14/12/2009

LE RS10 TIENT DEBOUT !

Vendredi 11 décembre se tenait l’assemblée générale du RS 10, plus grand club sportif de Champagne-Ardenne.

Ce fut l’occasion pour le président Mignot d’établir un rapport moral sans concession alors qu’il ne renouvelait pas son mandat. Pourtant, malgré l’acharnement de la municipalité Vuillemin, le RS10 tient debout.

DES RELATIONS DEPLORABLES AVEC LA VILLE :
S’il s’est félicité de la subvention municipale, des projets de la salle de gymnastique (malgré l’intervention du président de la section qui a regretté que l’ouverture soit repoussée à 2011 dans l’hypothèse la plus optimiste), du dojo et de la piscine, le président fut très critique dans de nombreux domaines :
- La réfection du siège social et du matériel n’a pas été autorisé, une vérité qui fit dire à M. Mignot qu’il « avait honte de recevoir des élus et des partenaires dans ces locaux ». Et que penser des conditions de travail du personnel alors ?
- Autre souci, l’arrêt du projet de construction de la salle de gymnastique, repris par la ville. « Encore 2 saisons à tenir dans des conditions lamentables ».
- Audit structurel du club sans retour des conclusions
- Suppression de la femme de ménage pendant 4 mois.
- Les conventions pour le dojo, le siège social, l’équitation pas honorées ou renouvelées malgré les promesses de M. Allard.
- Relations très tendues avec la ville : « depuis 4 ans, tout a été fait pour déstabiliser la section foot et l’annonce du repli sur le terrain des Droits de l’Enfant en juin a été reçu comme un diktat, une punition, une injustice. »
Il s’en est suivi la démission du comité directeur le 24 juillet et une remise des clés du club au maire. Du jamais vu à Romilly !
- Augmentation de la charge de travail des sections pour la demande de subventions et l’idée tenace d’opposer romillons et non-romillons.
- Rupture du dialogue par le maire en automne, mise au tribunal administratif par le RS10 pour non-respect du traité de fusion datant de 2003.
- D’autre part, comment interpréter les propos du maire dans le bulletin d’informations municipales parlant de « manque de sérieux et de sportivité » des dirigeants du RS10. Aux propos diffamatoires, un droit de réponse s’impose !
Voir notre article à ce sujet.
- De plus, l’éthique sportive, le rôle éducatif des dirigeants, du respect des arbitres sont à valoriser, pas seulement les meilleurs résultats.

Francis Mignot termina son rapport en s’adressant au maire : « êtes-vous politiquement correct ? » Soutenant les propos de leur président, les participants à cette assemblée générale lui ont réservé une véritable ovation à la fin de son intervention. Pourtant, le RS 10 et ses 2 090 adhérents méritent une meilleure reconnaissance, s’autofinançant à 66,34%, grâce à une gestion stricte et rigoureuse, ses finances sont saines. Le travail de ses 230 bénévoles permanents encadrant 900 jeunes mérite le respect.

DES RESULTATS PROBANTS :
- Côté sportif, les résultats sont positifs. La section cyclisme et la section gymnastique ont apporté des podiums dans les championnats de France, le tennis de table évolue en « national ». Des titres et des médailles au niveau départemental et régional ont récompensé les efforts des sections athlétisme, cyclisme, équitation, gymnastique, karaté, tennis, tennis de table et tir à l’arc. Les sélections aux différents championnats nationaux , comme les engagements en « régional » démontrent une remarquable vitalité. Si la qualité de l’encadrement permet d’atteindre le meilleur niveau pour les sportifs, la pratique du plus grand nombre et les bienfaits qui en résultent sont des valeurs toujours présentes au RS 10. Chacun évolue en fonction de ses objectifs.

UN MORAL A TOUTE EPREUVE :
- Les difficultés, les attaques, les propos diffamatoires n'ont pas entamé la détermination des adhérents ; certaines que l’unité est une force, les 23 sections sont solidaires. Le club continuera son action envers les scolaires, les handicapés moteurs et cérébraux, les patients dans le cadre de l’éducation thérapeutique, en plus de son fonctionnement actuel.

- Les interventions d’Eric Vuillemin , répondant aux adhérents, n’ont rien apporté de nouveau, un discours rassurant, similaire à celui entretenu depuis de nombreux mois. Sera-t-il suivi de nouveaux coups bas ? le club en subit les conséquences, c’est une mauvaise habitude.

- Le conseiller général Joë Triché, en félicitant et en encourageant les dirigeants et sportifs, a attiré l’attention sur les risques de la réforme des collectivités territoriales qui, si elle est appliquée comme son projet en fait état, limiterait fortement les aides apportées aux clubs sportifs et structures culturelles. Au regard de la politique qu’il subit, le sport est mis à mal et n’est pas aidé comme il se doit par la politique nationale.

