07/06/2016

ERIC VUILLEMIN REDORE SON BLASON

Dans la presse romillonne du 30 mai, Eric Vuillemin a annoncé un plan de relance de 40 millions d’euros, pour les quatre prochaines années, consacré au bassin de vie romillon. 

Déni de démocratie
Ce n'est pas la première fois que les élus de l’opposition au Conseil municipal apprennent par voie de presse des informations relatives à la vie de la commune et de notre territoire. Ces façons de procéder du maire de Romilly et de sa majorité sont déplorables et une nouvelle manifestation de son mépris pour le fonctionnement démocratique d’une instance communale élue au suffrage universel. La droite considère sans doute le conseil municipal uniquement comme une simple chambre d’enregistrement de ses décisions. Quel manque de respect à l'égard d’élus au service de leur cité et de ses habitants ! De telles méthodes d’effets d’annonce par voie de presse, avant toute information et tout débat démocratique, sont récurrentes et l’un des signes de la conception autoritariste de l’exercice de son mandat par Eric Vuillemin. Une conception que ne partagent pas les élus communistes, pour qui la transparence, le débat et l’écoute mutuelle doivent prévaloir, à plus forte raison quand il est question de l’utilisation de l’argent public.

Un singulier amalgame 
Dans cet article de presse, jamais à court d’arguments spectaculaires, le maire se livre à un singulier amalgame, additionnant l’investissement de la ville à celui de la Communauté de communes ! Sa volonté de gonfler un chiffre qui reste prévisionnel pour les quatre prochaines années est à peine voilée. 40 millions d’euros d’ailleurs qui prouvent que, contrairement à ses affirmations antérieures, l’argent ne lui manquerait donc pas. Mais l’utilisation qu’il en préconise taille une part de lion aux entreprises privées, au détriment des services à la population (générateurs d'emplois), du monde associatif (certaines structures ont été amenées à licencier), et dans le même temps où diverses hausses, dans de nombreux domaines, ne cessent de grever le budget des familles romillonnes, entraînant une perte du pouvoir d’achat. Eric Vuillemin privilégie quelques-uns au préjudice d’une grande partie de la population dans la souffrance. Remarquons, en particulier, que le maire annonce «900 000 euros pour le remplacement des branchements plomb sur le réseau d’eau potable», travaux que les usagers ont déjà payés à Véolia dans le cadre de contrats conclus en 2004, mais qu'Eric Vuillemin n’a jamais fait appliquer. Ces 900 000 € - entre autre - dans l’escarcelle d’une multinationale qui réalise d’énormes profits, ne seraient-ils pas plus utiles dans des services publics communaux et au tissu associatif local ?

Impôts locaux : quel culot !
Cerise sur un gâteau bien amer, le maire prétend qu’il n'y aura «pas de hausse des impôts locaux». Quel culot ! Après la suppression par la droite municipale, dans le dernier budget communal, de l’abattement forfaitaire à la base dans le calcul de la taxe d’habitation, chaque foyer romillon assujetti devra - une moyenne - payer une centaine d’euros supplémentaires. Cette hausse sera appliquée dès l’automne dans les prochains d’avis d’imposition. Enfin, le maire s’est bien gardé de rappeler que ces 40 millions d’euros, qui lui sont bien utile pour l’heure pour redorer le blason de sa politique d’austérité, n’auraient jamais été affectés à notre secteur sans une bataille à l’initiative des conseillers municipaux communistes. En effet, malgré ses gasconnades dans la presse après l’annonce du démantèlement du Technicentre SNCF, Eric Vuillemin s’était aussitôt fort bien accommodé des conditions initiales que voulait imposer la SNCF et qui entraînaient une catastrophe socio-économique dévastatrice pour Romilly et son secteur. C’est la pugnacité des élus du PCF qui l’a conduit à changer son fusil d’épaule.

