23/07/2012

FONCTION PUBLIQUE : CHANGER PAR DES MESURES CONCRETES

Les agents et les missions de la fonction publique ont occupé une place importante dans la conférence sociale des 9 et 10 juillet.

- Le gouvernement veut rompre avec les années Sarkozy, il dit se placer du côté de ceux qui s'emploient pour l'intérêt général. Cette volonté est louable, elle doit permettre une rupture avec l'entreprise de déstructuration des missions de la fonction publique. Au cours de la table ronde de la conférence sociale, la CGT a rappelé son attachement aux garanties statutaires comme condition d'un service publique rendu de manière équitable sur tout le territoire. La poursuite de la suppression des postes dans des ministères est condamnable.

- Des mesures immédiates sont nécessaires tel le dégel du point d'indice, l'abrogation du jour de carence et la volonté de voir s'ouvrir au plus vite des négociations sur des questions qui préoccupent les agents. Plusieurs organisations syndicales ont demandé de voir traiter les missions des services publics, les droits syndicaux, l'égalité hommes-femmes, l'emploi des handicapés, des jeunes peu qualifiés, des seniors, la santé et la sécurité au travail, la prévention des risques psychosociaux, les agents non-titulaires.

- Un débat contradictoire s'impose sur une nouvelle étape de décentralisation et d'autre part, la question des rémunérations, des carrières et des parcours professionnels doit faire l'objet d'un débat approfondi. Il faut apprécier positivement l'engagement du dialogue social et l'abrogation des mesures relatives à la réorientation professionnelle issues de la « loi de mobilité » du 3 août 2009.

- Par ailleurs, le cadre financier très contraint définit par le gouvernement est inacceptable, c'est un frein au développement de l'emploi public, la reconnaissance du travail des agents, leurs légitimes revendications. L'étau financier doit être rompu. La mobilisation des agents avec leurs organisations syndicales sera une condition incontournable pour un réel changement.

9 commentaires:

Anonyme a dit…

Il faut cependant condamné les suppressions d'emplois dans les ministères dits non-prioritaires, ce que votre article ne dit pas

Anonyme a dit…

LE gouvernement ne montre pas aux entreprises privées la voie de la création d'emplois. Comment allons-nous nous en sortir ?

Anonyme a dit…

On est sur un cap nouveau, une démarche tout à fait différente. Le fait que la place du dialogue social, des interlocuteurs sociaux soit confirmée, montre un volontarisme politique à l’égard des organisations de salariés sans comparaison avec ce que nous avons vécu ces cinq dernières années. Il y a de nouveaux points d’appui pour se faire entendre sur toute une série de sujets. Plusieurs des rendez-vous cités dans l’agenda du Premier ministre reprennent des demandes précises les syndicats ont formulées. Je pense au bilan sur les aides publiques des entreprises, à la convocation de la commission pour agir contre le travail illégal

Anonyme a dit…

Le loupé à ce stade, c’est qu’il n’y a aucune disposition pour faire face à l’urgence, aux plans de restructuration et aux fermetures de sites. Je regrette qu’il n’y ait pas de mesures rapides à ce propos

Anonyme a dit…

Et sur le plan local, les employés communaux grinçaient des dents dans la presse il y a quelques semaines.

Il serait intéressant de faire une étude sur leurs conditions de travail, leur nombre, etc

Anonyme a dit…

En tout cas au niveau de l'emploi, la situation ne fait qu'empirer du local au national. J'ai entendu d'Alcatel allait licencier 5000 personnes.
Dans l'Aube, ce n'est guère plus reluisant

Anonyme a dit…

Même le STIF, autorité qui organise les transports en Ile-de-France, Présidé& par le Socialiste J.P Huchon, a choisi sur appel d'offres pour ses relations clients un prestataire ayant une plate-forme téléphonique au Maroc. Ceci menace 80 emplois en France

Anonyme a dit…

Il serait bien que dans les services publics et dans les commandes publiques nous ne nous soyons pas soumis aux règles qui contribuent à délocaliser l'emploi

AM

Anonyme a dit…

La région Ile-de-France a jusqu'à samedi pour confirmer son choix