- Quant au représentant de la Jeunesse et des Sports, après quelques précisions techniques et administratives, il a confirmé la suppression des Direction Départementales de la Jeunesse et des Sports en 2010.

- Les bases du grand club romillon sont solides : rigueur, solidarité, unité, travail pour former et donner une éthique aux pratiquants y sont les maîtres-mots. Le nouveau président Jean-Marie Migeotte et son comité directeur garderont cette ligne de conduite.
Dany Bouteiller

24 commentaires:

Jefaislespochesdesassoc a dit…

Vuillemin peut toujours assurer le RS 10 de son soutien, le lendemain au conseil municipal il a fait voter pour la première fois dans l'histoire de Romilly le paiement dans la mise à disposition du matériel de la ville et la location des véhicules municipaux !
A savoir : 60 cts une chaise, 2,50 € une table, 45 € la sono, 2 € une barrière métallique, 5 € un podium, 3500 € la scène tractable etc...Voilà c'est comme ça avec la droite au pouvoir et tout se paie !!! Enfin les associations qui font des organisations pour pouvoir équilibrer leurs budgets en seront pour leurs frais....

Claire a dit…

Oh qu'il était mal notre Eric lors de la lecture du rapport moral du Président Mignot ! D'habitude très à l'aise et se moquant du monde il avait du en partant de la mairie avoir un ripolinage des peintres car il était tout blanc ! Il était visiblement très tendu devant une assistance tout acquise à la cause du grand club romillon !L'apothéose a été lorsque Francis Mignot lui a dit, suite au constat ayant entraîné les relations tendues avec la ville, "je vous le demande monsieur le maire, êtes-vous politiquement correct ?". Alors silence radio dans les rangs de la majorité et au bout du compte un "standing ovation" pour le Dr Mignot et son courage. Ce soir-là contrairement à ce que peut en dire la presse, c'est le RS 10 qui a fait UNE DEMONSTRATION DE FORCE et non Vuillemin !!!

GS a dit…

C'est vrai que Vuillemin a bafouillé et qu'il n'a vraiment rien répondu aux questions posées dans la salle (plus de 200 personnes)et surtout par le secrétaire général sur le subventionnement du RS 10 (il avait dit 20% du chiffre d'affaires) et maintenant il dit que c'est sur le budget... ! Sur le clientélisme, sur le fait d'opposer les clubs de foot entre eux, sur le sport pour tous...Rien, rien et je crois que c'est vrai qu'il n'y connaît rien en sport pas plus que son adjointe qui n'a pas ouvert la bouche de la soirée !
Tout est dans le bling bling et dans les effets d'annonce. Il s'est servi de l'assemblée du RS 10
et après il pourra taxer les autres de faire de la politique. Mais qu'est-ce qu'il est venu faire d'autre ce vendredi ?

Anonyme a dit…

Son problème, c'est qu'à force de promettre puis de ne pas tenir comme il l'a fait vendredi, les soucis sont devant lui...

Anonyme a dit…

Après l'assemblée générale de vendredi soir, Eric Vuillemin a dit à un dirigeant du RS10 que la location du matèriel était la loi mais qu'elle serait accompagnée de "compensations".

Anonyme a dit…

Bravo pour votre compte-rendu qui reprend fidèlement les termes employés vendredi soir. Cela change de la presse locale qui semble aux ordres du Maire, arrangeant son article à sa sauce

Anonyme a dit…

je trouve malsain les rapports de notre maire avec ses administrés..
Comment un homme peut-il se comporter de la sorte.
des promesses, toujours des promesses...

ma fille fait de la gym et je trouve honteux de laisser des petites filles s'entraîner dans une salle aussi délabrée que celle de Romilly.

il y a des problèmes de chauffage depuis maintenant trois semaines.

quand cela va-t-il se terminer?

Si Monsieur le Maire avait ces mêmes problèmes dans son étude ou son bureau à la mairie, que ferait-il?

J'aimerais que ces gymnastes évoluent dans une salle neuve.
serait ce trop demandé?

une maman en colère

Anonyme a dit…

Concernant le sport, il ne faut pas perdre de vue le désengagement de l'Etat. Les crédits accordés chutent de 7%, le sport pour le plus grand nombre étant laminé (moins 61% de crédits).

80% des sommes attribués vont vers le haut niveau.

Anonyme a dit…

Il faut ajouter une saignée dans les effectifs. Les choix budgétaires vont conduire à une tutelle croissante du milieu vers les investisseurs privés sur les secteurs qu'ils jugeront utiles d'investir.

Anonyme a dit…

Visiblement, le sport est devenu un vecteur économique où la aussi, la concurrence est un loi de pilotage par l'Etat.

