15/07/2014

SOUTIEN A L'ASSOCIATION DES MAIRES DE FRANCE

Par courrier, Pierre Mathieu a demandé à Eric Vuillemin que le conseil municipal vote une motion de soutien à l'action des l'Association des Maires de France (A.M.F) pour alerter solennellement les pouvoirs publics sur les conséquences de la baisse des dotations de l'Etat :

- Les collectivités locales, communes et intercommunalités en tête, risquent d'être confrontées à de graves difficultés financières. Dans le cadre du plan d'économies de 50 milliards d'euros décliné sur 2015-2017, l'aide de l'Etat doit diminuer de 11 milliards d'euros jusqu'en 2017, soit une baisse cumulée de 28 milliards en 3 années. Une action forte est menée par l'A.M.F pour expliquer la situation et alerter les pouvoirs publics sur l'impact des mesures annoncées pour les territoires, leurs habitants et leurs entreprises.Quels que soient les efforts entrepris pour rationaliser, mutualiser et moderniser l'action publique locale, l'A.M.F prévient que les collectivités ne pourront pas absorber une contraction aussi violente de leurs ressources. La seule alternative est de procéder à des arbitrages douloureux affectant les services publics locaux, l'investissement du fait des contraintes qui limitent leurs leviers d'action.

- Romilly-sur-Seine rappelle que les collectivités de proximité que sont les communes et leurs intercommunalités sont, par la diversité de leurs interventions, au cœur de l'action publique pour tous les grands enjeux de notre société. Elles facilitent la vie quotidienne de leurs habitants et assurent le bien vivre ensemble, elles accompagnent les entreprises présentes sur leur territoire, elles jouent un rôle majeur dans l'investissement public, soutenant ainsi la croissance économique et l'emploi. Les coupes budgétaires pénaliseront les concitoyens, déjà touchés par la crise du capitalisme et fragilisera la reprise indispensable au redressement des comptes publics. Par ailleurs, les attaques récurrentes de certains médias contre les collectivités sont très souvent superficielles et injustes.

- Pour toutes ces raisons, la ville de Romilly-sur-Seine soutient les demandes de réexamen du plan de réduction des dotations de l'Etat, l'arrêt immédiat des transferts de charges et des mesures normatives, sources d'inflation de la dépense, une réunion urgente d'une instance nationale de dialogue et de négociation pour remettre à plat les politiques publiques nationales et européennes impactant les budgets des collectivités locales.

14 commentaires:

Anonyme a dit…

Les communes, départements et régions pourraient se voir amputer près de 10% de leur ressources d'ici à 2017. La ministre de la Décentralisation, Marylise Lebranchu, a jugé le montant excessif. A suivre

Anonyme a dit…

Les collectivités pourraient être obligées d'augmenter les impôts pour compenser le manque à gagner évoqué. Le gouvernement a déjà laissé entendre qu'il planche sur une réforme de la taxe d'habitation. Près du quart de la taxe d'habitation est actuellement versée par l'État aux collectivités en compensation d'exonérations accordées aux contribuables mais les élus craignent que ce dispositif ne soit remis en cause.

Anonyme a dit…

que ce dispositif ne soit remis en cause. Autre chantier à haut risque, la révision des valeurs locatives, qui servent au calcul de la taxe d'habitation. Inchangées depuis 1970, elles ne reflètent plus la réalité du marché. Cette taxe peut en effet varier du simple au double pour des logements similaires situés à deux pas l'un de l'autre.

Anonyme a dit…

Le Comité des finances locales (CFL) a réaffirmé lors de sa séance plénière du 16 juillet, son souhait d’obtenir de l’Etat une atténuation de l’effort de 11 milliards d’euros demandé aux collectivités pour 2015-2017, et reporté à septembre la discussion en son sein sur la répartition de cet effort.

Anonyme a dit…

Plus de 4000 personnes
ont signé l’appel "pour une protection internationale du peuple palestinien" lancé par l’Humanité
Signez l’appel sur www.humanite.fr

Yves a dit…

Le succès de la manifestation de mercredi, qui a vu des dizaines de milliers de personnes exprimer, dans la dignité, la responsabilité et avec la plus ferme détermination, leur solidarité avec le peuple palestinien, est une leçon cinglante pour le gouvernement. Même parée de la volonté louable de barrer la route à l’antisémitisme, la stratégie de l’interdiction appliquée à de précédents rassemblements, et dont seule une ultraminorité de casseurs et d’antisémites a tiré profit, était bien celle de l’échec. Puisse le gouvernement en tenir compte à l’avenir. De cette séquence reste cependant un malaise, un sentiment d’indécence. Des jours durant, avec cette polémique, les massacres à Gaza et la question du rôle que pourrait jouer la France pour stopper la machine de guerre israélienne ont pratiquement été ramenés au second plan. Alors que le gouvernement de Netanyahou ne donne aucun signe d’apaisement, que les efforts diplomatiques tardent à produire des résultats tangibles, il est urgent de remettre la tragédie, dans toute son ampleur, et les moyens d’y mettre un terme, au cœur du débat.

Anonyme a dit…

Et à Romilly ça bouge quand?

Anonyme a dit…

Il y a cent ans, Jean Jaurès tombait, sous les coups de feu de son assassin dont le bras était actionné par des forces nationalistes, réactionnaires et bellicistes.

