02/06/2015

FORUM EUROPÉEN DES ALTERNATIVES :
"UN SILENCE SCANDALEUX DES MÉDIAS"

Prolixes et même jacasseurs sur la “blitzkrieg” familiale au FN ou sur la prise en otage de Marianne par Sarkozy, les médias n’ont rien vu, rien entendu... et, pardi, rien pu dire sur le Forum européen des alternatives du week-end dernier. Rien ou si peu. Son objectif était de réfléchir à une autre construction européenne, anti-austéritaire, et donc s’opposant au consensus européen qui rassemble, pour le pire, sociaux-libéraux et droites. Débats mais aussi action, comme l’appel de Pierre Laurent, président du Parti de la gauche européenne, à prendre part aux mobilisations du 20 juin pour soutenir le gouvernement grec.

14 commentaires:

Anonyme a dit…

En affirmant que la filière nucléaire « est essentielle à l’indépendance énergétique de notre pays, à la réussite de la transition énergétique et à la production d’énergie décarbonée », le gouvernement reconnaît ce que la CGT revendique depuis longtemps.

Et pourtant, alors qu’il prétend refonder la filière nucléaire française, il supprime des emplois en soutenant les mesures de réduction des effectifs et d’économies drastiques projetées chez AREVA, avec tous les dangers qu’elles engendrent sur le plan industriel et sur les compétences, et toute l’injustice qu’elles commettent vis-à-vis des salariés qui n’ont pas démérité et à qui on veut faire payer l’addition.

Anonyme a dit…

Le premier effet du plan présenté hier est de conduire à un démembrement d’AREVA, réduit aux anciens périmètres de COGEMA et TECHNICATOME.

C’est un plan principalement tourné vers l’export et l’augmentation des marges financières au risque de fragiliser encore plus la filière sur le sol français.

Anonyme a dit…

Des questions, pourtant cruciales pour l’avenir industriel et l’équilibre économique de la filière restent sans réponses :

- le montant de la recapitalisation, et ses modalités, ne sont pas précisés ;

- le devenir des activités d’AREVA NP (réacteurs), qui seraient logées dans une filiale d’EDF, est pour le moins incertain ;

- la gestion des contrats d’AREVA avec ses clients électriciens étrangers, pour ces mêmes activités, n’a pas été clairement abordée ;

- la gestion des affaires, qui ont conduit AREVA à sa situation actuelle (EPR finlandais, URAMIN, ENR…) sur un périmètre d’AREVA réduit, rendrait encore plus délicate la situation du Groupe dans sa nouvelle configuration.

- la maîtrise des technologies par le maintien et le développement des savoir-faire et des compétences.

- le gouvernement fait l’impasse sur les besoins de financement dans les outils industriels et sur leurs impacts financiers pour EDF, soumis par ailleurs à ses propres contraintes.

Anonyme a dit…

Le projet de refondation se résume aux seuls Groupe EDF et AREVA, alors que la dimension filière englobe les outils de recherche abrités par le CEA et tout le tissu industriel d’entreprises sous-traitantes nécessaire au fonctionnement de la filière. Des questions émergent d’ores et déjà dans les territoires.

Anonyme a dit…

S’il s’agit d’une mauvaise nouvelle pour François Hollande, qui déclarait, l’année dernière à Clermont-Ferrand, que « Si le chômage ne baisse pas d’ici à 2017, je n’ai, ou aucune raison d’être candidat, ou aucune chance d’être réélu », il s’agit surtout d’une très mauvaise nouvelle pour les chercheurs d’emploi, le chômage de longue durée ayant augmenté de 10,2 % en un an.

Anonyme a dit…

La seule crise de la zone euro explique de moins en moins cette situation. Ce sont davantage les vieilles recettes utilisées soi-disant pour combattre le chômage qui en sont la cause. Où sont ainsi les effets promis du CICE, du pacte de responsabilité et des 41 milliards d’euros de réduction d’impôts et de cotisations sociales accordés aux entreprises en vue de les inciter à embaucher et investir ?

Anonyme a dit…

Ces cadeaux fiscaux, accordés principalement aux grandes entreprises sans réelles contreparties, n’ont d’autre résultat que l’augmentation des dividendes servis aux actionnaires.

De plus, pour financer en partie ces crédits d’impôt, il a fallu contraindre les collectivités territoriales à réduire l’emploi public et associatif et à baisser fortement leurs investissements.

Ainsi, la baisse des dotations de l’État aux collectivités entraînera, selon plusieurs études – notamment celle qu’a conduite l’Association des maires de France –, une réduction d’au moins 25 % de leurs investissements d’ici à 2017, ce qui ne sera pas sans conséquences sur la faible reprise de la croissance.

Anonyme a dit…

l’État montre malheureusement l’exemple. Tout est bon pour sans cesse baisser le fameux coût du travail et permettre les licenciements de masse : facilitation du droit de licencier, casse des prud’hommes, abaissement des seuils sociaux....

C’est cette mauvaise politique qui est la cause de l’augmentation massive du chômage !

Anonyme a dit…

Voilà déjà un an, les économistes du Fonds monétaire international affirmaient : « Les mesures d’austérité imposées aux pays en échange de l’aide accordée par le FMI nuisent à l’économie et à la croissance, en plus d’augmenter les inégalités socio-économiques ». (Exclamations sur les travées du groupe Les Républicains et de l’UDI-UC.)

Quand le Gouvernement va-t-il enfin conduire une politique de gauche en faveur de la croissance et de l’emploi ?

Anonyme a dit…

Dans son rapport sur les inégalités en France, l’Observatoire sur les inégalités pointe de nombreuses injustices qui font "peser une menace croissante sur la cohésion du pays". Alors que le chômage augmente et que le pouvoir d’achat baisse, seuls les plus riches voient leur fortune augmenter.

LEM a dit…

Le Socialisme selon la clique d'en haut qui nous gouverne sans doute, qui fait les poches des pauvres (TVA sociale, gel des retraites, austérité) pour emplir celles de la France qui se goberge à bon compte, qui s'en asperge de bénéfices, qui profite et licencie, la France des poulaillers d'acajou de la bourgeoisie et du grand capital... Le Socialisme selon cette clique d'en haut qui prône le sacrifice à ceux qui n'ont pas pu s'offrir un compte en Suisse et se paye un match de foot à 14000 euros sur le dos de la France d'en bas... LE VALLS, IL SE FOOT DE QUI ? Vivement qu'ils dégagent...

ALAIN 62 a dit…

Bonjour, Ne confondez pas le Socialisme authentique et la la social démocratie , social libéralisme , le PS tout simplement qui avance de moins en moins masqué, nous révélant son vrai visage , sa véritable nature , celui vous décriez fort justement , ne tombez pas dans le piège du " tous pourris " , si chers aux nationaux socialistes , néanmoins je comprends votre désarroi car le nom Socialisme à tellement été galvaudé ...

Jean-Paul M. a dit…

Ainsi donc Valls estime à 2500 € le coût du voyage de ses enfants pour aller voir un match de foot dans un Falcon de la république dont l'heure de vol est de 4742 €, soit pour les 3h20 aller-retour Poitiers Barcelone 15800 €... Et pendant ce temps là, en France, 1 enfant sur 5 vit sous le seuil de pauvreté, Valls, Macron et Hollande prônent l'austérité... C'est insupportable !

Bourdin a dit…

et pendant ce temps la ,des jeunes vivent dans la rue , faute de logement malgré leur travail