10 commentaires:

Anonyme a dit…

Comme d'habitude, le maire fait un numéro de communication bien relayé par l'est-éclair

Michel V a dit…

A Romilly, la majorité paie pour une minorité d'entreprises privées à qui on a déjà fait pas mal de cade aux par le passé comme par exemple la suppression professionnelle sans que ces mesures n'apportent une quelconque embellie sur l'emploi

Anonyme a dit…

LOI EL KHOMRI. TOUS A PARIS LE 14 JUIN!
Le Sénat a durci le projet de loi.
Le gouvernement joue le pourrissement.
Il cherche à monter l'opinion publique contre les grévistes et à affaiblir la mobilisation en semblant répondre à certaines revendications.
Les 7 syndicats, toujours unis appellent à une manifestation le 14 juin place d'Italie, à Paris.
En aggravant le texte, la droite sénatoriale donne à Hollande et à Valls l'occasion de se dire à gauche. Mais le sont-ils encore!
Socialistes, j'y serais, car je n'ai pas voté pour ça.
Pour participer à la manifestation, des cars seront mis à disposition départ 8H30 Espace François Mitterrand. S'inscrire à L'UDCGT 0325736623 ou auprès d'un militant de votre connaissance qui transmettra.
Jeunes, retraités, salariés, chômeurs, pas un instant à perdre.
TOUS ENSEMBLE

Histoire de remettre les pendules à l'heure a dit…

Le fait est établi : la CGT ne serait qu’un syndicat minoritaire qui ne représenterait qu’une infime partie des salariés (3%). C’est donc sans légitimité qu’il se permettrait de mener la France à «la chienlit». En voulant saper la légitimité de la centrale, ses détracteurs amalgament représentativité et nombre d’adhérents ; c'est un non sens doublé d'une arnaque politicienne.

En 2013, la CGT revendiquait 688 000 adhérents, soit 2,6% des salariés français. Mais si l’on effectue le même calcul pour le PS (111 000 adhérents revendiqués au 30 avril), Les Républicains (238 000 au 1er janvier) ou le FN (83 000) en les rapportant aux 45 millions d’inscrits sur les listes électorales, on obtient des taux mirifiques : 0,18% des électeurs potentiels pour le FN, PS, 0,25% et LR, 0,53%.

La représentativité d’un syndicat se mesure, comme celle d’un parti politique, à l’aune des résultats électoraux. Lors des dernières élections professionnelles de 2013, où 5,4 millions de salariés s’étaient exprimés (42% de participation), la CGT avait totalisé 26,77% des voix.

C’est d’ailleurs en se basant sur cette audience qu’est estimée par les pouvoirs publics la représentativité des organisations syndicales en France. Le "poids" attribué en 2013 à chacun des cinq syndicats reconnus comme représentatifs est le suivant CGT (30,62%), CFDT (29,74%), FO (18,23%), CFE-CGC (10,78%), CFTC (10,63%).

Anonyme a dit…

Le maire FN de Cogolin semble être un piètre gestionnaire puisque deux anciens élus de sa liste qui ont quitté depuis le FN l'accusent de dérives financières. En moins de trois ans, 11 millions de dettes ont été contractés, doublant l'endettement de la ville.

Anonyme a dit…

Lors des récentes inondations qui ont secoué le pays, on a vu que les services publics àvec les agents communaux se sont portés en avant de la solidarité poûr protéger des familles, les héberger, leur porter aide matérielle et réconfort. Cette douloureuse actualité montre leur utilité et l'ineptie des coupes budgétaires qu'ils subissent au nom des dogmes comptables qui n'ont rien à voir avec la vie réelle

Anonyme a dit…

1 MILLION DE PERSONNES DANS PARIS AUJOURD'HUI, DECIDEMENT, LA MOBILISATION NE FAIBLIT PAS. ET ENCORE, NOUS SOMMES NOMBREUX A NE PAS AVOIR PU Y ALLER

nicolas S. a dit…

4 mois de lutte sociale converge à Paris, on lâche rien !

Anonyme a dit…

le ps fait 6,5% aux partielles à Nice, ce sera encore Valls, Hollande ou Macron à la présidentielle ?

Anonyme a dit…

Hollande avait promis de rassembler les Français, c'est fait...