11/05/2017

AU CONSEIL MUNICIPAL DU 4 MAI

Aides en faveur de l’immobilier commercial en cœur de ville

Le Conseil municipal a décidé de soutenir financièrement l'arrivée, l'installation et le développement de nouveaux commerces au centre ville. Au nom du groupe communiste et partenaires, Pierre Mathieu a fait la déclaration suivante :

« Nous avons des doutes sur l’efficacité du dispositif qui nous est présenté. Nous le voterons cependant. Il est limité dans son enveloppe et il est encadré. L’évaluation de ce qu’il produira devra être conduite.
Si cela pouvait contribuer à la redynamisation du centre-ville, ce serait parfait pour ne pas dire miraculeux. Car les difficultés rencontrées aujourd’hui par le commerce en cœur de ville nous semblent résulter de la conjonction des moyens et investissements massifs déployés en périphérie et de l’attractivité que cela génère au détriment du centre-ville et aussi de l’insuffisance du pouvoir d’achat.
Enfin, il faudra être attentif à ce que cette nouvelle aide publique n’encourage pas l’augmentation des loyers commerciaux et se trouve donc détournée de son objet. Mais compte tenu de la modicité de l’enveloppe affectée le risque est à ce stade limité… »

Pas de campanile sur le toit de la mairie !

525 800 euros, c'est le coût qu'aurait engendré la reconstruction promise par Eric Vuillemin d'un campanile sur la toiture de la mairie. Rappelons qu'une œuvre de ce type avait été ravagé par un incendie le 6 juin 1954. En raison du montant demandé, la municipalité a émis un avis défavorable à la reconstruction.
Les élus communistes et partenaires ont voté dans ce sens également. En effet, si sur le plan culturel, l'idée était séduisante, il est certain que le coût est trop élevé pour mener à bien ce projet alors que depuis trois années, les Romillons subissent les affres de la politique de la droite locale avec une hausse importante des impôts locaux, des cantines scolaires, des accueils dans les écoles, la suppression des classes de neige, la baisse des subventions aux associations, la hausse du prix de l'eau, la baisse des services à la population, etc. Dans ce contexte, une projet aussi coûteux aurait été une provocation de plus à l'égard de la population.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Pourquoi aller faire ses courses au centre ville ? Perso, je n'aime pas les pizzas et encore moins les kébabs. Quitte à se faire épier par des caméras de surveillances, autant que ce soit celles de Leclerc au moins, on risque pas de se prendre une prune (voir une balle des nouveaux colts de nos shérifs) en slaloment entre les poubelles et autres bazars qui encombrent les crottoirs.

Mon seul regret lorsque je vais à Leclerc, c'est de devoir subir l'arrogance de nos shérifs qui depuis qu'ils sont armés, jouent les cadors et se permettent bien souvent d'obstruer le passage (que ce soit sur le parking ou dans l'entrée) pour simplement tailler le bout de gras.
Puisque nous sommes de plus en plus vidéo-fliqué voir vidéo-traqué, je me demande si nous pourrions pas devenir des émules du New new-yorkais Jimmy Justice ? Cela aurait été risible d'immortaliser Vuillemin empruntant un sens interdit pour fuir une manif devant la mairie.