idée d'un comité cantonal de santé, avec élus, professionnels et ayants droit est une solution à inventer afin d'établir si les actions menées répondent aux nécessités.

19 commentaires:

Anonyme a dit…

Tous les efforts communistes sont louables mais je crains que la division à gauche ne mène à la réélection de Vuillemin

Anonyme a dit…

Après la fermeture du moyen séjour, il reste à espèrer que Romilly ne perde pas de nouveaux équipements de santé qu'elle avait vu se monter grâce à l'action des élus communistes par le passé

Anonyme a dit…

Il n'y a plus que 11 médecins généralistes à Romilly en exercice actuellement et beaucoup approchent l'âge de la retraite. Un sérieux souci à règler

Anonyme a dit…

J'aime les compte-rendus de ce blog. Comme pour le conseil municipal, on a l'impression d'y être allé rien qu'en vous lisant

Anonyme a dit…

Un tract a été distribué signé de MM. Mathieu et Triché pour inviter à cette réunion. Et je lis que c'est le PC qui a "réussi un coup de maître"!???

Anonyme a dit…

Pouvez-vous rappeler qui a mené une action contre le long séjour de Romilly, suite à un problème et qui a eu pour conséquence sa fermeture?

Alors, je rigole bien quand je vois que les communistes ont apporté des équipements de santé à Romilly!

Anonyme a dit…

à 12:55, Mathieu et Triché ne sont pas communistes ?

Décidément, certains sautent sur la moindre occasion pour faire de l'anti.

Quant à l'action sur le long séjour, elle résultait d'une chute d'une dame âgée qui à force de complications s'est terminée par le décès de la dame. Il ne fallait rien dire ? Rien faire ?

Anonyme a dit…

S'il n'y avait pas eu la lutte des élus communistes locaux, l'hôpital, par exemple, n'aurait jamais été construit à Romilly.

Avec objectivité, Mr Mignot l'a rappelé mercredi.

D'autre part, Mr Rallite, Ministre communiste, a travaillé aussi dans ce sens.

C'est un exemple concret parmi tant d'autres

Sous Camuset, nous avons eu tendance à voir les choses se construire à Romilly fut se fermer avec Vuillemin et pas seulement dans le domaines de la santé

Anonyme a dit…

Reconnaissons qu'on attendait et qu'on aurait vu d'un bon oeil la venue d'un jeune de Romilly pour mener la liste en 2014, avec tout le respect que l'on doit à Pierre Mathieu

Anonyme a dit…

Sur le long séjour, les conditions étaient atroces et aux conséquences dramatiques (la chute d'une patiente, qui a entrainé son décès). Par ailleurs, médicalement une chute peut toujours être dramatique, mais cela reste "minime".
Le problème est que les communistes dans leur volonté d'opposition perpétuelle, n'ont pas réfléchi aux conséquences. Oui, c'est bien de dénoncer les conditions vétustes d'un hôpital.
Mais y-a-t-il eu réflexion sur les conséquences? Et principalement financier? maintenant il faut aller à Nogent ou Sézanne pour avoir un service de long séjour.
A cause des lois Sarko-Bachelot sur l'hôpital, non remises en cause par Hollande & co, les hôpitaux n'ont plus aucun moyen financier. Donc, la réouverture d'un service demandera beaucoup de moyens.
Mais ce n'est pas grave, on affirme vouloir la réouverture du moyen séjour à Romilly. Et encore une fois quelles seront les conséquences?

Anonyme a dit…

Le problème n'est donc pas la fermeture du moyen séjour (c'est une conséquence) mais le manque de moyens qui créé la vétusté et les conditions déplorables dans lesquelles les gens y vivent

Anonyme a dit…

Et ce problème sera résolu par une élection municipale?
Je ne crois pas!

Anonyme a dit…

Tout dépendra aussi de la volonté des élus pour y parvenir. une municipale peut donc y aider

Anonyme a dit…

Le regroupement de Romilly avec Nogent et Sézanne a permis de sauver ces trois structures.

En cassant cet équilibre, attention de ne pas condamner ces trois hopitaux.