Au-delà de l’homme de paix, c’est une conscience de la gauche et du mouvement ouvrier, un remarquable journaliste, un professeur normalien agrégé de philosophie, un député fidèle aux mineurs de Carmaux qu’il représentait, un Historien de talent, le fondateur de l’Humanité, un orateur redouté qui aura mis sa vie et sa voix au service des plus faibles, qui disparaissait et laissait orpheline toute une génération de militants politiques et syndicaux qui se fracassera dans le tumulte de la guerre.

Anonyme a dit…

Mais son immense œuvre, ses actions, ses réflexions sont vivantes et résonnent au cœur du feu de l’actualité.

Jaurès c’est la clairvoyance sur l’engrenage des guerres locales et mondiales.

C’est le combat contre la violence des guerres coloniales et une intuition géniale sur les grands enjeux de l’immigration.

Anonyme a dit…

C’est son anticipation de grandes réformes sociales progressistes, la défense de la propriété sociale et des services publics, la démocratisation de l’économie, son combat, dans les pas de Robespierre, Condorcet et Hugo contre la peine de mort.

C’est l’action pour l’acquittement du capitaine Dreyfus, victime d’un antisémitisme couvert par les plus hautes autorités militaires. A l’adresse de ses camarades, il lance : « quel que soit l’être de chair et de sang qui vient à la vie, s’il a figure d’homme, il porte en lui le droit humain ».

Jaurès, c’est la raison, et la sagesse dans le débat sur la loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat veillant au respect des consciences, épargnant à la France le poison des guerres de religions.

Anonyme a dit…

C’est une combinaison d’ouverture d’esprit et de fermeté dans les débats à gauche, c’est la passion de l’unité du prolétariat et le travail patient d’unification du courant socialiste.

C’est aussi les combats pour l’accès à l’éducation et à la culture, c’est sa foi dans la jeunesse.

Jaurès, c’est enfin un théoricien d’envergure qui déploie de puissantes réflexions sur les processus de transformations sociales et les processus révolutionnaires vers le socialisme et le communisme, autour du fructueux concept d’ « évolution révolutionnaire » qu’il emprunte à Marx et à Engels.

Anonyme a dit…

Les Nations unies ont constitué lundi une commission internationale d'experts chargés d'enquêter sur les crimes de guerre et violations des droits de l'homme commis durant l'offensive militaire israélienne à Gaza.

Anonyme a dit…

La commission d'enquête doit rendre ses conclusions en mars 2015 au Conseil des droits de l'homme.
Pour Israël, qui fait fi des résolutions onusiennes et viole le droit international depuis des dizaines d'années, la création de cette commission relève d'un "tribunal fantoche". "Cela fait des années que le Conseil des droits de l'homme de l'Onu s'est transformé en un 'Conseil des droits des terroristes' dont les pseudo-investigations sont déterminées par avance", a réagi Yigal Palmor, porte-parole du ministère des Affaires étrangères.
Le Hamas a salué pour sa part cette décision.

Anonyme a dit…

Comme au premier trimestre, l’encéphalogramme de la croissance française est restée coincé sur le zéro, a annoncé l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) en publiant jeudi matin les chiffres du deuxième trimestre. Lesquels ont balayé les PRONOSTICS du gouvernement.

Dans une tribune publié dans Le monde, le ministre des Finances s’est donc résigné en admettant que la France n’atteindra que 0,5% de croissance cette année, contre un objectif initial de 1%, et ne croit pas pour 2015 à un chiffre «très supérieur à 1%». Profitant sans doute de la déconvenue du modèle allemand, dont la croissance allemande a carrément franchi la ligne rouge en reculant de 0,2% au deuxième trimestre, Michel Sapin a renvoyé les responsabilités vers Francfort, siège de la BCE, et Bruxelles, celui de la Commission européenne.

«L’Europe doit agir fermement, clairement, en adaptant profondément ses décisions à la situation particulière et exceptionnelle que connaît notre continent. La France pèsera en ce sens», écrit-il en demandant également d'«adapter le rythme de la réduction des déficits publics à la situation économique actuelle». Car le gouvernement n’est pas en mesure de tenir ses objectifs de réduction des déficits. Si le ministre promet qu’il ne tentera pas de combler les nouvelles brèches dans ses finances par des augmentations d’impôts, il n’a toutefois pas remis en cause les 50 milliards d’euros de coupes dans les dépenses publiques, ni le pacte de responsabilité. Or, explique Eric Aubin, secrétaire confédéral de la CGT, « il n’y a aucune surprise. Nous avons alerté sur les conséquences que produirait la politique d’austérité. Entre 2010 et 2013, le pouvoir d’achat a reculé de 3,3% et tout le monde s’accorde à dire que la consommation est le principale moteur de la croissance. Les solutions proposées par le gouvernement pour y remédier comme la baisse des cotisations sociales pour les salariés ne sont que des usines à gaz ». Pour le responsable syndical, seule une augmentation des salaires, des minimas sociaux et des pensions peut permettre d’éviter la catastrophe. D’autant que « le gouvernement a la capacité d’agir, en revalorisant le Smic ou encore en déclenchant des négociations salariales dans les branches ».