Incontestablement, le service du sport est depecé.

Le gouvernement mène une politique d'abandon et soutient un nouveau couple : Sport et Privé

Anonyme a dit…

Il n'y avait pas un conseil municipal samedi dernier ? Votre éclairage me manque... Et je ne suis pas le seul...

Anonyme a dit…

On se contentera de celui de Romiscope !

Anonyme a dit…

Y manquerait plus qu'il n'y ait que celui de l'Est-Eclair !

Anonyme a dit…

Pour en revenir au RS 10, les dirigeants doivent pouvoir s'investir dans la vie politique sportive locale.

Des commissions exixtent, il faut y entrer, s'y faire entendre et apporter des compétences que les élus n'ont pas.

Les sportifs doivent arrêter de se refermer sur eux-mêmes et de mettre de côté les questions politiques : le sport n'est pas en dehors de la réalité sociale.

Anonyme a dit…

Il faut revenir sur le désengagement de l'ETAT. De nombreux faits témoignent de l'abandon du service public du sport.

- Le démantèlement du ministère, des directions départementales de la jeunesse et des sports, des CREPS qui est lancé.

- Quelques sports professionnels reçoivent des soutiens sans commune mesure avec ceux consacrés à l'effort d'encouragement à la pratique de la majorité de la population.

- L'éducation physique et sportive à l'école, le sport scolaire et universitaire sont affaiblis.

- La vie associative sportive, faute de moyens, est en danger

- L'intervention des collectivités territoriales dans le sport est menacée

Anonyme a dit…

OUI . Enfin J.M. Migeot est président du RS10 . OUf depuis des années il se bat pour avoir un poste ( celui de président de l'office des sports et surtout celui de conseiller au sein de la municipaliter ) était SON AMBITION . heureusement personne .......ne la contredit et maintenant il est arriver a avoir (enfin) SA Recompense . J' espère qu'il ne s'énervera pas lorsqu'il faudra trancher honnetement sur l'ensemble des questions sportives .....qui vivra verra ???
L'anonyme du soir .

Anonyme a dit…

De toutes façons, si ça ne va pas, il ira faire du vélo avec Jacky !

alain fournier a dit…

Alain Fournier a dit...
Bonjour
Je voudrais revenir sur la piscine, car pour notre santé, pour la natation scolaire et sportive il serait bien qu'elle fonctionne de nouveau, le plus rapidement possible.
Je me rappelle, qu'en temps que responsable de l'entretien des installations sportives, nous intervenions sur le petit entretien (peinture, carrelage, matériel pédagogique, matériel de lignes, etc..
Pour le gros entretien, qui est toiture,charpente, les travaux étaient confiés à des entreprises extérieures, àprès appels d'offres.
Les crédits étaient donc votés tous les ans par le CM.
Etaient-t-ils en financement à hauteur des diagnostics présentés par SOCOTEC.
Existait-il un plan à court terme, moyen terme, pour sa réfection.
Si tous ces moyens étaient réunis, pourquoi alors nous en sommes arrivé à sa fermeture, dommageable pour l'ensemble des Romillons et de la population extérieure.
Ou alors, les crédits affectés pour son entretien, ont servi à d'autres secteurs, comme parfois on coutume de le faire les Maires et leur CM, en changeant en cours de mandat, les affectations des crédits.
La clarté sur ces questions, les romillons sont en droit de les attendre, car c'est leurs impôts.
L'adjoint aux finances pendant toutes ces mandatures Carteletistes, devrait nous donner des explications, si tous les crédits affectés à la piscine ont été utilisés, pour son fonctionnement, pour son entretien.
Pourrais-t-on rendre publique les diagnostics SOCOTEC, dans une réunion avec la population, pour qu'enfin on travaille dans l'honnetteté intellectuelle et la transparence, pour l'intérêt de notre population.
Se référer sans cesse, à la SACVIR, pour justifier le manque de moyen financier pour Romilly, est complètement en déphasage avec la réalité politique de l'époque.
Car en ce qui concerne la Sacvir, rien n'obligeait Cartelet et la droite de la céder au franc symbolique à Mon Logis mais d'exiger son rachat à la valeur du marché immobilier que possèdait la SACVIR, la ville en fait, pour faire rentrer des dividendes dans la caisse communale, et s'en servir pour entretenir des batiments communaux.
Ce manque de courage politique a été un énorme gachis financier pour les Romillons et un énorme profit pour la société MON LOGIS.
Et de fait l'endettement de la ville s'en serait trouver diminuer.
Il faut rendre à César ce qui appartient à César.
Soit la Sacvir continuait d'exister comme avant, soit Cartelet et la droite la vendait mais pas dans les conditions du franc symbolique.