Anonyme a dit…

Les communistes de Seine-Saint-Denis ont découvert avec curiosité les étranges propos de Claude Bartolone, Président de l’Assemblée nationale, dans un article du Nouvel Observateur daté du 20 juin dernier, selon lesquels il serait « décidé à éradiquer le PCF dans son ancien fief de Seine-Saint-Denis ».

Tenir de telles déclarations serait faire bien peu de cas du suffrage universel et des aspirations politiques des séquano-dionysiens, qui, sauf preuve du contraire, seront appelés à choisir librement leurs majorités municipales en mars 2014. Depuis, Claude Bartolone a démenti ces propos…

Alors que le chômage ne cesse d’augmenter en France et touche plus durement encore la Seine-Saint-Denis, et que les réductions drastiques des moyens municipaux et des services publics font grandir le besoin d’être protégé face aux conséquences de la crise, le Parti communiste réaffirme sa volonté de travailler à la construction de projets municipaux anti-austérité, débattu dans le cadre d’un large rassemblement des citoyen-ne-s et de toutes les forces politiques attachées au progrès social et à la lutte contre les inégalités.

Les communistes entendent faire de chacun et chacune, des acteurs à part entière des décisions politiques qui engageront leur avenir pour les six prochaines années. Pour mettre en œuvre cette ambition, les communistes travaillent au renforcement, lors des prochaines élections municipales du nombre d’élu-e-s PCF et Front de gauche.

Ils et elles seront autant d’appuis engagés sur le terrain, au côté des habitants, pour ouvrir la voie au changement tant attendu.

Anonyme a dit…

Amen!

alaincongéspayés a dit…

Gauche du PS : le cap en débat
Le courant de Gérard Filoche, Démocratie et socialisme, réuni à Toulouse, a invité plusieurs composantes de gauche à ses journées.Une partie de l’aile gauche du PS, Démocratie et socialisme, tenait ce weekend ses rencontres annuelles, à Toulouse. Ce courant, animé par Gérard Filoche, avait invité plusieurs composantes de la gauche. Tous les intervenants, ou presque, établissent un réquisitoire sévère sur l’(in)action de Hollande. Mais comment créer un rapport de forces pour changer de politique ? « Cela ne peut se faire en pesant simplement sur les orientations du gouvernement, affirme Manuel Bompard (PG). Il faut chercher des convergences pour une autre majorité. » Pour Jacques Chabalier (PCF), « il y a urgence absolue d’un changement de cap. Il existe une majorité potentielle pour une autre politique. La gauche a vocation historique à créer de l’espoir ». Liêm Hoang Ngoc, de la motion majoritaire au PS : « Ce qui nous rassemble, c’est le socialisme, c’est-à-dire le contrôle de la production et de la répartition des richesses. » Gérard Filoche rappelle qu’il existe dix-sept partis de gauche en France : « Les sociaux-libéraux dirigent la gauche parce que la gauche n’est pas unie. N’opposons pas les électeurs de Hollande à ceux de Mélenchon. Je suis pour un gouvernement rouge, rose, vert. » Un militant PCF : « Le Front de gauche est-il une alternative au PS ou le moyen de déplacer le centre de gravité de la gauche vers la gauche ? » Jacques Chabalier répond : « Le Front de gauche n’a pas pour volonté de créer un espace de rassemblement circonscrit à la gauche de la gauche. Le Front de gauche vise à créer un nouveau Front populaire. » « L’unité se fait dans la clarté », objecte Manuel Bompard. Gérard Filoche rétorque qu’en faisant cheminer ensemble les forces de gauche, se forgent l’unité et la clarté.

Cela fuit ! a dit…

Pas encore terminé que des malfaçons se font jour aux futurs dojo-salle de gym... Cela fuit grave... Au secours !
Comment grand maître Eric va nous présenter cela, quelle pirouete pour nous faire croire qu'il n'y est pour rien mais que c'est la faute des autres ?

Anonyme a dit…

Des fuites ?

C'est bien, en cas d'inondation, l'eau pourra ressortir !!