Anonyme a dit…

Effectivement, des questions se posent sur la fermeture de la piscine et elles reviennent d'autant plus à l'ordre du jour qu'après 18 mois de promesses aujourd'hui non tenues par l'intercommunalité, nous en sommes aujourd'hui au point zéro.

Comment alors que des diagnostics étaient réalisés, l'entretien n'a pas été fait ? Et surtout pourquoi ?

L'état constatée par l'équipe Vuillemin a son arrivée nécessitait-il une fermeture définitive ?

Elus d'hier et d'aujourd'hui ont la parole sur la question...

Nous attendons leur éclairage.

Anonyme a dit…

C'est encore un moyen d'étrangler une section du RS 10, à savoir la plongée.

Plus rien sur place pour les entraînements et surtout aucune excuse. Concernant l'éarodrome, sa fermeture doit faciliter l'emploi !!!!!!!!

Que va-t-on nous inventer dans le cas présent ???

Anonyme a dit…

la piscine! toujours la piscine..

Il faut en parler. D'autant que pour les scolaires cela pose un énorme problème.

En effet dans les nouveaux programmes (que tout le monde peut consulter sur internet)les enfants ont des compétences à acquérir dans le domaine aquatique.
Que va-t-il se passer?

On dit déjà que les enseignats ne font pas leur travail mais qu'en est-il pour eux?
Doivent-ils creuser une piscine eux-même???

je pense que la municipalité doit faire quelque chose en urgence et ne pas promettre monts et merveilles aux enfants...

Alors Monsieur le Maire , qu'attendez-vous pour offrir ce bonheur aux romillons?

Nous, on attend que vous preniez les bonnes solutions pour nos enfants.

une maman en colère

ALAIN FOURNIER a dit…

Bonjour,

RAPPEL DE CHIFFRES ELOQUENTS

Quand Mon logis a racheté au franc symbolique le patrimoine de la Sacvir, celui-ci avait été estimé à 140 millions de francs (2,2 millions d'euros), pour Les batiments, ce n'est pas rien.
De plus la Ville a accordé en subvention à Mon Logis 20 millions de francs (3 millions d'euros) sur 10 ans à raison de 2 millions de francs par an (300000 euros), dans le cadre du protocole d'accord de cession de la Sacvir à Mon Logis.
A celà s'ajoutent des subventions nationales, lors de cette opération, venant de la Caisse de Garantie du Logement Social
Il faut nous expliquer, pourquoi une telle sommme sur 10 ans, et pourquoi les carteletistes et la droite de l'époque n'ont pas négocié avec Mon logis, une vente à plus juste valeur, plutôt que le FRANC SYMBOLIQUE, associée d'une prime.
Au regard des sommes que celà représentent les citoyens romillons sont en droit de s'interroger, sur ce gachis financier, qui quelque part à peser sur l'entretien des batiments communaux, de la voirie et aussi l'entretien de la piscine.
On nous dit aussi, que l'offre de rachat de la Sacvir aurait pu se faire dans le cadre d'un Appel d'Offres, avec plus-disant et moins-disant, la ville y aurait certainement trouvé son compte.
Pour mémoire Mon Logis n'est ce pas l'émmanation d'une organisation patronale, avec laquelle la négociation s'est faite dans la précipitation.

ALAIN FOURNIER DE LION

Alain Fournier a dit…

Je pense quand on paye 1068 euros de foncier, 1160euros de taxe d'habitation, que l'on a une piscine fermée par manque d'entretien depuis des décennies, alors que je la fréquentais souvent, que c'est la faute de la Sacvir (JPD 17.12.2009) disons il faut arrêter de nous prendre pour des idiots.
La gestion carteletiste-droite dans le protocole d'accord avec Mon Logis, pour la cessation de la Sacvir au FRANC SYMBOLIQUE accompagnée d'une prime de 20 millions de F.(300000euros) que les romillons ont eu à payer en impôts pendant 20 ans, pour moi est un fiasco financier et un manque de courage politique.
On pouvait faire autrement sans hypotéquer l'avenir et le développement de Romilly.
Et puis la Sacvir était une SEM extrêmement controlée. On peut même affirmer, plus contrôlée que d'autres.
Toute cette démarche a été opérée pour faire un "coup politique", justifier l'alliance des carteletistes avec la droite.
Et dans le même temps, discriditer la gestion d'une SEM qui n'était qu'endetter et dans laquelle n'apparaissait aucune anomalie.
A contrario, certains se serait charger de faire de la pub.
J'estime que le contribuable que je suis, comme beaucoup d'autres, sont en droit d'en savoir un peu plus sur le protocole de vente, la motivation de faire de la sorte, alors qu'il était certainement possible de faire autrement.

A.F de LION

Lulu a dit…

AF de L je t'en supplie racourcis tes commentaires car on s'endort avant la fin !